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Auteur | Message |
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Bavard impénitent
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Lazuli a écrit : Je suis abeille dans une ruche Bonjour, « Abeille » qui s’endort comme une « bûche » .. Tes enchâssements d’images sont toujours très dynamiques et très plaisantes en ce qu’elle laisse place à des expressions (qui sont autant d’images) familières, là, ou d’autres s’évertuent à des rîmes pompeuses, pédantes, qui rendent la lecture laborieuse.. De véritable Picasso,(période Cubiste) des briseurs d’harmonie… Des destructeurs de chant… |
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Modératrice
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Malamalangue
Loco Locass Peuple à la mer À la merci des courants Qui n'est pas au courant Dont la langue à vau-l'eau Navigue entre deux eaux Dont la culture dérive au large des rives D'un incontinent mercantile Quand il S'agit de s'agiter sache Que les Loco Locass occupent la place Jacassent avec audace et cassent la glace En dénonçant la menace Qui sévit sur la masse C'est assez sérieux Plutôt pernicieux On croirait au complot tacite de la nation Car aucun ne s'indigne de la situation Dans la symphonie multiculturelle de Trudeau son rêve était beau La voix francophone est noyée sous le son du sax Anglo-saxon -Tabarnak 'sont 300 millions « Pendant qu'un Néo-Québécois de souche se tire une bûche Un autre Anglo Klaxon sac' son camp » Notre syntaxe est en voie d'extinction Minée Contaminée Déterminée Par Shakespeare et ses sbires Y' a pas d'quoi rire Car j'ai malamalangue À court de discours Je me dis cours toujours Tour et nuit aucune dichotomie C'est la grande noirceur qui sévit C'est vite dit Précis Concis Bref : mon pays est loin de la Laconie Honnie, bannie, c'est comme chercher Charlie Où est ma langue ? Où est mon esprit? Où suis-je? Qui suis-je? Où vais-je? Où vis-je? L'insidieuse érosion du langage et ses suites me terrifient Je suis l'homme calcaire en beau calvaire Devant les assauts séculaires d'une mer qui me sape les pieds Y' m' pogne des fois des envies d'hermétisme à l'extrême Une néo-nipponnerie Une genre de juiverie Mais j'vivrais mal d'être jugé lepéniste N'empêche qu'au bouche-à-bouche Ma langue mal embouchée couche Avec le butcher J'en embrasse large mais je couche Mes mots pour 7 millions de cocus sans colonne verbale Avale mon venin mollusque, suce jusqu' À ce que t'en tire un antidote Qui dotera ta glotte Pour le french universel J'ai rien contre l'orgie romaine, man Mais j'ramonne personne en franglais C'est pas vrai ou faux Je m'en fous Mon parti est pris Tu l'auras compris Ma rage contre la machine est une mutinerie contre le mutisme Ce séisme tranquille Je m'infiltre, effronté Forcé de fitter dans la foulée de ces fous paroliers Qui mettent flamberge au vent À tout moment Pour défendre leur langue Avant qu'exagérément exsangue Elle pende Comme une sorte De langue morte (Langue d'Oc) OK Je te l'concède On est un peu cons et on cède Nous aussi à la tentation De parsemer not' tchatche locass Du langage des fat ass Un petit cool par-ci, beat par là Whatever man, we speak like we ... « Speak white » Wouanh! J'ai la voix blanche à trop m'être tu au silence Blanches négresses et nègres blancs Nos mots sont des balles à blanc Pan! Beaucoup de bruit pour rien car le lendemain JE ME SOUVIENS de rien Aphasie, avachi Chie dans son froc de french frog Vagissant piternellement Le Québec de lièvre n'en finit pas de naître... pas Ceux qui tracèrent la trachée d'une voix Qui n'a pas la portée d'un crachat J' mâche pas mes mots C'est pas d' la mash potato Sache que les Loco Locass Sont des koubrass qui causent et qui haranguent Ce qui leur cause des mots sur le bout de la langue Tous et toutes, professeurs, citoyens Animateurs de Musique Plus et politiciens Je nous accuse au tribunal de la conscience D'avoir immolé le français sur l'autel de l'indifférence Malgré que le combat soit perdu d'avance Même en France Nous défendons notre patrie contre l'anglosphyxie Tel que le firent les Phrygiens face à l'Empire Romain Nous avons pris le maquis linguistique Et opposons à l'Amérique une résistance lyrique Notre tactique est unique et consiste en la verbalistique Nous faisons flèche de tout mot Nos arbalettres envoient des carreaux lexicaux Au macrophone, les Loco détonnent Et proposent, entre autres choses Une prose qui ose et qui désankylose Si texturé soit-il Ton texte doit expliquer le contexte de ton cortex car Sans sens le son n'est que sensation Mais sans son le sens est sans action Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Bavard impénitent
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Waouh ! A bout'souffle ! Quelle pêche !
La joie authentique est le but de l'âme : c'est la joie que procure les choses belles - Philosophie hédoniste |
Modératrice
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(La marche à l'amour)
je marche à toi, je titube à toi, je meurs de toi lentement je m'affale de tout mon long dans l'âme je marche à toi, je titube à toi, je bois à la gourde vide du sens de la vie à ces pas semés dans les rues sans nord ni sud à ces taloches de vent sans queue et sans tête je n'ai plus de visage pour l'amour je n'ai plus de visage pour rien de rien Gaston Miron Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Modératrice
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Le mémorable
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - par MIRON Gaston Avec l’ennui, la rafale, la montagne du loup mais j’étais revenu vers toi amour par le chemin des hauteurs de terre dans l’âme mais il n’y avait personne en toi amour il y avait toujours ce qu’il y eut la fêlure, le froid, le bout du monde un jour il y aura quelqu’un en toi amour un homme aimé pour lui, une femme sans image leur vie aura le goût concret du mémorable. Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Premier Consul
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Enfants de Bayonne de René Vicelard
Enfants..enfants de Bayonne Approchez vous Enfants, Enfants de Bidache Approchez vous Viendez gouter mes guimauves Viendez gouter mes cocobats et mes fraises Enfants, enfants de Bayonne... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Modératrice
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REné Vicelard?
C'est une blague, je suppose.. Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Premier Consul
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Lucy Van Pelt a écrit : REné Vicelard? Certes... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Modératrice
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John Gouze a écrit :
Certes... [/quote o.k, bien, des fois, on sais jamais... Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Animatrice
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Pablo Neruda
Je suis le tigre. Je te guette parmi les feuilles aussi grandes que des lingots de minerai mouillé. Le fleuve blanc grandit sous la brume.Te voici. Tu plonges nue. J’attends. Alors d’un bond, feu, sang et dents, ma griffe abat ta poitrine, tes hanches. Je bois ton sang, je brise tes membres, un à un. Et je reste dans la forêt à veiller durant des années tes os, ta cendre, immobile, à l’écart de la haine et de la colère, désarmé par ta mort, traversé par les lianes, immobile sous la pluie, sentinelle implacable de mon amour, cet assassin. "Ideas drift like petals on the wind. I have only to lift my face to the breeze." "Les idées dérivent comme des pétales sur le vent. Je dois seulement soulever mon visage à la brise." |
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