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Le titre de ce sujet, c’est celui d’un documentaire sur l’exploitation du chômage. La panoplie pour l’exploitation du chômage est large, et avait déjà été mentionnée sur le forum, à propos de l’ADIE et son associé, le RSI, ainsi que le Parti Socialiste, et sa taxe forfaitaire sur les chômeurs travaillant à domicile, même s’ils ne réalisent pas le moindre cent de bénéfice. C’était dans ce sujet : RSA et statut auto‑entrepreneur, « piège à con ».
Ce ne sont bien sûr pas les seules manières d’exploiter le chômage, beaucoup de gens en ont subit d’autres, dont certaines présentées dans le reportage plus loin :
Le populisme ordinaire accusera probablement le libéralisme (auquel presque tous le monde ne comprends rien ou fait exprès de ne rien comprendre) ou le capitalisme (qui s’est éloigné de son rôle d’origine), ou la « méchante droite » (largement critiquable, mais ni plus ni moins méchante que la gauche), alors je tiens à souligner que ce serait trop simplifié, bien que commode, de le voir comme ça. En effet, les deux derniers points ont été à ma connaissance, inaugurés à la fin des années 1980, par un mouvement d’extrême‑gauche, nommé « librisme », pour qui il est tout simplement immoral d’attendre qu’un travail donne droit à un salaire, et qui le justifie avec des « arguments » dignes du plus cynique des patrons. Le quatrième point a par exemple été exploité par Wikipédia (politiquement orienté « librisme »), comme abordé à partir du message « Re: Wikipédia : les critiques et la dérive ». Une méthode d’ailleurs pas seulement soutenu par l’extrême‑gauche, mais aussi par la gauche qui s’en est félicité, occasionnant des réactions scandalisées chez les graphistes, comme raconté dans le sujet « Non à l’exploitation du travail gratuit ». Comme exemple de ce cas, le reportage mentionne la société Eyeka. Puis il y a le/la citoyen(ne)‑moyen(ne), qui tend à considérer de plus en plus que le travail à prix cassé, voir gratuit, lui est dut de la part des autres, tout en considérant que le sien doit être dignement rémunéré, sans y voir de contradiction. J’ai d’ailleurs vu récemment une affiche publicitaire titrant « fières de payer moins cher », s’adressant à des sans cervelles à qui on ne pourra que souhaiter d’être « fières de travailler pour presque rien ou gratuitement ». À ce propos, un sujet avait été ouvert : « Des salaires élevés et des prix bas ». Le reportage, ci‑dessous. Travailler plus pour gagner … rien — Spécial Investigation — Canal+ |