Hello!

Inspiré(e) de prendre part à la discussion ? Ou de poser une question ou demander de l’aide ?

Alors bienvenues dans les grands sujets des forums de La Bulle : m’inscrire.

Cette partie du forum n’est pas compatible avec les bloqueurs publicitaires

Félicitations à vous, de préférer les accès payants plutôt que la gratuité par la publicité, c’est honnorable et cohérent de votre part. Malheureusement, l’accès payant par micropaiement (qui serait d’environ 1 cent pour 20 pages consultées) n’est pour l’instant pas encore mis en place, et l’accès gratuit sans publicité, est réservé aux membres actif(ve)s du forum. En attendant, si vous souhaitez poursuivre votre visite chez nous, vous pouvez ajouter le site à votre liste blanche, ou encore mieux, désactiver le bloqueur partout. Pour ajouter le site à votre liste blanche, pour Firefox (similaire pour les autres navigateurs), rendez‑vous en bas à gauche de la fenêtre de votre navigateur, et cliquez sur le menu comme dans l’exemple de l’image ci‑dessous, puis rechargez la page, en appuyant sur F5.

Jardinage : supports de culture et cultures
Auteur Message
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Lun 12 Juil 2021 20:26
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Il semble que le temps va redevenir sec à partir du 20 Juillet environ Embêté(e) .

Cependant, pour les prévisions à plus long terme, d’après Météo France, le mois d’Août sera plutôt pluvieux ; mais ce n’est qu’une prévision à long terme, donc à prendre avec prudence.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mar 13 Juil 2021 18:31
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
D’après un page du site de Arvalis rapportée dans le message suivant, quand le temps est pluvieux pendant la maturation des céréales, il y a des risques de germination sur pied. La pluie qui met à l’abris du manque d’eau, c’est bien, mais un peu de temps sec pendant certaines périodes, c’est parfois mieux.

Ce sera à observer, comme cet été a commencé pluvieux et va peut‑être se poursuivre pluvieux aussi.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mar 13 Juil 2021 18:49
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Toutes les graines, incluant celles des céréales, contiennent des enzymes permettant de transformer l’amidon en énergie disponible pour les futures plantules. En pratique du point de vue des humains, ces enzymes liquéfient les mélanges d’eau et de farine. C’est le procédé mis en œuvre avec les bouillies au malt, surtout au malt d’orge. Le malt non torréfié contient des enzymes qui rendent les bouillies plus liquides sans y ajouter d’eau. C’est la raisons pour laquelle ces bouillies sont bonne pour les bébés déjà assez grands : ils mangent bien sans se remplir l’estomac d’eau à la place.

La liquéfaction dut à ces enzymes n’est pas toujours considérée comme bienvenue en dehors des bouillies. Si cette tendance à la liquéfaction est trop importante, une farine est considérée impropre à la fabrication de pain ou d’autres préparations. Pas impropre dans le sens de non‑comestible, mais impropre dans le sens de ne pas avoir les qualités attendues. Par exemple une pâte à pain qui s’étale comme une galette au lieu de lever en gonflant, sera considérée comme impropre, pour ce qui en est habituellement attendu. Il faut bien comprendre que c’est impropre d’un point de vue technique, pas d’un point de vue comestible ou nutritionnel.

Pour mesurer cette excessive liquéfaction ou non, l’industrie des céréales, surtout celle du blé, a définit un critère qualitatif, nommé l’indice de chute de Hagberg. Pour un poids de farine et d’eau donnés, une pâte visqueuse aura un indice élevé et au contraire, si le même poids de farine et d’eau donne une pâte plutôt liquide ou peu visqueuse, cet indice de Hagberg, est faible.

Cet indice est en fait un temps de chute d’un objet dans une préparation normalisée, et ce temps de chute est mesuré en secondes. Un temps de chute long, signifie une pâte visqueuse, et à l’inverse, un temps de chute rapide signifie une pâte qui a tendance à se liquéfier.

Si le temps est pluvieux pendant la maturation des céréales, le grain a tendance à contenir une plus grande proportion de ces enzymes, et donc à avoir un indice d’Hagberg plus bas que la normale. L’importance de l’impacte des épisodes pluvieux sur la concentration en cette enzyme, varie selon les espèces et les variétés dans les espèces.

