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Jardinage : supports de culture et cultures
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Dim 4 Juil 2021 22:03
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Trois choses intéressantes avec le laiteron et une précaution sans gravité à prendre avec.

Le laiteron n’a même pas besoin d’être semé, s’il y en a eu une fois quelque part, il revient tout‑seul. Ça n’interdit pas non‑plus d’en avoir des graines en réserve au cas où.

Il est meilleure que la bette, autant par la texture que le goût. C’est sans vouloir dire que la bette n’est pas bonne, ça veut seulement dire que c’est encore meilleur et c’est subjectif.

Il ne semble subir aucune maladie ni insecte, avoir une bonne résistance au manque d’eau et s’adapter facilement au sol dans lequel il se trouve. La bette par exemple, souffre plus rapidement d’une absence de pluie et a des feuilles en mauvais état (ex. taches de rouille) si le sol n’est pas assez bon ou si elle a été stressée.

Comparé à la bette, il fait quand‑même moins de feuilles par unité de surface de sol, mais si les laiterons ne sont pas trop grands, ils peuvent être gardés tout entier, tiges et racines comprises. L’appréciation de la dureté n’est pas facile à décrire, elle se perçoit bien pour la racine, elle peut être trompeuse pour la tige.

La précaution à prendre, est de quand‑même ne pas laisser se propager les laiterons rudes qui méritent bien leur nom : on s’y piquerait presque comme sur des chardons même si leurs épines sont bien moins dures.

Pour distinguer le laiteron rude des autres laiterons même quand il sont à l’état de pousses, on peut se fier au ton de vert. Le vert du laiteron rude est brillant et franc, le vert des meilleurs laiterons est mat et un peu gris, évoquant la texture visuelle des feuilles de colza. La forme du limbe les distingue aussi, mais c’est plus variable. Sinon, ils se distinguent au toucher, mais le ton de vert est plus fiable avec les petites pousses, les petit laiterons rudes ne piquant presque pas.

Pourquoi le laiteron est‑il si peu présent dans les près, alors qu’il est résistant ? Ce n’est pas une question de texture de sol, il pousse autant dans les sols meubles, les sols compactes que dans la pierre désagrégée du pied de certains murs. Ce n’est pas une question d’humidité, même s’il semble absent des zones humides, il pousse autant dans les terres humifères gardant bien l’eau que sur les surfaces semblant sableuses et perdant rapidement l’eau. Peut‑être que les laiterons n’aiment pas la compagnie des graminées en grand nombre ? Ça expliquerait pourquoi il est peu répandu dans les près et pourquoi il ne semble pas s’être réinstallé dans la surface de céréales. Ou est‑ce une question de condition de germination des graines ?

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Jeu 8 Juil 2021 00:07
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Sur les quatre variétés de haricots testées, il y a eu deux premières récoltes le 7 Juillet 2021. Le semis avait eu lieu le 27 Avril, ils n’ont été arrosés que deux fois. En 2020, une seule variété avait été testée, Saxa, ils avaient été semés le 4 Mai, la première récolte avait eu lieu le 5 Juillet, ils avaient été arrosés environ tous les trois jours en moyenne.

Les haricots Purple Queen sont de profile rond, l’attache se coupe facilement. Crus, il n’ont pas vraiment un goût de haricot, l’eau qu’ils contiennent domine, c’est à dire qu’ils ont « un goût de flotte », ce qui n’est pas flatteur. Cuits, ils perdent leur couleur pourpre sombre, deviennent verts, mais d’un vert plus sombre que les haricots verts ordinaires. Après cuisson, ils ont un peu plus de goût, mais pas beaucoup plus que des haricots en boite de conserve. Leur texture cuite, est quand‑même plus ferme que celle des haricots en boite, mais cette texture passe inaperçue, ne laisse rien ni en bien ni en mal. Ce sont de jolis haricots aux gousses pourpre sombre, à fleurs violacées ou indigo mêlé de blanc et aux feuilles à la bordure partiellement de la même couleur que les gousses. Ils sont plutôt ornementaux, sans intérêt sinon.

