Le totalitarisme de l’extrême‑gauche

« Nous projetons une poussée de l’inflation de 1 000 000 % d’ici la fin 2018, ce qui signifie que le Venezuela est dans une situation similaire à celle de l’Allemagne en 1923 ou à celle du Zimbabwe à la fin des années 2000 », a commenté dans un blog Alejandro Werner, un des responsables du Fonds monétaire international.

Le parquet de Paris a annoncé, mercredi 17 octobre, l'ouverture d'une enquête pour « menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique »

Jean‑Luc Mélenchon, le candidat qui s'oppose aux puissances de l'argent affiche un patrimoine plus élevé que celui d'Emmanuel Macron ou de François Fillon. Avec des biens estimés à 1 131 million d'euros et un endettement d'à peine 165 722 euros, son patrimoine net atteint 965 278 euros. Un seul autre candidat à la présidentielle affiche ainsi un patrimoine supérieur : Nicolas Dupont-Aignan.

Le député des Bouches‑du‑Rhône a ensuite tourné en dérision une journaliste qui lui posait une question, en imitant l’accent du sud de celle-ci : « Vous dites n'’importe quoi. Est‑ce que quelqu’un peut me poser une question en français et à peu près compréhensible ? Parce que votre niveau me dépasse ».

Le dégoût de la gauche se comprend, mais un programme n’est pas mécaniquement bon parce que anti‑gauche. Voter à droite par rejet de l’extrême‑gauche, c’est la même arnaque que de voter à gauche par rejet de l’extrême‑droite : ça n’est pas voter pour, mais contre … on nous l’a déjà fait, pas la peine de la refaire dans l’autre sens. Les deux se ressemblent, le même business, ils sont d’ailleurs tous les deux farouchement anti‑libéraux et anti‑fédération. Ça vaut aussi pour la critique des médias, il ne suffit pas de se dire «médias alternatif non‑mainstream » pour automatiquement être un médias honnête. Là aussi, l’extrême‑gauche nous l’a déjà faite, et l’extrême‑droite nous la refait pareil. Pour l’entre‑soi, le problème n’est pas là, ce serait justement une bonne idée si certain(e)s pouvaient en être capables, au lieu de voter contre les autres. Par exemple si les homophobes pouvaient se contenter de l’entre‑soi des non‑homos, il n’y auraient pas de problème, mais ils veulent imposer leur « entre‑soi » à toute la société, incapables de ne pas voter contre les homos, ou de ne pas les agresser comme l’on fait à de multiple reprises des soutiens de Bolsonaro peu avant son élection. Ors, chez soi, et la société qui inclue tout les autres que soi, ce sont deux choses différentes, une distinction que ne peuvent pas comprendre des anti‑libéraux. Justement à ce propos : la démocratie voulue à l’origine par la révolution, était libérale, jusqu’à la Déclaration Universelle qui est un texte de droit libéral. Dans ce sens, oui, les citoyens sont le premier ennemis de la démocratie, puisqu’ils sont majoritairement anti‑libéraux.

Dans « Mélenchon, aux portes du pouvoir », Mélanie Delattre et Clément Fayol décrivent une formation aux mains d'une petite bande qui se connaît depuis plus de 20 ans.

C'est une plongée ultra‑documentée au sein de La France insoumise. Deux journalistes viennent de publier « Mélenchon, aux portes du pouvoir » aux éditions First, une enquête de plusieurs mois sur le mouvement de l'ancien sénateur socialiste, arrivé en quatrième position à l'élection présidentielle. Loin de la communication officielle de la formation, ils racontent la prise de pouvoir de Jean‑Luc Mélenchon et ses proches au sein de la nébuleuse insoumise, et les petites combines mises en place pendant la campagne pour se ménager de confortables rentrées d'argent. « Celui qui sans cesse attaque le système n'apprécie rien tant que l'exploiter à ses propres fins », écrivent les deux auteurs, […]