C’est un résumé agrémenté de notes personnelles. Il est intéressant de lire les explications et détails donnés sur cette page du site d’Arvalis : Comprendre la dégradation du temps de chute de Hagberg (arvalis-infos.fr), 2013.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mar 13 Juil 2021 23:59
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Pour le lin doré, à 7 g 94/m² en limon caillouteux, la densité, bien que élevée, ne pose pas de problème. Le lin confirme son étonnante résistance à la verse, même sous les grosses pluie et malgré ses hautes tiges fines.

Peut‑être un peu trop élevée quand‑même, mais pas énormément.

Le lin a finit par être aplati par les pluies. Les pluies sont plus importantes qu’à l’habitude pour la saison et une densité même bien plus faible, n’y aurait rien changé, ce n’est pas la seule raison.

Le lin en bordure me semble avoir une tige plus épaisse que le lin plus vers l’intérieur, hors, en bordure, la densité était plus faible qu’à l’intérieur. Vers l’intérieur, des tiges tendaient un peu vers le jaune, avant les dernières grosses pluies. C’est un autre signe que vers l’intérieur du carré, la densité était un peu trop élevée.

L’année prochaine, le semis sera à 20 % de moins, au feeling.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mer 14 Juil 2021 00:39
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Bilan de quelques densités de semis. D’autres suivront, elles nécessiteront de compter les pieds par unité de surface après éclaircissement.

[…]

Avec du retard, ces autres densités qui ne pouvaient être rapportées que en nombre de pieds laissés après éclaircissement.

Pour la moutarde noire : 2 sillons sur une bande 3m54 x 92 cm, avec 20 pieds, soit 6 pieds au m². Ça me semble trop faible, l’espace aérien disponible n’est pas assez occupé. La moutarde noire semée avec les pois, un cas à part, mais plus dense, montre qu’une densité plus élevée est possible, avec une bonne production de siliques. La moutarde noire peut pousser en prenant beaucoup de place et en faisant beaucoup de feuilles, mais si elle est cultivée pour les graines, ce n’est pas la quantité de feuilles qu’il faut favoriser. Il faudra tenter de compter le nombre de pieds semés sur les carrés de pois. Ce comptage n’a pas encore été fait. Au feeling, je crois qu’il faudrait tenter 8 à 9 pieds/m².

Pour le radis fourrager : 2 sillons sur une bande de 2m17 x 1m40, avec 17 pieds, soit entre 5 et 6 pieds/m². D’après les racines, petites, dont une seule avait la taille d’un petit navet, la densité était trop élevée. Mais c’est peut‑être seulement qu’ils étaient trop rapprochés sur deux lignes trop éloignées. Avec une répartition homogène, cela fait un carré de 42 cm de côté pour chaque pieds. Si ça ne fonctionne toujours pas comme ça, c’est peut‑être que le problème est ailleurs. La question est abordée dans le message suivant. Il est possible de semer plus serré et de récolter les feuilles en éclaircissant, les feuilles du radis fourrager sont bonnes. Même quand il ne fait pas de bonnes racines, il est possible de récolter les siliques, qui ont un goût de radis. Mais il faut les récolter quand ils sont encore vert très pâle, dès qu’ils commencent à verdir, ils ont moins bon goût et ont une texture qui commence à devenir un peu coriace. Ces gros siliques se conservent bien en saumure.

Pour la moutarde des champs : 4 sillons sur une bande de 2m17 x 1m40, avec 40 pieds, soit 13 pieds/m². Ça me semble bon. La même densité sera reprise l’année prochaine, mais il faudra peut‑être l’adapter, comme il est prévu de tester la moutarde des champs au lieu de la moutarde noire, comme support naturel pour les pois. Pourquoi pas garder le même espacement de ligne avec la même densité par ligne, semant des pois à la place, une ligne sur deux.