Les haricots The Prince sont larges et de profile plutôt plat, assez gros pour qu’on sente le poids d’une gousse dans la main. Ils se détachent difficilement et laisse parfois un fil. La solidité de la gousse au niveau de l’attache à l’endroit de l’ex-fleur, et le fil, m’ont d’abord inquiété. Crus, ils ont un très net goût de haricot vert, qui s’atténue à la cuisson, mais pour laisser la place à d’autres goûts qui viennent par vague et laisse une sensation agréable. Leur texture est surprenante, en bien : elle est lisse, je ne sais pas le décrire autrement. Même si les gousses ne sont pas aussi larges que celles de pois mangetout, ils n’ont pas la forme habituelle des haricots verts. Ils font un peu de fil, mais pas au point de devoir le retirer et il est assez faible pour ne même pas vraiment pouvoir l’être facilement. Le test de cuisson a été fait sans tenter de retirer le fil. Il faut juste faire attention à retirer l’attache au bout de chaque gousse, comme elle vient facilement pendant la récolte, pendant laquelle il faut donc faire attention à ne pas abîmer le pied, à moins de les récolter avec des petits ciseaux. J’ignore s’ils prennent plus de fil par la suite, les haricots récoltés étaient quand–même déjà assez gros, alors j’imagine que non, mais sans certitude.

Pas encore de première récolte sur Mascaret et Saxa ; dans deux ou trois jours seulement.

Les rendements ne seront rapportés qu’après la dernière récolte et seront approximatifs pour deux raisons. D’abord parce que la surface de haricots a été divisée en quatre pour tester quatre variétés, que ça en fera donc une mesure moins fiable. Ensuite, parce que de plus, la moitié de la surface de chaque variété, ne sera pas récoltée en vert, mais en graines, pour se faire une idée aussi de la production de graine. Pour Mascaret, le rendement sera encore plus une approximation, car sur un nombre de pieds encore plus réduit, à cause d’une erreur au moment du semis (grains trop enfouis).

En résumé, Purple Queen est une variété décorative, The Prince est une variété goûteuse et à texture surprenante en bien, mais qui peut inquiéter par la solidité de sa gousse et le un petit peu de fil qu’il fait, sans pourtant que ça ne se perçoive dans le haricot cuit ou même cru.

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Jeu 8 Juil 2021 11:18
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Trois choses intéressantes avec le laiteron et une précaution sans gravité à prendre avec.

[…]

Il ne semble subir aucune maladie ni insecte, avoir une bonne résistance au manque d’eau et s’adapter facilement au sol dans lequel il se trouve. […]

J’ai quand‑même vu des laiterons dont les feuilles basses étaient atteintes de je ne sais quoi.

Les atteintes observées sont de deux sortes et dans un endroit proche. La première est une décoloration jaune pâle des feuilles qui semblent même se désagréger. Ça se passe avec des laiterons poussant dans les haricots et les feuilles des haricots, n’ont rien. Juste en face sur l’autre coté de l’allée, des feuilles basses de laiteron ont des taches de décoloration brune.

Est‑ce une réaction de défense des haricots contre les laiterons ?

Ça ferait une bonne raison de ne pas laisser de laiteron pousser dans les haricots, surtout que leur présence dans les haricots nains, gêne la récolte et que les retirer quand ils sont grands, peut emporter avec eux un pied de haricots voisin, les racines s’entremêlant.

En résumé. Pour faciliter la récolte des haricots nains et peut‑être pour ne pas favoriser l’émergence d’une attaque sur les laiterons, ne pas y laisser les laiterons, les retirer quand ils sont encore petits.

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Jeu 8 Juil 2021 11:35
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Retour sur le quinoa : échec et idée de lui substituer le chénopode blanc.

[…]

Les pieds qui ont dépérit semble avoir été victime d’une maladie fongique. Les pieds de quinoa, avant de disparaître, montraient une grande ressemblance avec le chénopode blanc, au point d’être difficile à distinguer. Les chénopodes blancs, apparus spontanément, présentaient les mêmes signes de maladie du feuillage que les quinoas. Mais ces chénopodes semblent y avoir mieux résisté.

La seule différence d’aspect entre le quinoa et le chénopode blanc, est la forme et la couleur de l’inflorescence : verte et irrégulièrement allongée pour le chénopode blanc, rosée et globuleuse pour le quinoa.

[…]

la différence est finalement encore moindre. Le pied tombé n’a finalement pas dépéri, il est couché mais la partie vers la pointe s’est redressé et a formé une inflorescence, seulement plus grise que gris rosé.

