Jardinage : supports de culture et cultures

En Amérique du sud, les maïs et les haricots, sont semés en même temps, dans les mêmes poquets, plusieurs grains de maïs et de haricots ensemble ; je ne sais pas combien de chaque ensemble.

En fait, des graines de courges sont aussi ajoutées aux poquets. Mais cette famille est problématique, comme les graines faites soi‑même peuvent faire des variétés produisant des fruits toxiques (ils se reconnaissent à leur amertume).

Je ferai des tests avec deux grains de maïs et quatre grains de haricots ensemble. Ça me semble raisonnable pour ne pas prendre trop risques avec un premier test en manquant d’information.

Les dates de semis me semblent bien pouvoir coïncider : vers fin‑Avril à début‑Mai pour le maïs, d’après une vidéo d’un agriculteur, et fin‑Avril pour les haricots, d’après l’expérience de l’année 2019 (en tout cas, pas en Mars ni début Avril). Disons alors le 30 Avril pour les deux ensemble.

L’alliaire (une plante sauvage) est bisannuelle. Tous les pieds que j’en avais transplanté l’année dernière, avaient pourtant fleurit. Alors soit le hasard m’a fait une surprise, soit elle est tellement discrète dans sa première année qu’on ne le remarque même pas.

J’en sèmerai cette année, alors je pourrai avoir une réponse à ce mystère. Ou peut‑être comme la carotte, peut‑elle fleurir quand elle croit à tord être dans sa deuxième année ?

Les amarantes sauvages sont annuelles, avec deux exceptions : l’amarante étalée qui est annuelle à vivace et l’amarante muriquée qui est vivace, mais ces deux là ne sont pas des amarantes à beaux épis.

La betterave rouge est considérée annuelle, mais la bette ou betterave maritime, sa cousine sauvage, est bisannuelle à vivace.

Je me demande si la betterave rouge n’aurait pas la capacité d’être vivace aussi. La distinction serait sans importance pour la récolte des racines, mais pourrait avoir une importance pour les portes graines ou la récolte des feuilles.

Les avoines sauvages, mais qui ne sont pas toutes du genre avena, sont toutes vivaces. Je me demande si ce ne serait pas le cas de l’avoine cultivée aussi.

Il faudrait le tester, en semant un peu d’avoine quelque part, en coupant le haut à l’apparition des fleurs pour empêcher le formation de graines, et voir si elle repousse l’année prochaine, après avoir exclus la possibilité d’un semis spontané.

Les blés sauvages, les poacées sauvages du genre triticum, le genre du blé dur et du blé tendre, sont annuelles, excepté l’égilope négligée, qui est annuelle à vivace. L’engrain, alias petit épeautre, est du genre triticum, comme le blé, et annuel aussi.

Les orges sauvages, les poacées du genre hordeum, se répartissent en espèces annuelles et espèces vivaces. L’orge a deux rangs, un cultivar, est annuelle ; j’imagines (à vérifier) qu’il en est de même pour l’orge à six rangs, celui qui me semble le plus couramment cultivé.

Le seigle sauvage, une poacée du genre secale, est annuel à bisannuel. J’aurais crut vivace, comme on m’a rapporté que le seigle est « envahissant ».

Les carottes sauvages, les apiacées du genre daucus, sont vivaces, à l’exception de daucus carota, qui est annuel à bisannuelle à vivace.

Il n’est donc pas étonnant que les carottes aient tendance à monter en graines si elles ne sont pas cultivées dans de bonnes conditions, elles sont assez loin d’être bisannuelles à proprement parler.

La giroflée est une brassicacée (du genre matthiola) ; je ne l’aurais pas crut.

Il arrive que les lentilles cultivées, se retrouvent à l’état sauvage ; elles ressemblent beaucoup aux vesces. Il existe des lentilles sauvages. Les deux sont des fabacées du genre vicia.

Le poireau est un cas particulier, l’air de rien. Il est bisannuel mais ne fait pas de racine de réserve. J’imagines que la réserve est dans les feuilles.

Le radis n’est pas strictement annuel, il est annuel à bisannuel, il ne fait donc pas une racine de réserve pour rien. C’est aussi le cas du radis fourrager et du radis noir. Tous les trois sont du même genre, raphanus.