Notes en vrac sur les plantes

La couleur préférée des guêpes et des bourdons, est le violet.

Une des couleurs préférées des oiseaux, est le rouge (certaines plantes, les fleurs ornithophiles, sont pollinisées par des oiseaux).

Une des couleurs préférées des mouches, est le rouge (les mouches aussi, sont pollinisatrices).

L’arum titan fait une fleur unique d’environ 3 m de haut pour 1 m et demi de large, et pour le pouvoir, pendant 7 ans il fait des réserves dans un tubercule qui finit par faire 1 m de diamètre pour une centaine de kilogrammes. La fleur produit une chaleur de 36 ℃, produisant un courant d’air chaud ascendant qui diffuse un parfum fétide à 1 km à la ronde. Un parfum fétide, parce que cette gigantesque fleur est pollinisée par de toutes petites mouches. Cette fleur qui aura nécessité 7 ans de préparation, se fane au bout de deux jours.

Les mousses n’ont pas de racines ; ce que l’on peut croire être leurs racines, est ce par quoi elles se tiennent en place sur un support. Elles se nourrissent de ce qu’elles reçoivent en suspension dans l’eau (pluie et ruissellement) et l’atmosphère.

Les plantes produisent de l’argile en très faible quantité : « Re: Jardinage : supports de culture et cultures ».

Le poncirus est un arbre dioïque très épineux, faisant des fruits appelées poncires, ressemblant à des petits citrons, mais peu comestibles parce que désagréables au goût et pouvant provoquer des douleurs digestives. Les pépins de ces fruits peuvent chacun faire plusieurs arbres … plusieurs arbres pour un seul pépin.

Les détails sont encore plus intéressants : Poncirus trifoliata (wikipedia.org).

Une thèse sur la pectine, dont le début de la première partie, parle de certaines choses qui caractérisent les cellules végétales en général, y compris celles des arbres : Lac pectine (univ-angers.fr) [PDF], Mahé Joaquim, 2018.

En marge, la thèse mentionne rapidement que les cellules végétales, au contraire des cellules des animaux et des humains par exemple, peuvent redevenir indifférenciées. Ceci est à l’origine d’une technique pour faire des plantes OGM : un minuscule fragment de la plante, par exemple de feuille, est infecté volontairement par des bactéries qui modifie son génome (elles sont porteuses de la modification) et de ce minuscule fragment, une plante entière sera régénérée. Les cellules sont mise dans des conditions où elles vont redevenir indifférenciées, puis se diviser selon les besoins de la plante, dans ce cas, certaines pour devenir des cellules de racines, d’autres, de bourgeon de feuille, etc, pour arriver à une plante entière. Ces conditions contrôlées ne se produisent probablement pas à ce point là spontanément dans la nature, mais les cellules des plantes en sont capables quand‑même. La thèse ne le détaille pas ainsi, c’est de mémoire et cette particularité avait déjà été présentée dans ce sujet.

— Édit du 2024-12-29 —

Le phénomène qui est plus présent chez les plantes que chez les animaux, est encore plus présent chez les mousses que chez les plantes. Les algues, les fougères et les mousses, ont un type de cellule apicale qui ne se trouve que chez elles, qui peut comporter comme si elle était indifférenciée (se comporter comme une cellule souche) et reprendre un autre rôle en cas de besoin. On peut certes recréer une plante à partir d’un fragment de la plante, mais en laboratoire, tandis qu’on peut recréer une mouse à partir d’un fragment de mousse, plus facilement, et ça peut même se produire spontanément dans la nature.

En marge, les mousses, qui n’ont de racine, trouvent tous leurs nutriments dans l’air et l’eau de pluie ; ils entrent directement à l’intérieur. Les mousses n’ont pas de racine au sens propre, elles n’ont que quelque chose qui leur sert à s’accrocher à leur support, elle ne « parasite » par leur support comme les moisissures ou les champignons, en oubliant pas qu’il est souvent abusif de parler de parasitage avec les champignons, plutôt de symbiose. Il existe au moins une espèce de mousse, appelée la souris des glaciers ou souris glacière (Racomitrium ericoides), qui n’a pas vraiment de support, elle est en boule sur elle‑même, une boule posée sur le glace, qui peut même se déplacer involontairement selon un phénomène pas encore bien identifié (apparemment, ce serait la glace qui fond autour de la boule de mousse mais pas en dessous, la ferait se trouver sur un petit pied de glace d’où elle finirait par glisser ou tomber).

Quand une plante ferme ses stomates, elle ne peut plus faire de photosynthèse. C’est parce que le dioxyde de carbone, dont elles font des sucres en rejetant de l’oxygène, entre dans les feuilles par les stomates. Les plantes ferment leur stomates par exemple la nuit (pas toutes les plantes), mais aussi en cas de sécheresse pour économiser l’eau. C’est ainsi que malheureusement, pendant une sécheresse, une plante (comme les arbres qui en sont), dépérit de manque de nourriture en plus de dépérir de manque d’eau.

Écouter la vidéo ci‑dessous qui en parle, en expliquant la raison du dépérissement des forêts en france, qui s’est beaucoup accentué au cours des dix dernières années. Celui qui parle, Jammy de C’est Pas Sorcier, précise bien avisé, que certes, il y a en france plus de forêts qu’il n’y en avait il y a 200 ans, mais que ces forêts sont actuellement en mauvaise santé, ce qui menace leur pérennité.

Nos forêts vont-elles disparaître ? — Jammy, Épicurieux — 17 Mars 2024

La meilleure température pour la photosynthèse des plantes, est entre 25 et 28 ℃, en dessous et au dessus, la photosynthèse baisse beaucoup.

Rapporté à 00:04:17, de la vidéo ci‑dessous :

La journée d’un arbre — EAU TV, des Élus et des Rivières — 5 Mai 2025

PACE est un satellite de la NASA, initialement prévu pour observer les océans et l’atmosphère. Il se trouve que ses instruments, qui ont été prévus pour, entre autres, observer les évolutions des phytoplanctons, peuvent aussi être utilisés pour observer les évolutions de la végétation Terrestre, dont les arbres. Ses appareils photos peuvent faire des clichés qui distinguent trois pigments des plantes, au lieu de seulement un, la chlorophylle, comme ça a toujours été le cas avant. On a une vu d’un monde aux couleurs changeante selon les saisons et les régions, comme si c’était un seul être vivant.


Leaf Year: seeing plants in hyperspectral volor — NASA Goddard — 5 Juin 2025

Les régions du monde dont le sol est pauvre, au sens de pauvre en azote et en phosphore, sont celles où la diversité végétale est la plus importante. Ça a une conséquence qui peut sembler contraire au sens commun : sur un sol pauvre (sous conditions, voir plus bas), ont peut faire vivre plus d’espèces différentes que sur un sol riche.

Mais c’est à condition que l’environnement soit stable, ne soit pas périodiquement bouleversé par des catastrophes naturelles ou des glaciations, par exemple. Alors cette diversité de plantes qui vivent sur les sols pauvres, n’est pas autochtone de certaines régions du monde.

Why poor places are more diverse — MinuteEarth — 22 Janvier 2015