Jardinage : supports de culture et cultures

Les lentilles font de minuscules gousses plates.

Les haricots rouges, forment des gousses qui pour le moment ne se distinguent pas du tout des haricots verts (le vert est juste plus sombre), ce qui est normal.

Les haricots verts + maïs, qui ont été semés après des pois, avait été semés au fond d’un sillon, contrairement au premier carré. Ils ont été buttés aujourd’hui. Comme avec les pommes de terre, les pieds qui étaient d’abord aux creux des sillons, sont maintenant dans des buttes entre les creux et l’arrosage se fera maintenant dans le creux entre les lignes.

Ce test est pour vérifier si ça aidera les pieds à ne pas verser et si ce sera autant bénéfique à prévenir le manque d’eau, que ça l’a été pour les pommes de terre.

Ce second carré est petit et sera laissé jusqu’à maturité pour les graines. Pour un bilan de l’effet sur la récolte de haricots « normaux », il faudra attendre le troisième carré, dont les pieds ne sont pas encore assez grands pour être buttés. Ce bilan aura lieu normalement dans la seconde quinzaine d’Août.

Les rayonneurs pourraient être améliorés en permettant de régler l’inclinaison du manche.

Deux autres variétés d’amarantes, moins répandues, avaient été semées et leur racine n’est pas de la même couleur, elle est blanche ; et est autant ligneuse que celle de l’amarante réfléchie, donc sans intérêt.

L’une est une amarante a épis plus fin et plus doux que l’amarante réfléchie, et l’autre, idem, avec un épis tendant nettement vers le rouge, mais moins long que celui de l’amarante Queue de Renard. Alors que les deux ont une tendance a présenter des tons rouges dans la partie aérienne (plus pour l’une que pour l’autre), elle n’ont pas de rouge dans la partie souterraine, à l’inverse de l’amarante réfléchie, qui présente du rouge‑rosé dans la partie souterraine, mais pas dans la partie aérienne.

Leurs feuilles sont meilleures, elles ont en début de cuisson, une odeur d’acide oxalique comme avec l’oseille et l’épinard. Leurs feuilles sont aussi plus douces au touché, à l’instar de leurs épis.

Je crois que l’amarante réfléchie devrait être cultivée pour les graines (je parle de cuisine, pas de semis), qu’elle produit en plus grand nombre que les deux autres qui sont plus intéressantes pour leurs feuilles.

Elles ont toutes les trois été semées sur le même carré, alors il y a peut‑être un risque de croisement. L’année prochaine le dira.

Pour récolter les graines de pois de senteur, il ne faut pas tarder, ne pas attendre la maturité complète. À maturité complète, les gousses se vrillent et éjectent les graines toutes seules en se brisant.

La coriandre est très aromatique. Elle n’a pas seulement un arôme, elle a un goût que je ne sais pas décrire. L’arôme évoque un peu l’anis et a un côté frais qu’on pourrait associer à la menthe. Le côté anis n’est pas une surprise, la coriandre est une apiacée.

Les feuilles hautes sont fines comme celles du fenouil, les feuilles basses ressemblent à celles du persil plat, l’inflorescence, est quelque part entre celle de la berce et de la carotte ; ces autres autres plantes étant toutes aussi des apiacées.

La coriandre pousse mieux et est bien plus résistante que le basilic : pas la moindre trace de maladie.

Il ne faut pas la cuire, tout juste la chauffer un peu. Ne pas en mettre trop ; sur une pizza à la bette, d’un diamètre de 20 cm environ, j’en ai mis 3 g finement hachée que j’ai saupoudré dessus pour les deux dernières minutes de cuisson (cuisson à la poêle). Ces seulement 3 g dominait entièrement le goût des 110 g de bette ; de la bette, il ne restait que la texture, tout le goût de la bette était comme remplacé par celui de la coriandre. Je précise que j’ai utilisé toutes les parties de la coriandre, c’est à dire feuille, tige non‑ligneuse et fleurs, mélangés.

Les bettes donnent bien, je crois que dix à quinze pieds, seraient suffisant, par personne.

Sur la ligne, il faudrait les espacer autant que les pommes de terre, c’est à dire un espace de 40 cm, mais je crois que ça pourrait se faire sur trois lignes, pas nécessairement sur deux (sur la largeur de 140 cm, ma largeur standard pour une bande). Sur trois ou deux lignes … je ne sais pas, il faudra tester les deux l’année prochaine, pour comparer.

Dans chaque poquet espacé de 40 cm, trois à quatre graines devraient suffire, assez pour être sûr d’avoir un pied par poquet ; la levée est bonne.

Un phénomène intéressant avec les haricots + maïs semés après les pois.

Depuis que les lignes ont été buttés il y a peu, les maïs se sont soudainement mis à grandir plus vite, au point que je crois qu’ils vont rattraper ceux du premier semis haricots + maïs, alors que ce second semis a pourtant été fait environ quarante jours après le premier (4 Mai vs 15 Juin). Dans ce second semis, les maïs prennent plus facilement de la hauteur par rapport aux haricots.

Il pourrait y avoir quatre causes possibles : le fait d’avoir semé dans un sillon profond, le fait que le semis ait été fait plus tard, le fait d’avoir butté les lignes, le fait que le semis ait été fait avec des pois comme précédent.

Les deux premières causes me semblent plutôt exclues, parce que un troisième semis fait le 28 Juin et en sillon profond aussi, me semble montrer que les maïs prennent moins facilement de la hauteur par rapport aux haricots. Reste les deux autres causes. Le troisième semis sera butté dans dix jours ; si à ce moment là, le même phénomène est observé, ce sera probablement le fait d’avoir butté (et indirectement, d’avoir semé en sillon profond, condition du buttage), sinon, ce sera le fait d’avoir semé après des pois. Dans ce dernier cas alors, je crois pouvoir dire que le maïs en profite plus que les haricots.

Réponse quelques jours après le buttage du troisième semis, c’est à dire dans deux semaines environ.

La porcelle donne des graines à cadence « en veux‑tu, en voilà ». En plus de bien pousser et bien couvrir, le renouvellement des graines est assuré.

Reste à savoir comment elle se conserve, et si elle se conserve. Un test a été commencé avec une saumure à l’eau et un autre sera fait avec une saumure au sel seul sans eau ajoutée.