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Jardinage : supports de culture et cultures
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Mer 23 Oct 2019 11:17
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
D’après la même source, les pousses d’herbacées contiennent plus d’azote et de sucre que les herbacées avancées, surtout au stade de la floraison et après.

La décomposition des herbacées à un stade avancés, consomme plus d’azote qu’elle n’en apporte. Il faut donc comprendre que les herbacées à un stade avancés sont à mettre dans le même panier que les végétaux ligneux.

Une bonne partie de l’apport que j’ai fait, était constitué d’herbacées à un stade avancé, mais par chance, des grains d’avoine tombés pendant la récolte de début Juillet, on fait plein de pousses d’avoine et beaucoup de barbarée poussent, ce qui fera un apport de végétaux non‑ligneux au printemps prochain sur cette zone.

La même source dit aussi qu’il faut compter trois à quatre semaines pour que le compostage au sol de végétaux non‑ligneux, soit bien entamé. Mais dans certains cas particuliers, ce n’est pas possible. Je reviendrai sur un cas particulier plus tard.

Pour que le compostage au sol se fasse bien, il faut qu’il y ait de l’oxygène, donc que l’enfouissement ne soit pas trop profond. Ce n’est pas toujours possible, si le sol doit être ameubli et nettoyer en même temps, parce que ce n’est pas possible à faire sans retourner un peu. Disons alors qu’il faut peut‑être au moins faire attention à ne pas le tasser. Il faut aussi que les végétaux ne soient pas laissés en surface pour qu’ils ne sèchent pas ou ne restent pas secs. Mais ça ne devrait pas être un problème pour les apports qui vont passer l’hiver au sol, ils vont être largement imbibés d’eau.

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Mer 23 Oct 2019 20:54
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Un peu moins de 16 Kg de bois vert, 15 Kg 900 je penses, que j’ai brûlé pour mesurer, ont donné 318 g de cendre. Un poids de cendre donné, provient donc d’environ 50 fois le même poids de bois vert.

L’apport recommandé en cendre dans un jardin, varie de 70 à 100 g au m², ce qui correspond donc à la cendre produite par 3 Kg 500 à 5 Kg de bois vert, par m².

Les un peu moins de 16 Kg de bois vert mentionnés plus haut, remplissait entièrement un grand sac Ikea, pour donner une idée du volume.

Les 100 g de cendre par m² me semblent beaucoup (5 Kg de bois vert), les 70 g (3 Kg 500 de bois vert) me semblent plus crédibles.

[…]

Peut‑être même moins que 70 g par m². J’ai nettoyé un espace de 150 m², ce qui n’était ni des feuilles, ni des branchettes ni quelques morceaux que j’ai gardé, ont donné après avoir été brûlé, environ 5 Kg 950 de cendre. La surface était entièrement couverte de buissons serrés et s’étouffant entre eux, c’est à dire une densité quand‑même assez importante. Il serait peut‑être peu naturel de faire un apport correspondant à plus que ce fouillis déjà dense. 5 Kg 950 de cendre sur 150 m², correspondent à 39 ou 40 g/m². Si j’étale sur 100 m² ces 5 Kg 940 de cendres produites à partir d’une surface de 150 m², ça correspond à 59 ou 60 g/m². Je vais me contenter de cette valeur, une valeur au delà, même le taux de 70 g/m² précédemment envisagé, me semble trop pour correspondre à quelque chose de naturellement présent sur ou dans un sol. Je vais quand‑même opter pour ces 59 ou 60 g/m² plutôt que pour 39 ou 40 g/m², parce qu’une partie non‑négligeable quand‑même n’a pas été brûlée, alors la quantité de cendre qui aurait été produite si tout avait été brûlé, serait supérieure à 39 ou 40 g/m² quoiqu’il en soit.

Je ne sais pas d’où vient cette fourchette allant de 70 à 100 g/m² qu’on peut lire partout, elle me semble ne reposer sur rien et surtout être trop élevée, même sa borne la plus basse.

La cendre sera répandue après que les feuilles de peuplier l’auront été, mais l’appréciation du résultat ne pourra être faite que l’année prochaine.

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Jeu 24 Oct 2019 10:44
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les limaces aiment trop la bourse à pasteur pour la laisser tranquille. Toutes les pousses de bourse à pasteur ont été dévorées par les limaces. Je penses qu’elles reprendront, mais c’est tard.

Je n’ai malheureusement pas put en récolter des graines cette année, faute de temps et d’occasion. Cette culture ne pourra pas être retentée avant deux ans, en 2021, si encore j’ai une occasion d’en récolter assez de graines l’année prochaine.

Les pousses de radis fourrager, sur la même ligne, n’ont pas été ravagées par les limaces, c’est intéressant à noter.

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Jeu 24 Oct 2019 10:49
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les choux raves se plaisent décidément bien en cette saison, leurs bulbes continuent à grossir. Malheureusement, il n’y en a que quelques pieds, peu avaient levé (et il y a eu du vol).

C’est peut‑être une culture à faire tardivement pour lui épargner de devoir traverser l’été, une saison qui ne lui convient pas du tout.

