Plantes sauvages comestibles

Sur les opportunités et les dangers de la phytothérapie. Sur le divorce entre la médecine classique et la médecine ancienne, bien que la médecine classique a ses origines dans la médecine ancienne. Une question de prévisibilité et de précision, surtout, une question de coût parfois aussi.

Les molécules utilisées dans la médecine classique sont copiées de la phytothérapie, donc sont copiées des plantes. Mais les plantes ne sont pas toujours fiables, la concentration d’un composé souhaité varie selon les lieux, les années et les variétés (d’où l’importance des extraits normalisés, mais le documentaire n’en parle pas). Dans une plante, il peut aussi y avoir des composés supplémentaires en plus de celui souhaité, et ces composés supplémentaires peuvent ne pas être bien connus, dans les deux sens : ils peuvent rendre la plante meilleure qu’un médicament classique autant que la rendre plus mauvaise.

Phytothérapie : des racines et des herbes — Laetitia Fouque / France 5 — 2015

Teinture mère d’aubépine : 300 g d’aubépine entière (fruits, feuilles et fragment des branches portants les fruits), dans un peu plus d’un litre d’alcool à 70°, laissé à reposer pendant un mois. Usage : quelques gouttes (vague) dans un verre d’eau.

En 1941, le gouvernement de Vichy en france, a fait supprimé le diplôme d’herboristerie. Depuis, les véritables herboristeries (*) sont illégales et les pharmaciens ont le monopole de l’herboristerie. Mais pendant leurs six années d’études, les pharmaciens n’ont que trente heures de cours sur les plantes.

(*) Les prétendues herboristeries qui existent encore ne vendent que les plantes alimentaires et n’ont en théorie pas le droit de donner des conseils médicaux, sous peine de risquer deux ans de prison et quelques dizaines de milliers d’€ d’amande.

On peut se renseigner sur les éventuels dangers de certaines plantes, avec une recherche sur le site de l’ANSM : ansm.sante.fr.

Le millepertuis est photosensibilisant et a des mauvaises interactions avec la pilule contraceptive.

On peut extraire les huiles des plantes avec un appareil nommé « vase florentin ».

Il y a de l’arum partout dans les sous‑bois et au pied des grands murs, elle ne semble pas avoir souffert du gèle qui dure depuis environ trois semaines (et qui va encore durer).

Les premières jonquilles ont fleuri. La sève a commencé à remonter dans les arbres. Les premiers bourgeons de feuilles de ronce éclosent. Des petites pousses de pannais commencent à se montrer depuis quelques jours.

Les baies de genévrier mettent trois ans à mûrir ?

Le problème c’est qu’après le printemps en Janvier, c’est maintenant l’hiver en Février, et ça ne s’arrange pas, il va faire encore plus froid bientôt, on sera à 10 ℃ de moins que la moyenne des précédentes années. Il va geler en journée aussi, au lieu de seulement la nuit comme c’est le cas depuis le début du mois.

Je me demande comment vont réagit les arbres, s’ils vont en souffrir ou pas, si ça risque de leur faire un mal irréparable ou pas.