Jardinage : supports de culture et cultures

L’onagre a un port haut et droit, mais elle commence en faisant une rosace au sol, alors il ne faut pas la semer en sillons profonds, plutôt en petites cuvettes pas trop profondes.

Les haricots verts semés le 28 Juin, ont souffert des précédents coups de chaud quand ils n’étaient pas grands, alors que les haricots semés le 15 Juin n’ont pas semblé avoir souffert de la chaleur. Certaines de leurs premières feuilles, sont comme brûlées. Certaines autres feuilles, plus récentes, présentent le signe de la carence à magnésium dont il a été question précédemment : les feuilles les plus éclairées sont jaunes entre les nervures tandis que ces mêmes feuilles restent vertes sur et au bord des nervures. Ça peut être une carence dans le sol à l’endroit du dernier semis, mais ça peut être aussi des racines qui n’ont pas eu le temps de grandir assez pour aller chercher ce qu’il faut.

Peut‑être qu’il ne faut plus semer de haricots verts à partir de la seconde quinzaine de Juin environ. Ça fait des semis possiblement étalés de mi‑Avril à mi‑Juin, ou peut‑être à partir de début Avril, ce qui sera testé l’année prochaine.

Les haricots rouges semés en même temps que les haricots verts du 28 Juin, résistent bien à la chaleur, ils n’en souffrent pas. Les haricots rouges me semblent résistants. J’imagines qu’ils ont de meilleures racines que les haricots verts.

Pour le moment, rien de particulier à noter, ils sont restés plus jaunes que les autres et ont commencé à fleurir alors qu’ils n’ont pas grandit. Ils n’ont pas profité de la coupe des haricots qui les pénalisaient.

Mais ça ne signifie pas qu’elles ne profitent pas d’arrosages fréquents, elles en profitent même mieux que les autres cultures.

Pour qu’elles supportent des arrosages espacés, il faut quand‑même que la terre ait été assez ameublie. Celles qui ont poussé en bordure de la zone bêchée, là où le l’ameublissement est plus imparfait, ne se portent pas bien et ne poussent pas.

Les pieds de pois‑chiche sont partis pour un jaunissement irréversible qui ne semble pas être dût à un manque d’eau.

Il y avait eu un semis le 26 Février et un le 13 Mai, alors difficile de se prononcer sur la durée de la période de ces pois‑chiche, mais disons deux mois et demi, en prenant le dernier semis comme référence, comme le premier était trop précoce. L’année prochaine ils seront tous semés début Avril.

Si la durée de leur cycle est bien de deux mois et demi, alors c’est un cycle plutôt court, presqu’aussi court que celui des haricots verts. Il faudra attendre l’année prochaine pour mieux le déterminer.

Une base de données de plantes, où on peut faire une recherche par usage, par exemple chercher les plantes dont on peut tirer des colorants ou dont on peut faire des gélatines, etc : pfaf.org.

Le site est anglophone, alors mieux vaut se fier aux noms latins plutôt qu’aux noms communs, qui sont assez idiomatiques. La base de données n’est pas garantie complète. Pour la recherche par usages, il peut être nécessaire de faire attention aux usages similaires ; par exemple Reseda luteola, dont le nom commun en français est le réséda des teinturiers, dont on peut tirer du jaune, n’est pas renvoyé par une recherche pour “ colouring ”, mais par une recherche pour “ dye ”.

Un témoignage des dégâts que font les bruches sur les féveroles, cause du recul de cette culture en france :

Enjeux de la féverole avec la problématique bruche — Marc vers l'Agriculture de Conservation — 2019


Ce n’est pas rassurant pour l’essai de féverole qui sera fait l’année prochaine.

Le laiteron aussi, plus que je ne le pensais.

Au contraire, l’amarante y est finalement plus sensible que je ne l’espérais, mais c’est peut‑être un effet d’un semis trop tardif.

Les anglophones parlent de nitrogen là où en français on parlerait de nitrate. Ce n’est pas un synonyme, le terme nitrogen regroupe les nitrates, nitrites et ammoniums, tandis qu’en français, le terme nitrate a pris un sens par extension pouvant prêter à confusion, comme son sens plus précis est aussi utilisé en parallèle.

Contrairement à la mauve sylvestre, la mauve royale fleurit et fait des graines dès la première année.

Elle se distingue de la mauve sylvestre, par sa fleur à la couleur plus vive, et si elle pousse assez bien, elle se distingue aussi par sa plus grande hauteur et son rachis plus solide et épais.

Elle m’a l’air plus résistante que la mauve sylvestre, mais ce sera à confirmer l’année prochaine.

Au début, les carpels en cercle, ont une couleur proche de la fleur qui vient de faner, avant de changer vers le beige clair. Même quand les fleurs sont fanées, ce détail permet encore de la distinguer de la mauve sylvestre.

Je n’ai pas eu l’occasion de comparer le goût des feuilles, comme j’ai généralement récolté les deux en les mélangeant.