Au début, semble se former une inflorescence globuleuse, mais avec le temps, elle s’allonge et prend le même aspect que celles des chénopodes blancs, c’est à dire allongé. La différence qui subsiste est que celles des quinoas est moins irrégulière et un peu plus fournie et de couleur gris rosé ou grise. Pour le reste, à la loupe triplet, l’aspect est le même : de minuscules fleurs jaunes sortent de minuscules petites formes sphériques et l’épis est recouvert de quelque chose faisant penser à du givre ou à des grains de sucre cristallisé, sans idée certaine de ce que c’est (de la pruine ?).

Les deux se ressemblent tellement que l’une des deux espèces semble être une variété de l’autre.

En plus du chénopode blanc, une autre substitution au quinoa, pourrait être le chénopode bon‑Henri, peut‑être plus productif. L’année dernière, sur un unique pied, 36 g de graines avaient été récoltées, ce qui est prometteur et pas loin de la quantité de graines pouvant être récoltée sur un pied d’amarante, pourtant bien plus grand (40 à 45 g, de mémoire).

Les graines du quinoa sont jaunes, quelques unes peu nombreuses, sont roses. Les graines du chénopode blanc sont noires. Celle du bon‑Henri sont dans les mêmes tons que les lentilles vertes, même si elles semblent plus sombres. Celles de l’amarante sont noires ou noir rougeâtre, selon les variétés.

Le noir est une couleur inhabituelle pour une pseudo céréales, le ton des lentilles vertes surprendrait moins. Pour des graines noires, il y a déjà l’amarante. Le chénopode bon‑Henri au lieu du chénopode blanc aurait alors deux avantages : plus de graines récoltées et une option de couleur supplémentaire.

Si le quinoa pour lequel un dernier test sera quand‑même fait, n’est décidément pas facilement cultivable, pour les petites graines jaunes, il resterait le millet, mais sans certitude que le test du millet jaune aboutisse à quelque chose et le millet nécessite un décorticage.

Un dernier test avec le quinoa est quand‑même fait. Il a deux justifications.

La première justification est d’avoir observé il y a longtemps, des chénopodes blancs apparaissant dans le courant de l’été. Comme le quinoa semble si proche du chénopode blanc qui peut pousser bien en plein été, peut‑être que le quinoa qui n’a « rien donné » avait été semé trop tôt. Une longueur de sillon identique a été semée avec du chénopode bon‑Henri, pour comparer.

la seconde justification, est que les graines ne semblant pas toutes les mêmes, il y a peut‑être plusieurs variétés mélangées dans les graines utilisées et peut‑être que seulement quelques graines correspondent à une ou des variétés appropriées à l’environnement de culture d’ici. Les graines sont issues du commerce alimentaire et étiquetées « quinoa des Andes ».

Le dernier test plus tardif pour le quinoa, semé le 7 Juillet, est aussi fait avec une densité de semis beaucoup plus élevée que pour le test du 30 Mars : environ 13 g de graines par mètre de sillon au lieu de deux dixièmes de gramme par mètre pour celui du 30 Mars. Le but est d’isoler une ou des variétés, les 13 g par mètre ne sont pas une valeur qui serait conservée pour une culture normale.

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Jeu 8 Juil 2021 11:48
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le millet jaunes du commerce alimentaire, est un millet décortiqué, et ce millet, comme il est décortiqué, a un taux de germination très faible (voir les tests de germination dans le courant de l’hiver).

Comme le taux de germination, bien que très faible, n’est pas nul, il avait été décidé de tout de même en tester la culture. Il a été semé le premier Juillet à environ 13 g par mètre de sillon, et peut‑être bien que quelques pousses ont été constatées hier 7 Juillet 2021. Cette densité de semis, très élevée, n’a pour but que d’obtenir des pieds initiaux pour en tirer des graines non‑décortiquées avec un taux de germination normal. L’aspect des pieds, s’ils en poussent, permettra d’avoir une idée de la densité convenant à cette espèce.

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Jeu 8 Juil 2021 15:41
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour ne plus y revenir, un dernier retour sur la question des fourche‑bêches.