J’essaierai de nettoyer la terre sans toucher aux choux raves, pour voir comment ils passent l’hiver et reprennent au printemps. S’ils peuvent être semés tard, par exemple pendant la deuxième quinzaine d’Août, pour être récolter au printemps, ça peut être intéressant, aussi intéressant que les pommes de terre mais pour une récolte précoce dans l’année.

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Jeu 24 Oct 2019 11:02
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour l’année prochaine, je vais tenter des semis sous couvert d’herbes que je provisionne actuellement. Je dois en dire plus pour donner le contexte et expliquer la pertinence de cette expérience.

Le contexte est une terre totalement impropre à la culture (d’après des essais de cultures qui y ont été faits cette année), dont j’avais déjà parlé. Elle n’a pas vu pousser d’herbacées depuis plusieurs décennies et était totalement couverte de buissons serrés.

La décomposition de la matière ligneuse et l’absence d’apport naturel, on fait que ce sol est excessivement pauvre en azote.

La texture du sol le rend impossible à travailler, quelque soit son taux d’humidité. Il est excessivement difficile d’y faire même des sillons et la terre, même en couche pas trop épaisse, est difficile à traverser pour des jeunes pousses.

Il faut donc pour cette terre, une couverture des semis qui ne soit pas la terre elle‑même et un apport en azote. Pour cela, les semis seront recouvert d’herbes coupées qui protégeront les graines, garderont de l’humidité et apporteront de l’azote avec leur décomposition.

La couverture d’herbes coupées se fera à raison de 60 Kg (poids frais pendant la récolte de l’herbe) au moins par 100 m².

Ce n’est pas parfait, parce que dans l’idéal l’herbe devrait déjà avoir commencé à composter. En couverture des graines, elles ne commencera à vraiment composter que peu après les levées. Ce n’est pas idéal, mais il n’y a pas d’autres solutions.

Si ça marche, ce sera un petit miracle.

Cette expérience est importante, parce qu’elle ne suppose pas de travail du sol lui‑même, ce qui est une contrainte avec les sols très argileux ou les sols encombrés de racines. Elle suppose aussi un sol pauvre en azote, ce qui est souvent le cas de zones encombrés de buissons car abandonnées comme conséquence de l’exode rurale ; il y a beaucoup de telles zones, et même à proximité des villes, c’est le pourquoi de la pertinence de cette expérience.

Le sol sera balayée pour retirer toute la matière ligneuses, pas seulement les branchettes, aussi les feuilles. Cette matière ligneuse ne doit pas rester sur le sol, sinon sa décomposition va absorber tout l’azote qui sera apporté par les herbes coupées.

Le résultat ne sera connu que l’année prochaine.

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Jeu 24 Oct 2019 11:36
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Je crois avoir remarqué que les haricots résistent mieux au manque d’eau que les pois. Je ne dis pas qu’ils poussent bien même s’ils manquent d’eau, je dis seulement que le manque d’eau leur est moins fatal.

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Jeu 24 Oct 2019 11:41
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le manque d’azote est presque aussi grave que le manque d’eau. C’est le paramètre le plus limitant après l’eau. Si un sol manque d’azote, il est inutile et même assez difficile sans moyens techniques, de savoir si le sol manque de certains nutriments, parce que les plantes n’arrivent même pas à un stade où ce bilan serait possible.

Ce n’est pas sans raisons qu’on entend si souvent parler d’engrais azoté dans l’agriculture.

Il est important de savoir le plus tôt possible, si un sol est suffisamment pourvu en azote. Pour cette raison, je crois qu’il faudrait toujours cultiver au moins quelques pieds de pois, puis plus tard, quelques pieds de haricots. Les haricots plus tardivement, parce qu’ils ne sont pas adaptés aux semis précoces.

Si les pois et les haricots parviennent à un stade assez nettement plus avancé que les autres cultures qui semblent rester bloqués, c’est que la cause est le manque d’azote, probablement pas autre chose. En cas de grave manque d’azote, les cultures peuvent même rester bloquées au stade des deux feuilles initiales ou faire à peine une ou deux véritables mais restant petites puis rester ainsi jusqu’à trois mois environ avant de totalement disparaître. C’est ce que j’ai constaté cette année.

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Jeu 24 Oct 2019 12:31
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
En marge, pas dans un jardin, je teste la culture du coprin chevelu, qui ne doit pas être confondu avec le coprin noir d’encre qui est toxique.

J’ai vu de ces coprins pousser au bord du jardin à la terre limoneuse. En 24h à peine, des chapeaus se sont liquéfié, leur manière de libérer leurs spores noirs.

J’ai récupéré trois de ces chapeaux en cours de liquéfaction, ai mélangé le tout dans un bol de marc de café et ai répandu ce bol avec les spores sur une couche épaisse de marc de café au fond d’un cageot en plastique. Cette opération a été réalisée Dimanche 20 Octobre.

Nous somme le Jeudi 24 Octobre et je ne vois pas de développement de mycélium pour le moment.

Je vaporise régulièrement de l’eau dessus pour maintenir l’humidité.

S’il finit par se passer quelque chose, j’en parlerai.

