Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune

D’après un passage de la vidéo ci‑dessous, la pluie influe sur le taux de CO₂ dans l’atmosphère, la pluie en emportant une partie non‑négligeable qui finit emprisonné dans des formations minérales.

When a billion years disappeared — PBS Eons — 2020

Les forêts Européennes qui résistent mal au changement climatique, sont les forêts en mode mono‑culture (ou presque) constituées d’espèces non‑indigènes. Les forêts constituées d’espèces indigènes en assez bon nombre, sont plus résilientes.

Heat wave 2020: will Europe’s forest survive ? — Ecosia — 2020

Le permien inférieur (-299 à -271 millions d’années) était une période d’importantes variations climatiques.

Il est suspecté que le système solaire traverse le nuage de matière laissé par une super‑nova qui se serait produite il y a environ entre 3 et 4 milliards d’années. Ce qui le fait suspecter, c’est que des analyses de carottes glaciaires révèlent que la Terre a commencé à un moment, à recevoir des apports en surface, d’un certain isotope de fer. Cet isotope de fer reçu par l’atmosphère (comme tout le système solaire et donc aussi la Terre, traverse ce gigantesque nuage) pourrait avoir des effets sur le climat. Il s’agit du fer Fe 60.

Earth seems to be flying through a supernova right now — Anton Petrov — 2020

Il y a environ 12 000 ans, la température du Groenland a augmenté de 10 ℃ en quelques décennies ou même moins.

When the Earth suddenly stopped warming — PBS Eons — 2020

Le vent solaire peut modifier la température de l’atmosphère terrestre, indirectement.

Ce qui suit est rapporté d’un documentaire ARTE à propos des aurores polaires, intitulé « Des lumières fascinantes mais menaçantes », environ entre 00:06:40 à 00:08:15.

Il y a dans l’environnement terrestre, des ondes radios de très basses fréquences, nommées VLF. L’origine de ces ondes n’est pas indiqué. Implicitement d’après des mots prononcés avant, ces ondes ne sont pas permanentes, elles viennent et s’en vont. Ces ondes ont un rapport avec la pénétrations des particules du vent solaire dans l’atmosphère terrestre. Le processus impliqué n’est pas précisé. Les particules du vent solaires participant aux aurores polaires, comme elles sont alors dans l’atmosphère, peuvent faire baisser la concentration d’ozone (sous‑entendu, c’est surtout à propos des couches hautes), et cette baisse de la concentration d’ozone fait varier la température de l’atmosphère. Il n’est pas dit dans quel sens la température varie ni en vertu de quel mécanisme.

— Édit —

Le sens de la variation de température, est mentionné brièvement de 00:42:30 à 00:42:40 environ. Quelqu’un dit « Cela signifie qu’entre une activité haute et une activité basse, il y a une augmentation de la température d’environ 4 ℃ ». Donc, moins de vent solaire, signifie une atmosphère localement plus chaude aux pôles et réciproquement, le delta entre les deux étant de 4 ℃, ce qui est quand‑même important. Je dis localement, parce que en même temps que la phrase est prononcée, on voit une carte du pôle nord, avec une grande région colorée en rouge et plus en arrière, une personne parle de variations locales.

— Édit du 2024-10-14 —

Dans les années 1980, il y avait aussi un débat sur l’origine de la perte d’une partie de la couche d’ozone. Le politique posait que c’était une cause humaine, mais des scientifiques, dont Haroun Tazieff, envisageaient une possible cause naturelle (et pourquoi pas les deux en même temps ?). Ce n’était pas fantaisiste, puisqu’une cause naturelle dans la variation de la densité de la couche d’ozone, est donnée dans la première partie de ce message. Ceci ne signifie pas que les CFC n’était pas impliqués aussi, et ça a été une bonne chose de les remplacer. Depuis les années 1990, la couche d’ozone continue à se reconstituer. Note du 2025-01-04 : malheureusement, les CFC ne sont pas totalement disparus, il en existe des marchés clandestins et la pollution par les satellites en panne, tombant et brûlant dans l’atmosphère, surtout ceux de Starlink et similaires, participe à la destruction de l’ozone dans la haute atmosphère : Non, la couche d’ozone n’est pas sauvée — Le Journal De l’Espace (youtube.com), 18 Novembre 2024.

À l’inverse des gaz à effet de serre comme la vapeur d’eau (pour ne citer que le plus important), le soufre atmosphérique filtre le rayonnement thermique du Soleil, il a donc un effet refroidissant. Mais le soufre atmosphérique est toxique au delà de certains seuils, des seuils qui sont typiquement dépassés dans les ports maritimes. Le soufre est entre autre rejeté dans l’atmosphère, par les bateaux propulsés au fioul lourd ; c’était au moins le cas jusqu’à une certaine date, comme depuis, une réglementation internationale exige des armateurs qu’ils limitent les rejets de soufre de leurs flottes.

