Jardinage : supports de culture et cultures

Intéressant, malgré quelques biais féministes, et à la fin, une moyenne mondiale juxtaposée sur l’Occident.

Jardins collectifs : ce qu’on ne vous dit pas … — Ophélie, ta Mère Nature — 23 Mars 2025

Si vous voyez de touts petits escargots à coquilles pointue, conique, ils sont peut‑être des clausilies. Personnellement, je n’en avais jamais vu avant cette année, c’est la première fois. Ai pensé à une espèce rare peut‑être menacée, mais leur nombre a fait en douter. Ils se trouvent au moins dans les environs de Namur en Belgique, et en Ariège et Moselle en france.

Contrairement aux limaces et escargots à coquilles rondes, ils ne présentent pas de danger pour les cultures, comme ils se nourrissent de lichens et d’algues microscopiques. Mais mieux vaut peut‑être les récupérer pour les déplacer ailleurs aussi, pour ne pas risquer de les piétiner par accident, surtout qu’ils sont touts petits et que quand ils sont là, ils sont apparemment toujours nombreux. Les re‑déposer de préférence dans un lieu ombragé et où poussent potentiellement des lichens, comme une forêt ou une haie. Mais s’ils sont récupérés avec des limaces et des escargots à coquilles rondes, mieux vaut préférer une haie ou une lisière de forêt bordant une prairie, pour que le lieu convienne à tous le monde.

Voir : Clausilie, un drôle d’escargot pointu (lesjardinsdemalorie.com), 6 Avril 2024. Et voir aussi : Clausilies commune — clausalie bidentata (jessica-joachim.com), 10 Janvier 2021.

Une série de conseils pour avoir un jardin ensauvagé. Il est plus question de jardin d’agrément que de jardin potager, mais ça peut s’adapter même au second cas, avec de la prudence et de la mesure.

Quinze gestes simples pour un jardin sauvage — Science Bestiale — 17 Avril 2025

Les limaces n’aiment pas les glucosinolates (anciennement appelés hétérosides soufrés) : Sensibilité des couverts végétaux aux limaces (agrarforschungschweiz.ch) [PDF], Juillet 2015.


Les brassicacées (anciennement appelées crucifères), en contiennent, mais pas toutes dans les mêmes proportion, comme l’indique la citation. Une rapide recherche dit que les glucosinolates font la saveur piquante de certaines plantes (ce que l’ancien nom indiquait mieux) et que ça leur sert à éloigner certains petits animaux. Le raifort en contient, et personnellement, je ne me souviens pas y avoir déjà vu des limaces. Les moutardes en contiennent, mais pas toutes dans les mêmes proportions. La moutarde blanche, semble être la moutarde que les limaces aiment le moins.



Ces plantes ne sont pas des répulsifs pour les limaces, rien ne les empêche de passer à côté ou même dessus, mais elles ne vont pas les brouter ou très peu (les limaces traversent bien les routes, qui ne sont pas bonnes pour elles). L’idée est plutôt qu’un tel couvert, s’il est assez majoritaire, assure d’avoir moins de limaces sur une surface. Mais si une autre culture suit, il faut tenir compte du temps qu’il faut avant la récolte. Plus ce temps est long, plus les limaces auront le temps de revenir. Il faut aussi tenir compte des limaces environnantes, sachant qu’une limace parcours une distance variante entre 50 cm et 7 m par nuit.

Le seul répulsif connu semblant fiable, c’est le cuivre : elles ne passent pas sur une bande de cuivre, parce que ça leur fait une réaction tellement désagréable (mais pas mortelle), qu’elle recul aussitôt et idem pour les escargots. Mais le cuivre coûte cher. Il existe peut‑être d’autres types de barrières anti‑limace, mais il faut s’assurer que ça ne leur nuit pas, comme le but est de le repousser, pas de les massacrer.

