Jardinage : supports de culture et cultures

D’après un document de la Chambre d’Agriculture de Normandie, le lupin de printemps se sème en Février, soit aux mêmes moments que l’orge et l’avoine. Mais il se récolte plus tard, vers septembre. Le lupin de printemps a en effet un cycle de six à sept mois.

En plus de se semer en même temps que l’avoine de printemps, le lupin de printemps partage avec la première, le besoin d’un peu de froid pour être productive. Le lupin est même plus résistant au gel que l’avoine, ses plantules supportent des gels de -4 à -8 ℃.

Pour rappel, seul certains lupins sont directement comestibles, les autres doivent être tremper et rincer par plusieurs eaux pendant trois jours, pour les débarrasser d’un alcaloïde potentiellement toxique ; cet alcaloïde se reconnait à un goût amer (ce qui ne signifie pas que tous les goûts amers dans les végétaux, proviennent d’alcaloïdes). Les lupins blancs et les lupins bleus, sont directement comestibles, ils sont issus de sélections à cette fin.

Voir : Le lupin, la graine très riche en protéines, qui pousse en Normandie (chambre-agriculture-normandie.fr) [PDF].

Je pensais en semer dans une surface d’avoine et dans une surface d’orge. Mais comme la maturité du lupin et plus tardive, il faudra donc le semer en lignes assez espacées — de 70 cm je penses —, pour permettre la récolte de l’avoine et de l’orge sans abîmer les pieds de lupin qui resteront plus longtemps, jusqu’à deux mois après la récolte des céréales.

Le lupin blanc, avec ses 80 à 100 cm, monte à des hauteurs voisines de celles des céréales que sont l’orge et l’avoine, avec 40 à 120 cm, 80 cm en moyenne, pour l’orge et 80 à 150 cm, 115 à 120 cm en moyenne, pour l’avoine.

Le lupin se sème à 3 cm de profondeur, à raison de 60 graines par m² pour le lupin blanc et 130 graines par m² pour le lupin bleu (voir document plus haut) ; le PMG du lupin blanc est en effet deux à trois plus grand que celui du lupin bleu.

Résultat d’un petit calcul (*) pour convertir en espacement sur une ligne : 60 graines par m² correspondent à une graine tous les 13 cm, 130 graines par m² correspondent à une graine tous les un peu moins de 9 cm (8 cm 7 mm).

(*) √((100 cm × 100 cm) / nb-graines-au-m²) = espacement-en-cm

Un portail de recherche de fournisseurs de graines, mais malheureusement sans aucune indication de prix et visiblement toujours pour des quantités énormes, par exemple par 200 Kg pour les graines de lupin blanc.

Voir : www.semences-biologiques.org.

Note : le résultat d’une recherche s’affiche dans la moitié inférieure de la page, sans aucune indication ni défilement automatique, ce qui peut faire croire que la page de recherche ne fonctionne pas même si elle fonctionne. L’affichage du résultat n’est pas toujours rapide, patientez quelques secondes.

Il peut arriver aux pois et aux fèves, de contenir des larves d’insectes qui sortent plus tard, alors que la récolte a été stockées.

Je crois qu’il en est de même pour les pois‑chiche.

L’orge est peut‑être plus difficile à cultiver que l’avoine, pour les raisons rapportées dans cette citation :


Source : Orge de printemps (meurthe-et-moselle.chambre-agriculture.fr) [PDF], 2016.

Il existe une source d’azote sous forme fossile, elle s’appel le guano. Ce sont des déjections sous forme fossilisée. Ces déjections ont pour origine soit des oiseaux, surtout des oiseaux marins, des chauves souris ou certains vers. Mais je crois que comprendre que ces sources ont été quasiment épuisées ou sont devenues insuffisantes.

Pour produire 1Kg d’azote agricole provenant l’industrie des engrais, il faut consommer une énergie équivalente à celle de 2 Kg de pétrole.

En 2019, je n’ai pas pas pensé à observer les nodosité des fabacées cultivées. Je dois penser à le faire cette année.

Logiquement, cultiver des fabacées, cultive aussi leurs bactéries symbiotique. Certains sol en sont initialement peu pourvu. Si le sol en est pourvu, les nodosités devraient normalement être bien développées, peu ou pas du tout dans le cas contraire.

