Jardinage : supports de culture et cultures

L’inuline peut provoquer des flatulences. Pour l’éviter, il est recommandé de ne pas dépasser 20 g d’inuline par jour et par personne. Si comme d’après une source, le topinambour contient bien 10 % d’inuline, alors il faudrait ne pas dépasser 200 g de topinambour par jour et par personne.

Autre chose toujours sur les topinambours : s’ils ont un arrière goût amer, c’est qu’ils ont été récoltés trop tôt (*). J’ai vérifié que quand c’est le cas, il peut suffire de laisser passer quelques jours pour qu’ils perdent cette amertume.

(*) Voir : Topinambour (vegecru.com).

La partie étroite de certains tubercules de topinambour, peut être retirée, elle est souvent dure.

Pour récupérer les pépins de pomme en vu d’un semis, il n’est pas mauvais de laisser les trognons se décomposer un peu. Normalement, un pépin de pomme est protégé contre la moisissure. Si un pépin montre des signes de moisissures dans ces conditions, c’est qu’il est mauvais.

Je me demande s’il ne serait pas préférable de laisser les trognons de coing se décomposer un peu aussi. En récupérant des pépins sur des trognons frais, j’ai remarqué qu’ils sont largement enveloppés d’une matière poisseuse qui ne part pas à l’eau.

Même quand les choux‑fleurs ne font pas de fleur, ils ne sont pas perdus, leurs feuilles sont bonnes, je l’ai testé trois fois. Elles ont un goût proche des feuilles de colza, et même meilleur.

Puisque les feuilles de chou fleur sont bonnes, il n’y a pas à craindre de rater la culture de ce type de chou, il y aura toujours quelque chose à récolter.

Malgré le temps froid, les limaces continuent à grignoter les choux raves qui avait commencé à pousser à la faveur de la fin de l’été. Ils n’auront connu qu’un bref répit.

Étrangement, les feuilles des choux‑fleurs ont été boudés par les limaces, à moins qu’elles ne les aient simplement pas remarqué.

L’année prochaine, je pourrai dire si une rotation dans laquelle le maraîchage suit les céréales, peut protéger contre les limaces.

La zone de maraîchage de cette année, était sauvage l’année d’avant. Mais la zone de maraîchage de l’année prochaine, aura précédemment été une zone de culture d’avoine (celle de cette année).

J’ai bon espoir que les limaces ne soient pas trop friandes d’avoine et qu’il y en aura donc peu sur cette zone, mais je ne pourrai confirmer que l’année prochaine.

L’avoine s’était resemé toute seule et qui avait commencé à pousser quelque temps après la récolte, aura finalement atteint une taille de 50 à 60 cm. Je pense qu’elle n’ira pas plus loin. Je note que sous le temps humide et froid de ces derniers jours, elle a attrapé la rouille. Mais je ne sais pas si ce qui lui a fait attraper la rouille, est surtout l’humidité ou surtout le froid ou la combinaison des deux.

J’ignore si l’avoine n’est vulnérable à la rouille que quand elle est grande ou si elle peut l’attraper quand elle est petite aussi. Si elle peut l’attraper quand elle est petite, alors même sans risque de gelée trop forte, il faudrait quand‑même éviter de semer l’avoine trop tôt à cause de ça.

La terre est un peu plus commode à nettoyer en Novembre qu’au printemps. Je le constate actuellement. Je pense que j’aurais eu la même impression si je l’avais fait en Octobre, mais j’était occupé à autre chose, alors je ne peux pas confirmer.

Début Février, elle est déjà tellement gorgée d’eau qu’elle en est trop lourde. Elle est moins gorgée en Novembre qu’en Février.

Fin‑Février, il y a déjà des risque de dessèchement, comme je l’ai constaté l’année dernière.

Même si faute de mieux, on ne peut pas toujours faire autrement, autant que possible, il est préférable de nettoyer la terre en fin d’année plutôt qu’en début d’année.

Je vais essayer de faire pousser des pacaniers, mais je ne sais pas si ça va marcher.

En fait, j’ignore si la lever de la dormance marche comme pour les noix et les noisettes ; je veux dire que j’ignore si la vernalisation peut lever la dormance des noix de pécan.

Les graines de poireau germent par temps froid, sans problème.

Le 11 Octobre, j’avais extrait des graines de fleurs de poireau. Après extraction des graines, j’avais mis les fleurs de poireau dans lesquelles il restait encore des graines, sur un tas de compost. Il y a quelques jours, j’ai remarqué plein de petites pousses vertes sur le tas de compost. Ces pousses sont celles de monocotylédones, c’est une certitude, et il y a de bonnes chances pour que ce soit des poireau germés à partir des restent de fleurs mis au compost.

Je verrai si ces pousses passent l’hiver et si oui, comment elles se comporteront au printemps.

Idéalement, la matière organique non‑décomposée devrait être mêlée à la terre plutôt en surface, par exemple sur les cinq derniers centimètres, pas plus.

Faute de matériel approprié et devant retourner la terre en plus de l’ameublir, afin d’affiner un nettoyage commencé l’année dernière, j’ai dut enfouir le couvert végétal après l’avoir coupé. Attendre le début de l’année prochaine aurait permis d’enfouir une matière un minimum décomposée, mais remuer le sol tardivement favorise son dessèchement en surface, et ce risque de dessèchement apparaît dès la seconde quinzaine du mois de Février. Il est des cas où une solution optimale en tout point n’est pas possible.

Cependant, deux choses vont peut‑être limiter le risque de résultat décevant. D’abord le terre est ameublie en même temps, elle n’est pas compacte, de l’oxygène est donc disponible pour la décomposition. Ensuite, comme les semis se feront au fond de sillons profonds (bien que les graines seront recouvertes le moins possible), les pousses auront peut‑être quand‑même accès à la matière organique enfouie, via des mycorhizes. Ce pourrait être un troisième avantage à utiliser des sillons profonds, en plus de l’avantage qu’ils ont de faciliter le buttage et d’aider à garder l’eau : celui de permettre de s’accommoder d’un enfouissement de la matière organique.

L’année prochaine, je saurai si une décomposition ce sera quand‑même faites ou pas et si l’enfouissement aura donné des résultats décevants ou pas.

Quand je parle de matière non‑décomposée, je parle d’un couvert coupé juste avant de retourner la terre. La matière végétale ajoutée dans la première quinzaine d’Août, n’était déjà plus visible, apparemment déjà assez décomposée pour se fondre avec le sol ; quatre mois semblent avoir suffit.