Les glucosinolates ne sont pas les seules choses que limaces n’aiment pas. Par exemple d’après le même document issus de tests en conditions contrôlés et répétés, elles n’aiment pas le lin cultivé. Il y a aussi des étrangetés, comme la féverole commune, qu’elle n’aime pas brouté mais qui leur fait pondre beaucoup d’œufs, alors ce n’est pas nécessairement parce qu’une plante n’est pas brouté par les limaces, qu’elle leur est défavorable. Les espèces exacte ont aussi une importance (ex. moutarde en général vs moutarde blanche spécifiquement) et si elles n’ont rien d’autres, les limaces peuvent tenter plus ou moins ce qu’elles aiment moins.

Liste de couverts, limitant assez bien les limaces, d’après le même document :

• Avoine
• Lin cultivé
• Moutarde blanche
• Moutarde sarepta
• Phacélie
• Sarrasin
• Serradelle
• Vesce commune

Ça limite seulement leur nombre, ça ne les empêche d’être présente. Mais comme c’est le nombre qui fait la bonne ou la mauvaise cohabitation, il ne s’agit pas non‑plus de chercher à ce qu’il n’y en ait plus du tout aucune.

Remarque : quand ici, la moutarde est mentionnée, il ne s’agit pas de moutarde en pot, mais d’une plante qui s’appelle la moutarde et dont les graines sont utilisées pour faire la moutarde en pot, d’où son nom.

Le problème de la cohabitation avec les limaces en cas de culture de colza, est connu, mais ça y fait repenser : le colza se plait bien dans les climats Européens, on en voit de temps en temps échappés des cultures, mais pourtant il ne semble pas parvenir à s’installer durablement comme plante indigène. L’explication est probablement dans les limaces : s’il en pousse un peu quelque part, elles vont s’en rassasier, et il ne repoussera plus l’année suivante. Alors une bonne source d’idée pour un couvert qui limite les limaces, c’est peut‑être les prairies sauvages qui sont stables depuis plusieurs années. L’article mentionne une variété de trèfle comme apprécié des limaces. Pourtant il existe des coins d’herbes sauvages avec beaucoup de trèfle. Alors peut‑être vaut‑il mieux des couverts de trèfles sauvages plutôt que de trèfles de variétés spéciales comme il en est vendu. En parlant de poacées (les graminées), il semble que les limaces ne supportent pas du tout le roseau sauvage (observé), mais ce n’est pas vraiment une plante dont on fait des couverts végétaux, quoique ça pourrait être tenté aussi, mais il faut savoir qu’il fait des rhizomes résistants qui le rendent envahissant, si bien qu’il est plus commode là où ont a surtout besoin de stabiliser le sol, limiter son érosion, comme sur les bords des rivières.

Le document souligne que le stade d’une plante est important, quand on parle des limaces. Même si les limaces n’aiment pas trop l’avoine, elles aiment sûrement plus ses graines humides ou ses germes. Ce n’est pas mentionné dans ce document, mais d’autres rapportent que les limaces ont des préférences qui varient selon leurs conditions de santé et leurs âges.

Des choses dont les limaces ne se nourrissent pas, peuvent quand‑même leur servir d’abris, mais ça n’est plus une question si elles n’auraient rien autour qui leur soit délicieux. Par exemple, un couvert de bois sans rien autour, ce n’est pas la même chose que le même couvert de bois juste à côté d’une culture de laitue. Ce qui les attire n’est pas nécessairement ce qui suffit à les favoriser.

— Édit du 2025-05-08 —

Les limaces adorent les pensées cultivées, feuilles et fleurs, mais ne semblent pas apprécier les violettes, leurs cousines sauvages.

Pour le ramassage des limaces, de préférence environ 1h10 après le couché du Soleil ou au pire, au moins 40 mn après le coucher du Soleil ; ça dépend aussi de si l’air est humide et le ciel nuageux, dans ce cas 40 mn après est largement suffisant. On peut arrondir à 1h, pour s’en souvenir plus facilement. Combien de temps avant ou après qu’il ne se soit levée au plus tard si on veut le faire le matin ? Aucune idée, jamais testé …

— Édit du 2025-05-13 —

Les escargots et les limaces, ont un très bon nez.