Entendu dans cette courte vidéo :

Les bateaux polluent‑ils moins que les avions ? — 28 Minutes / ARTE — 2020


— Édit du 2025-01-03 —

Le transport aérien a cependant lui aussi une mauvaise contribution environnementale en plus du seul rejet de CO2 : les traînées de condensation, qui se produisent lors de certains vols, participe probablement beaucoup aux changements climatiques. Voir les détails dans l’édit du 2025-01-03 de ce message : Re: Les chemtrails - On nous pollue encore plus sans nous le dire (l’administration du forum n’est pas partie prenante dans certaines autres accusations faites dans cet autre sujet, mais les gens qui s’y sont exprimé en avaient le droit et l’ont fait respectueusement).

En Islande, un volcan, le Fagradalsfjall, est en éruption. Ce n’est pas une éruption explosive, c’est un déversement de lave en grande quantité et en continue, qui pourrait durer des années ou des décennies. Ce type de volcan est appelé un volcan bouclier. C’est la première fois que l’Islande connait ce type de volcan depuis que des humains y habitent.

Ce volcan rejette chaque jour, 12 000 tonnes de CO₂ et 5 000 tonnes de SO₂ (dioxyde de soufre), soit pas loin de 4 millions et demi de tonnes de CO₂ et pas loin de 2 millions de tonnes de SO₂, par an, pendant un nombre d’années que seul l’avenir dira.

Ça rappellera l’importance des volcans sur le climat Terrestre.

En marge, l’auteur de la vidéo souligne à quel point il est excessivement dangereux de marcher sur de la lave qui peut n’être refroidie qu’en apparence. Il se lamente que des inconscients s’amusent à marcher dessus comme si c’était sans danger.

Le volcan Islandais est toujours un monstre — Planète RAW — 2021

La fonte d’un glacier de l’ouest de l’Antarctique (pôle sud), récemment expliquée par une importante activité géothermique sous ce glacier : High geothermal heat flow beneath Thwaites Glacier in West Antarctica inferred from aeromagnetic data (nature.com), 18 Août 2021.

— Édit du 2024-11-28 —

Le message qui suit celui‑ci, débat comme il peut, à partir de celui‑ci.

FranceTV Info met cette fonte au compte du « dérèglement » climatique : Climat : en Antarctique, le "glacier de l'apocalypse" menacé par de nouvelles fissures, analysent des scientifiques (francetvinfo.fr), 14 Décembre 2021.

Il s’agit pourtant bien du même glacier, le glacier Thwaites, dans les deux articles, celui de Nature et celui de FranceTV Info.

— Édit du 2024-08-20 —

Un autre exemple de phénomène attribué à tord au changement climatique (un édit du 2024-11-29, plus loin, revient sur la question des glaces polaires), est le ralentissement de la rotation de la Terre sur elle‑même, dont la durée des journées s’est allongée d’environ un millième de seconde pendant les dernières décennies. En Mars 2024, il était attribué à la fonte des glaces des pôles, en Août 2024, il est attribué au ralentissement de la rotation du noyau, ce ralentissement de la rotation du noyau étant lui‑même de cause inconnue à ce jour.

Première version : La Terre ralentit avec le réchauffement climatique et ça va aider à remettre les pendules à l’heure (ouest-france.fr), 28 Mars 2024. L’article parle d’ailleurs d’abord d’une accélération avant de parler de ralentissement, mais ce n’est peut‑être qu’une erreur d’écriture. Mais l’article a clairement tord quand il parle d’une tendance naturelle à l’accélération, quand cette tendance naturelle est connue pour être globalement au ralentissement.

Seconde version : Ralentissement inattendu de la rotation de la Terre : quelles conséquences sur notre surface? (geo.fr), 20 Août 2024.



Globalement, la vitesse de rotation de la Terre sur elle‑même, ralentit, même si elle connait des variations désordonnées, faite de ralentissements et accélérations ponctuelles, non‑perceptibles avec les sens humains.

Note du 2025-01-04 : sans savoir si cela influence la durée de rotation, certaines activités humaines, participent à faire bouger la position du pôle nord géographique (pas le pôle nord magnétique), même si ce n’est pas préoccupant, comme ça se mesure en cm à l’échelle du siècle et que d’autres phénomènes naturels en faisait au moins autant depuis toujours, sans que ça ne pose de problèmes : L’humanité a altéré le mouvement de la Terre — Le Journal De l’Espace (youtube.com), 8 Avril 20024.