Le coprin chevelu doit être consommé ou plus 3 à 4h après sa récolte, raison pour laquelle j’ai trouvé intéressant de tenter de le cultiver, parce qu’il n’est pas envisageable d’en récolter pendant une long trajet d’exploration et que l’avoir en culture chez soi est le moyen le plus sûr de le cuisiner immédiatement après récolte.

Note : le pied du coprin chevelu ne se cuisine pas, seul son chapeau est bon, son pied étant réputé trop ligneux.

Normalement, seuls les champignons non‑mycorhiziens peuvent être cultivés de cette manière, les champignons mycorhiziens nécessitant les racines d’un arbre hôte. J’ignore si le coprin chevelu est mycorhizien ou pas ; je suppose que non, comme il peut pousser dans les près assez frais et humides. Mais même s’il n’est pas mycorhizien, ça ne garanti pas qu’il se plaira dans le cadre et le substrat où j’essai de le cultiver.

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Jeu 24 Oct 2019 21:26
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Pour l’année prochaine, je vais tenter des semis sous couvert d’herbes que je provisionne actuellement. […]


Il faut environ une heure pour « ramasser » 8 à 9 Kg d’herbe. C’est assez épuisant et éreintant, il ne faut pas espérer en « ramasser » plus de 20 à 25 Kg par jour (une après‑midi ou une matinée). Avec une marge de sécurité, il faut donc compter trois jours pour provisionner l’herbe nécessaire à 100 m² (60 Kg minimum par 100 m², poids frais).

Je mets ramasser entre guillemets, parce qu’il faut arracher l’herbe — sans les racines. Aujourd’hui j’ai tenté de le faire à la cisaille, mais ça ne marche pas, l’herbe plie et passe entre les deux lames et s’il y en a beaucoup, ça bourre et ça ne coupe pas plus. Il faudrait qu’il ne puisse y avoir aucun espace entre les deux lames pendant leur superposition durant le mouvement de ciseaux ; mais ce n’est pas possible avec des lames longues comme celle des cisailles qui font que même un peu de jeu dans l’axe autour duquel elles tournent, laisse un jour suffisant pour que l’herbe plie et passe entre les deux. Les lames des barres de coupe agricoles, sont courtes et glisse l’une contre l’autre dans un mouvement de vat‑et‑vient plutôt que dans un mouvement de rotation. J’ignore s’il est crédible de mettre en œuvre le même principe pour un outil manuel.

Je tenterai autre chose demain, mais je ne dis pas quoi parce que je suspecte que ça ne marchera pas mieux. Si ça marche, je le dirai, si je n’en reparle pas, c’est qu’il n’y a pas d’autre option que d’arracher l’herbe d’une ou deux mains.

Pour rappel, il faut de l’herbe qui ne contient pas de plantes à l’état ligneux ou qui ont atteint le stade de la floraison ou des graines. Mieux vaut aussi de l’herbe au sens courant du mot, de fines feuilles de graminées plutôt que les grandes feuilles de certaines autres herbacées, pour que les germes des graines puissent trouver un chemin au travers de la couverture.

Il faut prévoir un moyen de protéger l’herbe provisionnée, du vent et de la pluie, jusqu’au printemps (Février au plus tôt).

Cette technique d’une couverture d’herbe sur les semis, ne sera probablement utilisée que pour le démarrage de ce sol, pas les années suivantes, mais je ne peux pas l’avancer comme une certitude pour le moment.

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Ven 25 Oct 2019 18:24
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Il y avait une erreur dans mes pensées, une confusion, dont je ne sais pas si je l’ai faite à l’écris ici.

Je clarifie quoiqu’il en soit.

Deux familles importantes de plantes, ont un rapport particulier à l’azote : les brassicacées et les fabacées. Les brassicacées pièges beaucoup d’azote du sol, les fabacées sont l’unique famille ayant la capacité de récupérer l’azote de l’air.

Toutes les deux sont réputées pour leur rapport à l’azote, mais il n’est pas le même. Les brassicacées ont besoin qu’il y ait de l’azote dans le sol, pour pousser, s’il y en a, elle en immobilise une grande partie dans leur matière végétale, cette azote étant restitué par le compostage, de préférence sur le sol même. Les fabacées peuvent pousser même sur un sol pauvre en azote.

[…]

Les capucines aussi, sont arrivées au stade de plusieurs feuilles, même si elles aussi ont mal poussé. Pourtant les capucines ne sont pas des fabacées, se sont des tropaeolacées (*).

Existe‑t‑il un rapport entre les tropaeolacées et l’azote comparable à celui qu’il y a entre l’azote et les fabacées ? À moins que les capucines aient simplement des besoins en azote plus faibles que les autres herbacées ?

En marge, je ne tiens pas compte de la tentative avec les pommes de terre : elles aussi ont atteint le stade de plusieurs feuilles même si elles ont mal poussé, mais comme il est possible qu’elles aient surtout poussé en utilisant la réserve du tubercule, je n’en tiens pas compte pour faire un bilan de l’état de ce sol.


(*) Voir : Tropaeolum majus L., 1753, capucine à grandes fleurs (inpn.mnhn.fr).

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