Pour la chicorée : 4 sillons sur une bande de 2m17 x 1m40, avec 72 pieds, soit entre 23 et 24 pieds/m². Ça me semble bon, malgré que je m’étonne en le rapportant, que ça semble être une densité élevée, et pourtant, elle convient, en tous cas pour cultiver des feuilles de chicoré qui se dressent et prennent presque naturellement la disposition des endives. À ce propos : le test de blanchissement des feuilles n’aura pas lieu cette année, il est reporté à l’année prochaine. Pour se faire, il faudrait garder la même densité sur les lignes, mais avoir plus d’espace entre les lignes pour pouvoir couvrir les feuilles et les faire blanchir au moment voulu, et deux choses l’empêche : les sillons sont trop rapprochés et pas assez profonds. Sinon, pour cultiver des feuilles de chicorée, vertes, cette densité est bonne. Il est possible de semer plus serré et de récolter en éclaircissant.

Pour la mauve (mauve royale) :4 sillons sur une bande de 2m52 x 1m140, avec 50 pieds, soit 14 pieds/m². Pour les fleurs, c’est une bonne densité, mais pour les feuilles, c’est peut‑être trop. Je dis peut‑être, parce que le problème n’est peut‑être pas la densité. Cette question est abordée dans le message suivant. Avec cette densité, les hampes florales sont dressées et couvertes de fleurs sur une bonne partie de leur hauteur, de loin, c’est comme si les mauves faisaient des épis de fleurs. Je ne les avait jamais vu pousser avec ce port.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mer 14 Juil 2021 01:35
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour le radis fourrager, la question n’est peut‑être pas que celle de la densité de semis.

En plus d’avoir fait des racines encore trop petites, même si pas autant qu’en 2020, ils ont aussi fait des hampes trop fragiles pour ne pas verser, certaines hampes ayant même cassé. Pour la hampe, difficile d’avoir une idée de la cause, mais pour la racine, il se pose une question.

Le radis fourrager, tout comme le radis tout‑court, est annuel : pourquoi une plante annuelle ferait‑elle une grosse racine ? C’est une étrangeté. Les plantes qui font des grosses racines, comme les carottes, betteraves, panais, salsifis, et peut‑être d’autres (pas les pommes de terre, qui sont des tubercules), sont des bisannuelles. La grosses racine de ces bisannuelles, est une réserve pour les graines qu’elles font la seconde année (ou la troisième, dans des conditions particulières, comme observé avec du salsifis). Mais le radis, tout‑court ou fourrager, est annuel. Étaient‑elles bisannuelles dans un lointain passé ? Ou sont‑elles « en court » de devenir bisannuelles ?

Cette question est peut‑être une piste : une plante bisannuelle passe l’automne avant d’arriver à l’année suivante, peut‑être alors que si ces plantes sont d’anciennes bisannuelles, il ne faut pas les semer dans la première partie de l’année, mais dans la seconde. Un autre semis de radis fourrager sera donc tenté dès cette année, pour le vérifier. Son cycle ne semble pas long, mais il n’est pas des plus courts non‑plus. Un semis dans les dix premiers jours d’Août pourrait peut‑être convenir.

La mauve est une vivace, qui fait des fleurs dès la première année, même avec peu de feuilles. Le semis de l’année dernière n’avait vraiment fait des feuilles qu’après l’été. À la sortie de l’hiver, elle semble se réveiller assez rapidement et faire une bonne quantité de feuille. La pimprenelle est dans le même cas en tous points : semée tôt, elle fleurit assez rapidement même avec peu de feuilles, plus de feuilles dans la seconde partie de l’année et encore plus après l’hiver, l’année suivante.

