Jardinage : supports de culture et cultures

Quand les pois arrivent à maturité, la peau de la cosse ne fait pas que virer au vert‑jaune voir au jaune, elle devient plus fine aussi et plus facile à ouvrir. Les pois à l’intérieur, passent également du vert à un vert‑jaune, au moins pour la variété que j’ai semé, parce que la couleur des pois à maturité n’est pas la même selon les variétés ; il faut se souvenir de la couleur qu’avaient les pois semés, qui sera la couleur des pois à maturité.

Je me demande juste jusqu’à quel point il faut les laisser sur les pieds avant de récolter. En tous les cas, le jaunissement des pieds me semble normal, comme les gousse continuent à mûrir.

Les pommes de terre Monsalisa me semblent trop fragiles, je n’en referai plus. En plus d’être sensibles aux attaques fongiques, comme toutes les pommes de terre, elle me semble être sensibles à ce que je crois être un virus, mais j’ignore lequel.

Les feuilles de salsifis ont l’allure de feuilles de jeunes poireaux, mais n’en ont pas le goût. Le salsifis a un goût étonnamment neutre, pour une astéracée. Mais peut‑être que son goût deviendra plus marqué par la suite, je n’ai fait que goûter des salsifis pas très grand, récoltés en éclaircissant.

C’était le 9 Mars, les pois ont été récoltés le 29 Juin (aujourd’hui ou formellement, hier), soit environ 110 jours après le semis.

La récolte est faible : 922 g qui ont donné 633 g de grain, répartis en 519 g de grain vert et 114 g de grain beige (la couleur, pour cette variété) à complète maturité.

Les grains à complète maturité ont une taille variable, les grains verts ont une taille plus régulière et sont plus gros que les grains à complète maturité. Je vais faire un test de conservation des grains vert en saumure. Les grains à complète maturité, s’il y en avait assez, pourrait être gardé comme pois sec, mais il y en a peu, je garde tout pour les semer l’année prochaine. Je garde une partie des grains verts de côté, pour voir ce qu’ils deviennent en séchant.

Les cosses deviennent jaune légèrement transparentes. La cosse jaunit avant que le grain ne soit à complète maturité et la maturité n’arrive pas en même temps pour toutes les cosses. La légère transparence fait qu’on voir si le grain est vert à l’intérieur, sans même ouvrir la cosse.

Au delà du jaunissement, la cosse jaune peut tellement sécher qu’elle est comme du papier. Après assez longtemps, elles peuvent s’ouvrir spontanément. C’est en voyant une cosse qui s’était ouverte sur un pied, que j’ai compris qu’il ne fallait pas que je tarde à récolter.

Peut‑être est‑il possible de laisser les cosses s’ouvrir en les laissant sécher assez longtemps après les avoir récolter. C’est ce que je testerai avec une seconde récolte plus tard cette année.

La récolte est faible, mais après avoir mis les plants coupés au compost, j’ai trouvé que ça ne faisait un volume de matière végétale, plutôt faible, pour la longueur de la ligne. De plus, les variétés naines sont peu productive comparées aux variétés à rame, mais sans que je ne sache dans quelle mesure. J’ai vérifié si les grains à complète maturité ont bien la même taille environ que ceux utilisés pour le semis, comme il m’en restait un peu, et ça correspond.

Je ne sais plus à quelle date, une nouvelle ligne parallèle a été semée, avec des grains par deux. Je crois qu’il faudrait même faire trois lignes comme ça, espacées d’environ 10 à 15 cm. C’est trop tard pour le tenter cette année.

Pour récolter, j’ai coupé les pied en laissant les racines dans le sol, pour qu’elles apportent de l’azote aux carottes qui vont être semées bientôt à leur suite. Je détachais les cosses des pieds coupés.

Je ne sais pas ailleurs, mais chez moi les prévisions saisonnières indiquent pour la seconde moitié de Juillet des températures qualifiées « de saison » et une pluviométrie qualifiée de « humide » … ouf.

Je crois que l’avoine sera bientôt bonne à récolter. Certains grains sont déjà mûrs, mais pas tous, certains sont encore mous. Les pieds ont soudainement tous jaunit en même temps, et la paille a pris une belle couleur ambrée.

Je pense la récolter dans une semaine ou une dizaine de jours ; en tous cas avant la seconde moitié de Juillet, qui sera peut‑être pluvieuse. Il faut en effet récolter le grain quand il est sec.

Initialement, je pensais que la récolte aurait lieu en Août, je suis surpris de découvrir que je vais la faire dans la première quinzaine de Juillet.

J’ai comparé la taille de quelques grains mûrs à ceux des grains semés, comme il m’en restait un peu, et c’est OK, les tailles des grains me semblent les mêmes.

Les panicules étaient apparus un peu avant début Juin, il y a deux semaines environ, elle était encore en fleur et n’avait pas de grain. Ça va vite quand elle approche de la maturité.

L’avoine avait été semée le 25 Février. Je crois que l’année prochaine je tenterai un semis un peu plus tôt, aux environ de 10 Février, pour épargner à l’avoine les coups de chaud de la fin‑Juin. L’avoine n’aime en effet pas la chaleur et préfère le frais. Comme expliquer il y a quelques mois, il ne faut cependant pas semer l’avoine trop tôt, à cause des risques de gel. Les pousses supporte les gels jusqu’à -2 ℃, en dessous, ça peut faire des dégâts.

Quand ils ont chaud, les pois fleurissent trop tôt, à un moment où ils ne sont pas encore à leur taille habituelle.

Je crois avoir remarqué que les feuilles de marronnier, font un bon terreau. Je dis bien un terreau, pas un compost, la différence étant que le terreau apporte surtout une texture tandis que le compost apporte surtout des nutriments aux végétaux. Je ne sais pas ce qu’il en est de la feuille de marronnier pour le compost, et même pour le terreau, je dois encore le confirmer à plusieurs endroits avant d’être sûr. Pour le moment, j’ai remarqué dans des coins de forêts, une terre meuble et aéré sur quelques centimètres de profondeur, et c’était au pied et aux environs de grands marronniers.

Je crois avoir aussi remarqué que les feuilles de noyer sont peut‑être profitables aux plantes cultivées dans les jardins, mais là encore, je dois confirmer par d’autres observations. Pour le moment, j’ai remarqué que trois pieds de pommes de terre et deux choux poussant au pied d’un petit noyer, se portent beaucoup mieux que les autres. Chose miraculeuse aussi, ces deux choux n’ont pas du tout été attaqués par les limaces alors qu’elles ont massacré tous les autres. Je crois pour le moment que c’est un effet du noyer, parce que les pommes de terre ont plutôt tendance à moins bien se porter quand elles ont de l’ombre, alors je crois que quelque chose apporté par le noyer, compense. Les pommes de terre qui poussent sous le noyer ont fait plus de feuilles, n’ont pas (ou peu) de mildiou malgré plusieurs feuilles quasiment au contact du sol.

Je sais que le saule a la réputation de faire du bon terreau ou du bon compost, mais je n’ai pas l’impression de l’avoir remarqué en pratique pour le moment. Je continue ces observations quand‑même.

L’avoine a une durée germinative de 2 ans, la même durée que les pois.

Il vaut alors mieux semer l’avoine tous les ans, pour être sûr d’avoir des graines viables.

Je suis surpris par ce que je viens de lire :

La page : L’avoine cultivée (viagallica.com).

Je me demande si des semences d’avoine peuvent vraiment supporter cette température et garder leur capacité de germination après ça.