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Jardinage : supports de culture et cultures
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Mar 22 Oct 2019 09:33
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le colza est un hybride naturel entre le chou (Brassica oleracea L.) et la navette (Brassica campestris L.).

Je ne connais pas la navette et je ne savais pas que le chou est une espèce naturelle.

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Mar 22 Oct 2019 10:28
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Comme déjà mentionné, les brassicacées ne font pas de mycorhize. Une explication possible à cette absence de mycorhize, est que les brassicacées se défendent contre des ravageurs et des maladies fongiques, avec des composés non‑sélectifs.

Ces composés existent dans la plante sous forme de précurseurs, des glucosinolates (GSL), dégradés en isothiocyanates (ITC) par des enzymes myrosynase.

La teneur en glucosinolates varie selon l’espèce, la partie de la plante, son stade de développement et la nature du sol.

Ce sont surtout les isothiocyanates qui seraient active contre les espèces fongiques, les glucosinolates n’en seraient que des précurseurs.

Des enzymes myrosynase sont présentes dans l’intestin des mammifères et les isothiocyanates sont volatiles ; je me demande alors si ce ne serait pas de là que viennent les gazes qu’on peut avoir après avoir dégustés du chou et d’autres brassicacées.

Des enzymes myrosynase sont présentes dans la plante aussi, mais pas localisé comme les glucosinolates, si bien que le précurseur et l’enzyme ne se rencontrent que quand la plante est hachée / broyée.

Ces enzyme peuvent voir leur activité augmentée par une chaleur modérée ou une présence modérée de vitamine C, mais être aussi inhibée par une chaleur plus importante comme la cuisson ou une trop forte concentration en vitamine C. Ceci signifie que les GSL peuvent rester intacte si on cuit par exemple des feuilles de chou entière et qu’elles seront dégradés en ITC dans le chou en lamelle qu’est la choucroute. Bref, le mode de préparation des brassicacées, change quelque chose. La présence de chose comme du jus de citron dans l’accompagnement, et sa quantité, peut aussi y changer quelque chose.

Si les brassicacées se défendent contre les champignons au point que ce soit la raison pour laquelle elles n’ont pas de mycorhize, il faut peut‑être se demander si leur culture n’a pas un potentiel négatif sur les mycorhizes des cultures suivantes.

Ces composés leur serve aussi à se défendre contre certains insectes. Visiblement pas contre tous, comme les moutardes noires et les colzas que j’avais transplanté cette année, ont été attaquées par des pucerons gris.

Les brassicacées sont autant une famille à part que le sont les fabacées.

Voir :


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Mar 22 Oct 2019 13:12
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le binage autour des pieds des cultures, peut aussi servir à gêner les activités des insectes détruisant les cultures.

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Mar 22 Oct 2019 13:20
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour faire des graines, afin qu’une variété ne dégénère pas, il est conseillé de faire au moins de 30 à 50 portes graines. Voir : La production de semences de brassicacées (agrobioperigord.fr) [PDF].

C’est beaucoup. Ça explique peut‑être pourquoi les graines sont faites par des grainetiers depuis longtemps. Faire 50 portes graines pour faire des graines vendues, c’est rentable, mais réserver 50 pieds pour en faire des portes graines pour faire ses propres graines, c’est moins rentable. 50 carottes réservées comme porte graines, c’est déjà beaucoup, 50 betteraves ou 50 choux, c’est carrément plus que la récolte pour une personne.

Je pensais à dix fois moins, trois à cinq portes graines environ selon la production de graines pour un pied. Je vais faire avec trois à cinq quand‑même, je verrai bien avec le temps. Ajouter de temps en temps des graines de variétés sauvages, pourrait peut‑être remédier au problème, mais à condition d’accepter de cultiver des variétés proches des variétés sauvages. Sinon, simplement continuer à acheter les graines.

La distance de sécurité pour préserver une variété, est importante aussi : de 500 m à 3 Km ! Voir : même source que plus haut. Une telle distance est simplement impossible à moins d’être dans un lieu nettement isolé. Et comment savoir qui cultive quoi dans un jardin dans un rayon de 3 Km ? (c’est à dire un diamètre de 6 Km !) Ou alors il faut trouver un moyen d’isoler les portes graines de l’environnement.