J’avais rapporté précédemment, que si un sol est suffisamment pourvu en azote, les fabacées vont en priorité utiliser cet azote plutôt que celui qu’elles tirent de la symbiose, cette dernière source leur coûtant de l’énergie. Mais j’avais oublier de noter la source, et j’ai un doute : est‑ce vraiment la plante qui décide ou est‑ce la présence de bactéries ? La plante rejette‑t‑elle vraiment la symbiose s’il y a assez d’azote dans le sol et que les bactéries symbiotique de l’espèce adéquate sont aussi présentes ?

L’année dernière, je n’avais compris qu’au bout de quatre à cinq mois, au mois d’Août, que les semis avait été enfouis trop profondément, et que c’était la cause de la mauvaise levée de plusieurs cultures. Dix mois après, je viens de seulement de capter qu’il y avait aussi une seconde cause, liée : la croûte de battance, difficile à traverser pour certaines pousses.

Hier, j’ai lu dans un document, que les pousses de lupin ont des difficulté à traverser les croûtes de battance. Je crois qu’il est raisonnable de supposer qu’elle n’est pas la seule espèce dans ce cas.

Ors, comme je ne voyais pas les lignes lever, je les arrosais souvent, ce qui provoquait cette croûte de battance, dont le mauvais effet ne se limite pas à faire ruisseler n’importe où l’eau d’arrosage : elle participe aussi gêner la lever.

À ce moment là, je n’imaginais pas que cette croûte puisse gêner la levé, j’aurais plutôt cru ça des cailloux seulement, comme les pousses de certaines herbacées semblent parvenir à traverser un peu n’importe quoi, mais probablement n’est‑ce pas le cas de toute ou elles profitent peut‑être de fines fissures qu’on ne remarque pas.

Pour rappel, la croûte de battance se forme sur les sols limoneux, elle ne se forme pas sur les sols argileux ou riches en humus, ces deux derniers ayant une bonne stabilité structurel, bien que les sols argileux puissent aussi devenir durs pour d’autres raisons.

L’espèce endémique présente à cet emplacement, avant, le roseau, ne devait pas en souffrir comme ses pousses forment une pointe épaisse et tellement dure que je m’y suis déjà fait mal comme sur un buisson épineux. Ces pousses partent aussi de rhizomes qui contiennent déjà des ressources en quantités bien plus importantes que celles dont disposes des pousses provenant de graines, surtout si ce sont de petites graines.

Comme déjà rapporté, ces deux problèmes posés par le limon seront réglés cette année, par un semis au fond d’un sillon profond, les graines modérément recouvertes d’humus tamisé. Le sillon profond empêchera l’eau de pluie et d’arrosage de ruisseler n’importe où à côté de la ligne, et le composte tamisé, semblable à l’humus, ne formera pas de croûte dur sur la ligne. J’ai bon espoir que cette technique donnera de bons résultats, mais je ne pourrai confirmer que vers le mois de Juin, voir Juillet.

La culture du lupin peut présenter plusieurs difficultés.

Il est sensible à certains champignons, j’espère qu’il l’est moins que la fève. La bactérie avec laquelle il fait une symbiose, n’existe pas partout en france. Il résiste mal aux adventices.

Un autre problème, est la difficulté à trouver des graines. On ne le trouve que soit chez les fournisseurs professionnels, par quintaux, ou en quantité minuscule à des prix excessivement élevés, sur des boutiques en ligne. Par quintaux, le kilo de graines de lupin revient à 1 € 40, sur les boutiques en ligne qui les vendent par 100 g ou par 30 graines, le kilo revient à 140 €, hors frais de port, soit 100 fois plus cher au minimum, avec en plus jamais aucune indication claire de la variété.

Malheureusement, tenter d’utiliser des graines de lupins sèches, achetées dans un magasin d’alimentation spécialisé, n’est pas une solution fiable. D’abord le temps de stockage, s’il est long, a fait baisser la capacité germinative, et en plus de ne pas connaitre la variété, on ne sait même pas si c’est un lupin de printemps ou un lupin d’hiver.

La graine de soja contient des facteurs antitrypsiques, qui disparaissent à la cuisson ou à la fermentation.