Caractériser les sols, ce n’est pas tant trivial que ça en a l’air.

Il y aura d’apparentes répétitions avec des messages précédents et ce message sera complété au fil du temps.

Les sols semblent décris par trois catégories surtout : sableux, limoneux et argileux, ce qui est une granulométrie. Cependant, on voit souvent des représentations en triangle sur lequel un point caractérise un sol, ce triangle représentant trois dimensions. Pourtant, une granulométrie, c’est une seule dimension. Comment expliquer ça ? Même si on a une échelle du plus gros grain au grain tellement fin qu’il est indiscernable sans microscope, ce qui se représente biens sur une échelle à une dimension, la taille du grain, chacune de ces granulométries a des propriétés bien distinctes de celles des autres. Le sable est drainant et s’écoule, du moins quand il est sec. Le limon forme une croûte de battance sous la pluie, ce qui n’est pas le cas du sable, dont la cohésion entre les grains est trop faible pour former une croûte, ni le cas de l’argile qui est trop soluble dans l’eau quand elle est assez hydratée ou déjà trop compacte pour distinguer une croûte quand elle est sèche (l’argile). Il est assez légitime, de distinguer ces trois propriété, qui émanent d’une seule propriété et donc de passer de une dimension à trois. En pratique, on a un mélange et on doit plutôt parler d’un taux de chaque. Par exemple dans le limon, il y a souvent un peu de sable et un peu d’argile. Par exemple encore, les argile sont en proportions plus ou moins importantes, tant que parler de sol argileux sans plus de précision, est souvent trompeur si on, ou parle à qelqu’un(e) qui, n’a que l’expérience que d’un certain taux d’argile sans avoir conscience de l’existence de qu’impliquent les autres taux d’argile. Ces aspects ont déjà été abordés, mais pas encore résumés ni expliqués comme ça.

Ça caractérise bien la texture du sol, qui indique comment le sol peut se travailler. Les outils à utiliser, les moments de l’année et les précipitations du moment, sont spécifique pour chacun.

Mais il y a aussi la chimie tout court et la chimie organique du sol. Par exemple dans certaines régions montagneuses, le limon et le sable sont plus fréquents que l’argile (les argiles se déposent vers les avals des fleuves), cependant le sol peut‑être qualifié de podzol au lieu de limon, des podzols par exemple décrits comme « pauvres » et acides (pauvres entre guillemets, vu les forêt de résineux qui peuvent y pousser, qui cependant n’expliquent pas seuls à expliquer l’acidité du sol). Il faudrait défricher cette question des chimies des sols, comment les décrire sous ce jour, parce que cet aspect va déterminer l’amendement à ajouter au sol.

Cette dernière question semble moins souvent couverte, déjà que celle de la texture peut l’être de manière ambiguë, surtout avec les sols argileux. Il peut y avoir aussi une relation entre les deux, par exemple les sols argileux semblent généralement plutôt acides (ce qui ne dit encore pas tout), mais pas toujours, par exemple les limons peuvent être acide ou peu acide et en théorie, les sols argileux basiques devraient exister, comme il semble qu’il existe des argiles calcaires qui réagissent au vinaigre.

— Édit du 2025-05-12 —

Un site ayant l’air sérieux, avec beaucoup d’informations : Espaces verts — documentations techniques (cfppah.free.fr/). Découvert en arrivant sur cette page : Le sol (cfppah.free.fr).

Les zinnias, il y en a de toutes les couleurs, vraiment toutes les couleurs qu’on peut aimer.

Les végétaux peuvent présenter des signes de carences, non pas parce que le sol est carencé, mais à cause d’avoir trop froid. Par exemple un pied d’aubergine qui a trop froid, peu présenter des signes de carences en azote, même si le sol n’en manque pas. Ça doit dépendre des espèces.

Contrairement à la cendre de bois, la cendre volcanique est souvent acidifiante.