Jardinage : supports de culture et cultures

Un goût de réglisse dans les feuilles des petites pousses de maïs.

J’ai goûté une feuille d’une des pousses de maïs du test de germination, avant de les virer. La feuille est dure même toute petite, ça reste de la cellulose indigeste pour les humains, même à se stade ; mais une chose intéressante est un goût de réglisse que j’ai bien distingué et qui persiste après comme avec le vrai réglisse.

Peut‑être serait‑il possible d’en extraire une saveur.

Pour les végétaux, les besoins en potassium sont en partie subordonnés à la consommation d’azote. Plus une plante consomme d’azote, plus elle a besoin de potassium. Ça implique que après s’être assuré qu’un sol contient assez d’azote, il faudra à la suite, s’assurer qu’il contient assez de potassium.

Voir : Potassium (fertilisation-edu.fr).


Ça confirme encore la priorité que j’accorde aux nutriments des plantes. Par ordre d’importance et de priorité : eau, azote, potassium, phosphore, autres comme soufre, calcium, fer, magnésium, etc.

La température minimale pour la germination de l’avoine, est de 3 ℃. Pour rappel, les plantules de l’avoine supportent sans dommages, des gels à -2 ℃ mais sont quasiment toutes détruites par des gels de -4 à -6 ℃ ou aux environs de -10 ℃ d’après Arvalis.

Il ne faut pas surveiller que la température, le sol doit aussi être ressuyé ; certes humide, pas pas trop, sinon les grains sont sujets à un important risque de pourrissement, comme je l’ai constaté pendant le test de germination précédemment rapporté. Par exemple en ce moment, le temps et le sol sont bien trop humides, même si les températures seraient convenables.

Cette année, le semis sera tenté une semaine plus tôt que l’année dernière, c’est à dire le 18 Février au lieu du 25 Février, sous réserve que le temps semble convenir pendant au moins plusieurs jours auparavant et que les prévisions météos annoncent le maintient d’un climat favorable dans les jours qui suivront. Un autre semis sera tenté ailleurs, le 25 Février comme l’année dernière, mais dans des conditions difficiles et sur un sol argileux.

Pour le PMG de l’orge non‑décortiquée, je trouve 50 g 91.

Pour le PMG du maïs sec, je trouve 329 g.

D’après Sem Partners, l’orge de printemps se sème à raison de 220 à 280 grains/m², mais ils ne précisent pas de date de semis.

D’après Arvalis, l’orge de printemps se sème en Moselle à raison de 320 grains/m² si sur sol limoneux et à raison de 400 grains/m² si sur sol argileux calcaire (*), et la bonne période semble la même que pour l’avoine, entre mi‑Février et mi‑Mars, quand le sol est assez ressuyé.

(*) Pour d’autres cas et plus de détails, voir : Orge de printemps : le créneaux idéal de semis (arvalis-infos.fr).

Si avec les semences certifiées, le taux de germination est d’environ 90 %, avec les autres semences, le taux de germination peut descendre à 60 %. Il faut en tenir compte pour le semis. Mais comme j’avais déjà utilisé une densité de semis parmi les plus élevées l’année dernière (celle d’un document de Sem Partners), je vais rester à la même pour l’avoine : 450 grains/m² en ajoutant 10 % comme ce sera un semis à la volée, ce qui fera 495 grains/m².

Le tallage (génération de plusieurs tiges) commence quand le plantule de céréale à eu sa quatrième feuille. Je n’ai pas pensé à surveiller ce phénomène l’année dernière, j’y penserai cette année. Généralement, la précocité du semis favorise le tallage. Attention : une talle ne finit pas toujours en talle à épis.

Voir entre autres : Comment s’élabore le rendement (arvalis-infos.fr).

L’orge ne sera testée que sur une petite surface, le poids de grains à ma disposition ne permettra de semer que 30 m² à peine, et encore, si ça pousse dans les mauvaises conditions de cette surface.

Le grain ne pourra pas être testé en cuisine ou juste très peu, s’l y aura récolte, elle devra être entièrement réservée pour le semis de 2021.

Je ne pourrai donc pas parler du grain d’orge brute en cuisine avant 2021, mais je pourrai parler de sa pousse en terrain argileux et pauvre en azote, dès cette année. L’azote, évidemment nécessaire, sera apportée pour de l’herbe coupée recouvrant le semis, de même que pour la seconde surface d’avoine qui sera semée au même endroit.

Bilan de cette première tentative de culture d’orge, vers fin‑Juillet ou début‑Août au plus tard. L’évolution de la pousse sera quand‑même rapportée dès bien avant.

La quantité de grains de maïs réservée pour semis, pourrait permettre d’en semer 344 m, mais pas tout ne sera utilisé. Pour rappel, le maïs se sème à raison d’un grain tous les 15 cm en lignes espacées de 75 cm, à entre 2 et 4 cm de profondeur.

Sauf catastrophe, quelques centaines de pieds au moins devraient pousser correctement, comme si ça se passe mal dans l’ensemble, je tacherai d’amender certaines portions de ligne au fur et à mesure, probablement au purin d’ortie, comme cet apport est immédiatement assimilable.

Une petite partie sera semée dans une terre moyennement correcte, le reste, la plus grande partie, dans une terre très difficile ; les surfaces sont encore inconnues.

Cette année, les pommes de terre qui seront plantées sur des bandes délimitées par des allées, seront plantées en ligne espacées de 50 cm au lieu de 70 cm, afin qu’elles soient moins proches des allées, comme elles ont tendance à avoir un port tombant. Pour rappel, les bandes font 140 cm de largueur et sont délimitées par des allées de 35 cm de largeur.

Les deux années précédentes, il était parfois problématique de devoir éviter de marcher sur les bois de pommes de terre tombant vers les allées.