Quand elles sont cultivées pour leurs feuilles, peut‑être qu’elles devraient être semées tard. Trop tard pour qu’elles fleurissent, n’est pas un problème. Assez tard pourrait être un avantage pour éviter les attaques de champignons qui arrivent souvent sur les grandes feuilles, juste avant et juste après l’été. Comme il n’est pas nécessaire qu’elles fleurissent la première année et que ça épuise peut‑être une partie de leurs réserves (faire des fleurs et des graines), peut‑être qu’un semis vers début Septembre serait une bonne date pour un premier essai de cette méthode. La date est estimée environ d’après le temps que celles semées fin‑Mars, ont mis avant de fleurir. La récolte des feuilles n’aurait lieu que la seconde année. Ça s’appliquerait autant aux mauves qu’aux pimprenelles. Ce test commencera cette année.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mer 14 Juil 2021 12:12
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Cette année 2021, des coquelicots avaient été semée sur toute la surface de céréale, avant le semis des céréales ensuite, une moitié de la surface pour l’avoine et l’autre pour l’orge. Peu de coquelicots on poussé dans l’avoine, alors qu’ils étaient nombreux dans l’orge. La délimitation est nette, elle suit bien celle des deux espèces de céréales. Alors que l’avoine commence à faire mûrir son grain, quelques coquelicots commencent à tardivement y pousser et fleurir. Peut‑être que quand l’avoine commence à faire mûrir son grain, elle réduit d’autres activités qui étaient à l’origine de l’absence de coquelicots dans l’avoine. Les plus hautes repousses de roseaux sont dans l’orge, elles sont moins hautes dans l’avoine, qui ne va cependant pas jusqu’à les empêcher.

[…]

L’avoine a pris le pas sur les coquelicots, pour l’orge, c’est l’inverse, dans les concentrations de coquelicots, il n’y a pas d’épis d’orge.

Au moins dans l’orge, il faudrait ne pas trop abuser de la densité de coquelicots. Dans l’avoine, ça ne change rien. Même sans tenir compte de la perte d’épis d’orge, je trouve qu’il y a trop de capsules de coquelicots, c’est anormalement dense. La densité de capsule est plus importante que la densité de fleurs, parce que les capsules persistent plus longtemps que les fleurs qui s’étalaient dans le temps. Je parle au passé, mais alors que les premiers coquelicots ont fleurit début‑Juin, un bon nombre sont encore en fleur.

Beaucoup de coquelicots, c’était bien, surtout dans la première quinzaine de Juin, mais ça gêne l’orge et il ne faut compter que sur la surface de céréales pour les plantes à fleurs. S’il y a des fleurs ailleurs, il n’y a pas de dommage à réduire la quantité de coquelicots.

En parlant de ça, il faudrait aussi penser à l’étalement des floraisons, ne pas avoir une importante quantité de fleurs à une époque de l’année et trop peu à une autre. Ça peut bien tomber par hasard, mais peut éventuellement devoir se se calculer.

Sur les 100m² de céréales, 4 g 44 de graines de coquelicot avaient été semés, le prochain semis de céréales, sera accompagné de 2 g 50 de graines de coquelicots. Comme cette année les céréales seront semées en automne, les coquelicots le seront aussi. Ce sera une occasion d’observer leur comportement avec un semis en fin d’année plutôt qu’en début d’année.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mer 14 Juil 2021 12:37
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Sur la surface de céréales, avait été semée une bordure de bleuets sauvages récoltés en bordure de champs de colza, de centaurée cyan d’un semencier (Graines Baumaux) et de centaurées diverses dont les graines avaient été récoltées dans des espaces verts en ville.

Les bleuets sauvages n’ont presque pas poussé, ils sont très peu nombreux. Les centaurées ont bien mieux poussé. Ce constat rappel celui fait avec le salsifis en 2020. Du salsifis de variété potagère et du salsifis sauvage, avaient été semés, sur deux carrés séparés. Le salsifis sauvages avait bien moins levé et aussi moins bien poussé par la suite. Le cas des centaurées et bleuets, est une seconde confirmation que les variétés sauvages ne sont pas toujours plus rustiques ou résistantes que les variétés sélectionnées, ou dit dans l’autre sens pour le souligner encore, les variétés sélectionnées ne sont pas nécessairement plus fragiles ou moins résistantes que les variétés sauvages. C’est un constat important.

Les centaurées et les bleuets avaient été semés tout en bordure, de manière à la dessiner. Ça ne convient pas très bien, comme elles ont trop tendance à tomber. Il serait tentant alors de les semer dans la surface, mais autant il est facile d’éviter de récolter des capsules de coquelicots en récoltant les céréales (avec une récolte manuelle), autant il serait plus difficile d’éviter de récolter des centaurées en graine avec les céréales, parce qu’elles se distinguent moins nettement.