Un rapide résumé d’abord. Les fourche‑bêches peuvent avoir trois points faibles. L’excessive ductilité des dents, qui se résous en les choisissant en acier trempé. La trop faible solidité du manche, qui se résous en dénichant soit un manche en bois solide (mais qui ne durera pas toujours), soit un manche en fibre de verre, mais pas en plastique avec un cœur en fibre de verre. La fragilité de la douille, qui n’a pas de solution actuellement, comme tous les modèles ont cette fragilité.

Le meilleur modèle testé, était une Leborgne dont les références ont été donnée précédemment. Tout est parfait dans ce modèle, sauf deux points. La douille n’est pas plus solide que sur les autres modèles et le manche ne peut pas se démontrer et d’ailleurs, aucun fer de rechange n’est vendu séparément. Le manche ne peut pas se démonter, parce qu’il semble se démonter avec une clé Allen, mais celle qui aurait la bonne taille est juste un peu trop grande et à la loupe, il apparaît que le profil de la tête sur le manche, n’est pas exactement hexagonal, il a des bords un peu incurvés, il doit falloir une clé spéciale. Cette fourche bêche peut être prise mais sans la surestimer, parce que si elle casse (c’est la douille qui cassera), elle doit être changée entièrement. C’est dommage, parce que la forme du fer est idéale et le manche est bon.

Pour avoir un manche solide et une fourche raisonnablement solide, séparément, il est possible de prendre un manche en fibre de verre de chez Polet (à percer soi‑même), et une fourche sans manche de chez Revex. En cas de casse, changer l’un ou l’autre.

En résumé, deux options : soit la Leborgne à ne pas casser ou alors à changer complètement, soit un manche Polet et une fourche sans manche de Revex.

Si par hasard des gens du domaine lisent ceci, j’aurais trois suggestions à faire. La première serait d’avoir une douille plus épaisse, au moins 3 mm d’épaisseur. La seconde, serait d’avoir une douille percée de part en part, pour faire tenir le manche par un boulon le traversant entièrement, plutôt que par une vis à bois ne le maintenant que sur un côté. Ça augmenterait la stabilité, faciliterait le serrage et le desserrage et le rendrait moins dangereux aussi (un tournevis, c’est dangereux quand ça dérape). Éventuellement, peut‑être que deux boulons seraient un plus (mais pas trop rapprochés), mais un boulon serait déjà un vrai progrès comparé à une vis à bois. Si par hasard le boulon étaient trop rouillé pour être desserré, la vis pourrait toujours être coupée si entre la douille et l’écrou, ou entre la douille et la tête de la vis, était placée une rondelle faite d’un métal pas trop résistant et juste un peu plus épaisse que la largeur de la voie d’une lame de scie à métaux. La troisième, serait que le manche se termine en biseau à la sortie de la douille et en sorte assez loin pour s’appuyer sur le haut du râteau (par la face non‑biseautée) ; ainsi, certaines contraintes seraient partagées entre le collet de la douille et le manche plutôt que entièrement supportées par le collet de la douille. Pour le reste, je conseillerais de prendre la Leborgne comme modèle, surtout pour la forme et les dimensions du fer, mais aussi, plus secondairement, pour la forme et les dimensions du manche, peut‑être juste en proposant une version avec une barre de T un petit peu moins large. Une autre option, mais moins évidente à réaliser, serait de faire une fourche‑bêche en utilisant les techniques du louchet de chez Polet, dont la référence a été donnée il y a quelques mois ; c’est à dire un manche en fibre 9001, un assemblage du manche et du fer par une sorte de gros moyeux et un fer en acier extra‑trempé.

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Jeu 8 Juil 2021 18:09
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Sur l’orge, le grain qui commence à durcir, est celui à la pointe des épis. Pour surveiller le moment de la maturation complète du grain, il faut donc vérifier l’état des grains à la base des épis.

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Jeu 8 Juil 2021 18:13
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
L’avoine et ses relations avec la concurrence.

En 2020, il avait été constaté que l’avoine préférait une terre commode avec beaucoup de concurrence, plutôt qu’une terre difficile où elle n’a pourtant pas de concurrence.

En 2019, l’avoine avait laissé l’impression incertaine à ce moment là, de ralentir le rythme du roseau, ce qui pourrait avoir été confirmé par le sursaut du roseau après la récolte de l’avoine.

