Plantes sauvages comestibles

Et la stellaire se porte étonnamment bien, il y en a autant qu’en septembre. Je m’attendais à voir de la ficaire, comme elle pousse au printemps quand il fait encore froid, mais non, je n’en vois.

J’ai vu en plus aujourd’hui, des tanaisies et des achillées bien en fleur, et même quelques pieds de carotte sauvage qui fleurissaient au raz du sol. Il ne fait pourtant pas plus de 6 ℃ dans la journée.

Le noisetier est de la même famille que le bouleau, celle des bétulacées.

L’arum, qui est toxique, est de sortie depuis deux ou trois jours au moins. Je me demande comment cet arum précoce va réagir au gel annoncé prochainement.

L’oseille, la lampsane, l’arum (mortelle) et la cardamine commencent à se montrer. Le cornouiller est en fleurs (fleurs jaunes apparaissant avant les feuilles).

Le hic, c’est qu’il va bientôt geler et pendant au moins deux à trois semaines.

Quand elle est petite, la rosace de la lampsane fait penser à une rosace de barbarée.

La graine de panais séchée, est meilleure dans l’eau bouillante que dans l’huile bouillante, cependant ok avec l’huile frémissante, et meilleure moulue que brute. Après avoir été moulu, elle a légèrement une odeur d’écorce de mandarine et une autre odeur que je ne sais pas décrire, assez caractéristique mais qui étrangement me rappel quelque chose de lointain. Une fois mise dans l’eau bouillante, elle dégage légèrement une odeur de citronnelle. En bouche, elle a un légèrement un goût d’anis et d’écorce de mandarine, un assez net quelque chose de légèrement « brûlant » vers l’avant de la langue et une sorte d’amertume modérée. Dans l’huile frémissante, se dégage une odeur de céréales dorés. Dans l’huile bouillante, elle laisse sentir une odeur de brûlé, elle supporte mal les hautes températures.

Cet aromate est quelque part aux environs de l’anis, de l’écorce de mandarine, d’une essence « brûlante » amère et de la citronnelle avec un autre quelque chose que je ne sais pas décrire.

Le goût d’anis ressort plus avec les graines entières que moulues. L’odeur de mandarine ressort plus avec les graines moulues.

À utiliser avec prudence, je suspecte un effet somnifère, mais à confirmer, comme j’étais légèrement grippé ces derniers jours. J’ai cherché d’éventuelles informations à ce propos sur le web, sans rien trouver.

Je me demande si les protéines des orties sont bonnes pour les chats et les chiens …

J’ai re‑testé l’inflorescence de cardamine séchée, en essayant de ne garder que les fleurs que j’ai pillé. La poudre à la fois fine et grossière n’était pas mauve, mais présentait des agglomérats de plusieurs couleurs : mauve, jaune, blanc et gris clair. Pour la cuisson, je n’ai pas jeté dans le fond l’huile chaude, mais saupoudré sur les pommes de terres, laissé cuire et retourné ensuite. Pendant la cuisson l’arôme était léger mais intéressant tout en étant un peu banal (je ne sais pas le décrire, comme une céréale épicée). Au goût, je n’ai pas retrouvé de goût de choux, mais un peu d’amertume, une amertume qu’accentue le vinaigre et que modère la sauce soja.

Je crois donc que le goût de choux vient des pétioles. Pour la couleur, il faudrait isoler les pétales. Je crois que le jaune vient des graines et le blanc gris, des bouts de pétioles restant et/ou de quelque chose autour des graines.

Les feuilles du charme ont des dents, mais attention, les feuilles de certaines variétés de hêtre aussi, et je ne sais pas si elles ont des poils. Je trouve qu’une distinction intéressante est aussi que les feuilles de charme ont des nervures nettement marquées, comme avec le noisetier. Le charme me semble d’ailleurs plus facile à confondre avec le noisetier que le hêtre, excepté le hêtre à grandes feuilles, dont les feuilles ont des dents, mais dont les nervures ne sont pas aussi marquées.

En automne, il y a les fruits : les noisettes du noisetier, les feignes du hêtre et le charme a des fruits ailés mais pas comme ceux de l’érable.

Au printemps, le charme a des chatons comme le noisetier, mais à grosses écails.

Le goût de champignon dans le plantain lancéolé, est peut‑être plutôt dans la fleur ou l’épi, pas dans la feuille. À vérifier …