Quelque chose entre les deux sera tenté pour la prochaine surface de céréales : les centaurées et bleuets seront toujours en bordure, mais sur une bande en bordure en évitant d’en semer juste sur la bordure. Cette bande ne serait pas trop large, 35 cm environ.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mer 14 Juil 2021 13:18
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Un article du MIT, à propos de techniques d’enrobage de graine, pour assurer aux plantules, une partie importante de ce dont elles ont besoin ; l’eau, avec une couche favorisant la retenu de l’eau autour de la graine, et des bactéries fixatrices d’azote, en sous‑couche de la couche destinée à retenir l’eau : Engineering seeds to resist drought (mit.edu), Juillet 2021.

La seconde partie de l’article dit que ces techniques ont été conçues pour être facilement réalisables. Mais il je crois qu’il est encore plus simple de d’abord essayer de mettre ces conditions en place dans les lignes de semis ; seulement, peut‑être ça n’est pas toujours suffisant, je ne sais pas.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
  • Genre : Télétubbie
  • Messages : 22213
Mer 14 Juil 2021 15:16
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Trois choses intéressantes avec le laiteron et une précaution sans gravité à prendre avec.

[…]

Il est meilleure que la bette, autant par la texture que le goût. C’est sans vouloir dire que la bette n’est pas bonne, ça veut seulement dire que c’est encore meilleur et c’est subjectif.

Une précision : il y a une différence de goût et de texture, entre le limbe de la bette et son pétiole. Certaines gens appellent ce pétiole, la cote ou encore la carde et parlent de bette à carde pour parler des bettes faisant de larges pétioles.

Ce pétiole a une texture et un goût unique, sans équivalent dans les autres végétaux.

La comparaison entre la bette et le laiteron, valait pour la feuille de bette entière, avec son limbe, pas pour son pétiole seul.

Le pétiole se conservant bien en saumure, le limbe étant beaucoup moins intéressant sous cette forme, une possibilité est de cuisiner en saison, les limbes, en mettant les pétioles en saumure en prévision de l’hiver.

Hibou a écrit : 
Il ne semble subir aucune maladie ni insecte, avoir une bonne résistance au manque d’eau et s’adapter facilement au sol dans lequel il se trouve. La bette par exemple, souffre plus rapidement d’une absence de pluie et a des feuilles en mauvais état (ex. taches de rouille) si le sol n’est pas assez bon ou si elle a été stressée.

[…]

La résistance du laiteron a quand‑même des limites, mais même quand il n’est pas au mieux, il se comporte bien.

Le laiteron supporte mal les densités élevés. Si la densité de laiteron est élevée sur une surface, au moment de la floraison, les feuilles se tachent de brun, vert pâle et parfois de violacé, mais en conservant leur intégrité, elles ne se perforent pas ni ne se déchirent ni ne se mettent en berne. Elles prennent un aspect moins avenant et deviennent un peu coriace.

Hibou a écrit : 
La précaution à prendre, est de quand‑même ne pas laisser se propager les laiterons rudes qui méritent bien leur nom : on s’y piquerait presque comme sur des chardons même si leurs épines sont bien moins dures.

[…]

Finalement, il ne faut pas seulement gérer les laiterons rudes, mais aussi les autres laiterons, pour la raison plus haut, qui est qu’ils supportent mal les densités élevés. On peut tirer parti du constat que les petits laiterons sont bons dans leur totalité, de la racine à la tige et aux feuilles.

La propagation du laiteron n’est pas comparable à celle de la bette. Le laiteron est annuelle, la bette est bisannuelle, les graines du laiteron partent au vent, les graines de la bette tombent dans les environs proches du pied d’origine. Comme la bette est bisannuelle, la probabilité d’un pied de faire des graines, est bien plus faible que pour le laiteron, comme le bêchage ou même un simple décompactage, ne laisse pas toujours les racines en place.

Pour ces raisons, le laiteron devient rapidement uniformément répandu, tandis que la bette reste longtemps localisée et s’étend lentement.

Image
Hibou57

« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon]
Profil Site Internet
cron