Cette année 2021, des coquelicots avaient été semée sur toute la surface de céréale, avant le semis des céréales ensuite, une moitié de la surface pour l’avoine et l’autre pour l’orge. Peu de coquelicots on poussé dans l’avoine, alors qu’ils étaient nombreux dans l’orge. La délimitation est nette, elle suit bien celle des deux espèces de céréales. Alors que l’avoine commence à faire mûrir son grain, quelques coquelicots commencent à tardivement y pousser et fleurir. Peut‑être que quand l’avoine commence à faire mûrir son grain, elle réduit d’autres activités qui étaient à l’origine de l’absence de coquelicots dans l’avoine. Les plus hautes repousses de roseaux sont dans l’orge, elles sont moins hautes dans l’avoine, qui ne va cependant pas jusqu’à les empêcher.

À vérifier : il semble que le trèfle, semés en même temps que le coquelicot, qui a tardé à se montrer et à peu poussé dans les céréales, est lui aussi plus présent dans l’orge que dans l’avoine, mais c’est pour le moment incertain.

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Dim 11 Juil 2021 22:21
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Les haricots The Prince […] Leur texture est surprenante, en bien : elle est lisse, je ne sais pas le décrire autrement. […]

La comparaison avec Saxa permet de le décrire autrement : le grain des The Prince est fin, tellement fin que la texture cuite en est lisse.

Les Saxa ont un grain perceptible, mais pas un grain au sens de quelque chose de dur, un grain plutôt comme on peut en trouver un avec beaucoup de variétés de pommes terre, cuites.

Crus, les Saxa ont un goût de haricot, mais moins prononcé que The Prince. Contrairement aux The Prince dont le goût cuit diffère du goût cru, le goût cuit des Saxa diffère nettement moins du goût cru. Ils gardent le même goût de haricot avec peut‑être un arrière goût d’épluchure de pomme de terre cuite, mais je me demande si ce n’est pas une illusion gustative dut à la texture. C’est quand‑même possible, comme j’ai déjà trouvé cet arrière goût dans des végétaux cuits, d’espèces éloignées de pommes de terre, mais je ne me souviens plus lesquels.

Il est honnête de dire que les Saxa sont correcte, rien de plus, mais rien de moins non‑plus, qu’ils se font moins remarquer que les The Prince. Mais en anticipant sur une autre question, il me semble déjà certain que les Saxa sont plus productifs que les trois autres variétés testées. Ça expliquerait pourquoi j’ai été surpris de la récolte de l’année dernière, plus importante qu’anticipé (aux environs du kg/m²). Comme dit précédemment, les rendements approximatifs ne seront rapportés qu’après la dernière récolte.

Les Saxa font quelques gousses à tendance large et plate, mais seulement quelques gousses peu fréquentes et ce n’est pas autant marqué qu’avec The Prince, dont toutes les gousses ont cette forme.

Au début, le feuillage de Saxa et The prince, semblait similaire, mais il diffère. Celui des Saxa a une tendance à jaunir à l’approche du début de la maturation des premières gousses ; son feuillage me semble aussi plus sujet aux maladies, mais assez peu pour que ce ne soit pas un problème et ça ne l’empêche pas de faire plus de gousse que les autres, en nombre et en poids total.

Pour l’évaluation de Mascaret, il faudra encore attendre. Seul deux pieds portent des haricots, et les autres ont été semés un mois après les autres. Il est quand‑même possible d’en dire quelque chose. Cru, c’est d’abord un goût d’eau qui domine, comme avec Purple Queen, mais vient ensuite un goût avec plus intéressant, mais un goût de haricot. Les gousses sont fines, de section ronde, inhabituellement longues et d’un vert plus sombre que les autres. Les pieds avec leurs gousses suspendues, sont jolis. Au moins non‑cuite, les gousses des Mascaret sont d’un vert autant sombre que les gousses cuites des Purple Queen. Le feuillage aussi d’ailleurs, est d’un vert plus sombre, autant que celui des Purple Queen et ses fleurs ont la même couleur. Il m’arrivait d’ailleurs de les confondre, après la levée. Possible que ces deux variétés aient quelque chose en commun, mais autant possible que cuit, les Mascaret soient plus intéressants que les Purple Queen. Il faudra attendre pour le savoir.

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Dim 11 Juil 2021 22:21
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Avec les haricots, il semble y avoir un lien entre la couleur du feuillage et la couleur des gousses.

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