Jardinage : supports de culture et cultures

Je le rapporte même si ça n’a pas marché : aujourd’hui j’ai essayé de couper les touffes d’herbe avec un long couteau à pain. C’est efficace pour couper l’herbe sans risquer de la faire venir avec les racines, pour couper une plus grande longueur et pour ramasser certaines touffes aux feuilles un peu dures, mais c’est plus épuisant que d’arracher à la main, ça n’est même pas vraiment plus rapide et ça marque trop le point de prélèvement ; c’est coupé trop à raz du sol, ce qui laisse une trace que je n’aime pas, tandis qu’arracher à la main, ne laisse pas de trace, ça semble plus naturel.

Pour le moment, pour récolter de l’herbe, je n’ai pas mieux à suggérer que d’arracher à la main.

Je ne fais que mentionner ce long document que je n’ai pas encore lu, à propos de l’herbe coupée en remplacement du fumier : Potentiel d’utilisation de coupes d’herbe de prairie temporaire pour la fumure en système de grandes cultures biologiques sans bétail (agridea.ch) [PDF], 2016.

Je crois déjà sentir que 60 Kg par 100 m², ne seront peut‑être pas assez. J’en ai fait pour le moment un tas d’un peu plus de 95 Kg, et à la vue du volume du tas, je pressens que ça couvrirait juste assez 60 à 80 m² environ.

Je parles peut‑être trop vite, la réponse sera connue fin‑Février de l’année qui vient bientôt. À ce moment là, je confirmerai ou corrigerai.

Comme pour les feuilles d’arbre, il me semble que mesurer en volume serait plus fiable que mesurer en poids. Aujourd’hui, un volume d’herbes récoltées là où il restait de la rosée, pesait 10 Kg, tandis qu’un même volume d’herbes récoltées là où le Soleil donnait directement et où il n’y avait plus de rosée, pesait 7 Kg.

Le premier gel arrive. Dans ma région il est prévu -2 ℃ dans la nuit du 30 au 31 Octobre (dans la nuit de Mercredi à Jeudi prochains).

Il n’y a pas que la moutarde des champs qui s’est resemé toute seule, la moutarde noire aussi, et même plus encore. En fait, des pousses que je croyais être des pousses de moutarde des champs s’avèrent être des pousses de moutarde noire.

Un pied de chicorée transplanté puis coupé après la récolte des graines, mais pas déraciné, a repoussé et fait une fleur.

Les pieds de bette transplantés puis coupés après la récolte des graines aussi, et non‑déraciné, ont repoussé mais sans fleurir. La bette serait‑elle plus vivace que bisannuelle ?

Les plantes transplantées se sont bien ressaisie avec l’arrivée de la pluie, assez pour que je puisse y faire une petite récolte, de même que les moutarde qui se sont resemé toutes seules, permettent une petite récolte aussi.

La première récolte de plante sauvages cultivées, aura donc eu lieu cette année, sans attendre l’année prochaine ; mais une petite récolte.

C’est le bon moment pour le ramassage et l’épandage des feuilles de peuplier. Elles ne sont pas toutes encore tombées, mais plus de la moitié quand‑même.

La feuille de peuplier est moins dense que la feuille de marronnier. Un sac bien plein de feuilles de marronnier, pesait typiquement 6 Kg, tandis qu’un sac bien plein de feuilles de peuplier, pèse typiquement 4 à 5 Kg.

Il faut compter environ une heure pour remplir et épandre deux sacs de 4 à 5 Kg. Comme c’est moins éprouvant que l’herbe, il est possible d’en faire 6 à 8 dans une journée sans trop se casser le dos.

L’épandage de feuilles de peuplier s’est fait à raison de 12 Kg minimum par 100 m², arrondi au contenu des sacs. Bien que les feuilles de peuplier se compostent facilement, il ne faut pas en mettre trop si des feuilles de marronnier ont été épandues avant, afin de ne pas épuiser l’azote du sol ; si du vert pousse sur la surface d’épandage, le risque est moindre, à condition que le vert ne soit pas coupé ou retourné avant que les feuilles aient bien commencé à se dégrader (un mois au minimum, plus quand il fait froid) : le vert qui pousse, piège de l’azote, qui sera restitué plus tard, quand il sera coupé ou incorporé sur une faible profondeur.

La feuille de peuplier est épandue pour nourrir le sol (avec les autres apports), pas pour améliorer sa texture.

Quand tous les épandages de matière végétale ont été faits, l’éventuel (*) épandage de cendre peut avoir lieu, mais il est préférable de patienter pour réunir deux conditions : que la matière végétale épandue ait commencé à se dégrader (pour que la cendre ne perturbe pas trop cette dégradation) et que le temps soit sec le jour de l’épandage (pour faciliter l’épandage) et pluvieux le lendemain (pour que la cendre ne puisse pas être balayée par le vent des jours suivants).


(*) Seulement s’il a été diagnostiqué un manque de potassium et à éviter de renouveler. La cendre est comme un médicament pour le sol : pas sans raisons et pas sans suivre la posologie.

Même avec les repousses de l’avoine, je constate encore l’inhomogénéité du sol.

Les Cheyenne germent visiblement plus que les Monalisa.

Le laiteron aussi, s’est bien resemé tout‑seul.

Comme quand je vois du laiteron, j’ai parfois l’impression de voir du colza (la texture visuelle de la surface des feuille, je crois), j’ai noté que le colza, lui, ne s’est pas resemé. Je crains que les graines produites cette année ne germeront pas plus que celles récoltées il y a deux ans. Il doit y avoir quelque chose avec le colza. Peut‑être que les colza cultivés dans les champs sont tous hybrides (souvent, les hybrides font des graines qui ne germent pas).