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Mar 22 Oct 2019 13:33
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
En résumé, soit on achète ses graines, soit on fait une grande exploitation de milliers de pieds, soit on y apporte de temps de temps des graines extérieures voir sauvages mais en acceptant encore une dérive permanente de la variété, à moins qu’une variété intéressante ne se fixe quand‑même dans ces conditions.

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Mar 22 Oct 2019 14:09
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Des espèces dont le cycle est de moins d’un an mais qui ont besoin de passer l’hiver pour faire des graines, sont appelées bisannuelles.

Par exemple un radis d’hiver semé en automne qui fait des graines en Juin de l’année suivante, est appelé bisannuel. Je trouve cette utilisation du terme, mal‑appropriée et trompeuse.

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Mar 22 Oct 2019 15:25
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les minéraux oxydés, sont plus facilement assimilables par les plantes. Cette oxydations peut se produire dans le sol pendant le compostage de matière végétale fermentescible, la fermentation mettant en œuvre l’oxygène. Voir : Les engrais verts, un outil pour le bon fonctionnement du sol (agrobio47.fr) [PDF]. Mais il n’est pas précisé comment cette fermentation qui consomme de l’oxygène présent dans le sol, oxyde les minéraux du sol dans le même temps ; je suppose que ces minéraux sont mis en œuvre aussi, pendant la fermentation.

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Mer 23 Oct 2019 00:15
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les azotes organiques sont moins lessivables que les azotes minéraux.

L’azote organique, ce sont les composés azotés contenu dans les débris de plantes.

Ça ramène encore une fois la question de la minéralisation.

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Mer 23 Oct 2019 09:33
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Quand dans la littérature agricole, il est question d’unité d’un fertilisant, il faut comprendre 1 Kg de l’élément chimique pure. Par exemple une unité d’azote, c’est un kilo d’atomes d’azote. Comme l’azote n’est jamais seul (idem pour les autres éléments comme le potassium, le phosphore, le soufre, etc), il faut appliquer une conversion d’après la proportion d’élément pure contenu dans une certaine quantité d’apport. Par exemple si 3 Kg de potasse contiennent 1 Kg d’atomes de potassium (exemple fictif, je ne connais pas le taux), on dira que pour apporter une unité de potassium, il faut apporter 3 Kg de potasse. Le taux de conversion est une caractéristique des apports.

Voir : Larousse Agricole, édition 2002, page № 258 (larousse.fr).

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Mer 23 Oct 2019 09:56
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
D’après le lien plus bas, un bon exemple d’apport d’engrais vert peut être 500 Kg à 1 t de végétaux non‑ligneux secs par hectare (10 000 m²), ce qui fait 5 à 10 Kg pour 100 m². Pour le séchage des herbacées, j’ai déterminé jusque maintenant un poids sec variant de 13 à 43 % du poids frais, mais ce sont des extrémités, le plus typique varie de 18 à 23 % du poids frais. Après conversion du poids sec en équivalent poids frais, ça donne donc 22 à 55 Kg d’herbacées fraîches pour 100 m².

C’est assez dans l’ordre de grandeur des apports dont j’ai parlé : l’apport a été finalement de 73 Kg d’herbacées fraîches (les apports de feuilles de marronniers et les futurs apports de feuilles de peuplier, ne sont pas comptés). C’est rassurant, l’estimation a été crédible. Pour rappel, j’avais simplement estimé l’apport d’après d’une part le poids de récoltes déjà faites à cet endroit et d’une autre part, un ajout localisé et sélectionné en proportion de la surface (estimée) sur les zones carencées.

Apporter N Kg de matière fraîche là où N Kg ont été récolté et ajouter autant en proportion là où il y a carence (avec choix de l’apport selon la carence), semble être une heuristique aussi bonne que simple, au moins en accord avec la source plus bas. Pour rappel, la plus ou moins cartographie des carences avait été faite d’après la culture de l’avoine.

Pour la conversion entre poids sec et poids frais, considérer que le poids sec est entre 18 et 23 % du poids frais, soit 20 % du poids frais (un cinquième) en moyenne, devrait être raisonnable.

Voir : Les engrais verts, un outil pour le bon fonctionnement du sol (agrobio47.fr) [PDF].

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