— Édit du 2024-11-29 —

Pour revenir aux glaces polaires, plus bas est posté le lien d’une vidéo d’ARTE (qui va donc très probablement disparaître à une date ultérieure, comme pour ARTE, un document est éphémère, n’est pas une référence sur laquelle on peut s’appuyer durablement). Il parle du glacier Thwaites au pôle sud (l’Antarctique). On peut voir des images satellite montrant sa désagrégation. La cause avancé est le réchauffement globale, alors que des études ont montré que ce serait plutôt une activité géothermique sous le glacier. Les premiers accuseront les seconds d’être des climato-sceptiques, quelques soit les arguments, d’ailleurs. Inutile de rentrer dans cette querelle qui commence à devenir plus que lassante, nuisible même (aucun débat contradictoire n’étant possible). Quelque soit la cause, il est cependant certains que la fonte de ce glacier aura des conséquences importantes sur les courants marins, jusqu’au nord, ce qui signifie un impact sur le taux d’oxygène de l’eau et sur le transport de l’énergie thermique de l’eau (détails à étudier, mais on sait qu’une perturbation aboutit toujours aux chaos, dans une société qui prend la nature pour immuable et a perdu l’habitude de devoir s’y adapter, au point d’être souvent pris par surprise de voir parfois de la neige en hiver : Re: La citation du jour).

Toujours sur les glaces polaires, une seconde vidéo est postée plus bas, sur le recul des glaces au pôle nord (l’Artique). Elle reflète des données satellite avec un code de couleur. Plus les glaces sont anciennes, plus elles sont affichées blanches sur l’animation, et plus elles sont récentes, plus elles sont affichées en gris clair, comme de la glace nouvellement formée ou prête à fondre au printemps. L’animation ne rend donc pas seulement visible la surface occupée par les glaces au fil des saisons, elle rend aussi visible leur ancienneté, sachant que plus une plaque de glace est ancienne, plus aussi elle est épaisse. Quelque soit la cause, on voit une nette réduction de la surface des glace ancienne, c’est flagrant depuis 2009, en plus d’une réduction totale de la surface des glaces, même en tenant compte des variations saisonnières. Quelqu’en soit la cause (ici, comme c’est non‑localisé, contrairement au glacier Thwaites, la cause peut raisonnablement être supposée plus globale), il ne pourra là aussi que y avoir des conséquences.

Comme rappelé plus haut, sur cette question, on constate encore la querelle de sourds en deux clans idéologiquement opposés, ce qui empêchera de connaitre les causes exactes, même si les causes ne changeront rien aux conséquences auxquelles il faudra s’adapter et accepter de voir venir, si encore les conséquence exactes peuvent être prédites, pour aider à s’y adapter sans se perdre.

Dans la première vidéo, une glaciologue affirme que la fonte du glacier Thwaites fera monter le niveau des mers et océans de plus de 4 m, d’ici à la fin du siècles. Cette prédictions a déjà été faite dans le passé, pour finir par ne pas être vérifiée (échéance passée depuis au moins 10 ans), chacun(e) croira donc ce qu’iel veut, dialogue de sourd oblige, mais même sans compter sur une hausse de 4 m du niveau des mers et océans, il y aura quand‑même des conséquences sur les courants marins, ce qui semble crédible même sans être spécialiste. À noter quand‑même, « brut de pomme », que une fonte complète des glaces du pôle sud ferait monter le niveau des mers et océans de 75 m : l’épaisseur moyenne des glaces y est de 2300 m, leur surface totale est de 13 millions de km², et la surface cumulée des mers et des océans est de 361 millions de km², ors, 2300 m ÷ (361 ÷ 13) = 82,825 m, mais l’eau sous forme de glace occupe un volume environ 10 % plus grand que l’eau liquide, en réduisant cette valeur de 10 %, on obtient une valeur de 75 m (arrondis à l’excès), sous réserve que les données soient exactes, surtout l’épaisseur moyenne des glaces du pôle sud.

Cette glaciologue parle pourtant sagement en mentionnant la nécessité de s’adapter à ce qui est déjà devenu inévitable, en invitant aussi à au moins essayer de limiter l’ampleur des conséquences, ce qui facilitera l’adaptation. Mais voilà : les mêmes qui nous matraquent depuis des décennies et qualifient de criminels les gens qui essaient trier le vrai et le faux dans le changement climatique (faute de pouvoir faire autre chose, peut‑être aussi, n’ayant que la parole sans moyens d’agir), après nous avoir dit pour la n‑ième qu’il faut absolument faire quelque chose, ont conclu qu’ils ne feront quasiment rien, ce qui est apparemment la conclusion de la COP29.

Première vidéo : Panique en Antarctique — Décryptage / ARTE (arte.tv), 18 Août 2023.

Seconde vidéo :

Disappearing Arctic sea ice — NASA Climate Change — 15 Mars 2018
Cette animation date d’il y a 6 ans, il faudrait vérifier si ça ne s’est pas amélioré depuis, mais la tendance est assez net, alors on peut supposer que non et dans le cas contraire, ça se saurait. Il faudrait aussi voir ce qu’il en était dans un passé plus lointain, mais ça ne changerait rien aux conséquences et donc à la nécessité de s’adapter, au minimum.