Jardinage : supports de culture et cultures

D’après la page ci‑dessous, les mauves royales doivent être franchement taillées tous les ans, sans quoi elle dépérissent au bout de quelques années. Ça suggère indirectement qu’elles sont plutôt à laisser en place aussi longtemps qu’elles se maintiennent. Ce sera peut‑être tenté à l’avenir dans un petit coin où elles feront bien, mais pour le moment, elles seront transplantées d’année en année, pour suivre la rotation.

Voir : Mauve Royale (bellessauvagesetplus.blogspot.com).

D’après un historique météo sur la période 1971 à 2000 (éventuellement à corriger d’après l’évolution du climat), bien que je constate des excès d’eau en Février, c’est en gros de mi‑Septembre à début‑Janvier, que les précipitations sont les plus importantes. Comme on peut le constater avec le chauffage dans un logement, c’est de début‑Janvier à début‑Février que les températures sont les plus basses, mais les températures ne descendent pas si vite jusqu’à Décembre, qui est même plus chaud que début‑Février. Ce qui distingue Décembre, c’est le faible ensoleillement, qui dès fin‑Octobre, est déjà aussi faible qu’en début‑Février.

Les besoins en lumière des végétaux, sont variables selon les espèces et je n’ai pas idée de comment les déterminer. J’imagines qu’on peut aider des cultures vulnérables à l’excès d’humidité au pied, en les buttant, pour favoriser l’écoulement de l’eau. Pour les plantes qui ont cette capacité, le stade de la meilleure résistance au gel, est atteint quand elles ne sont ni trop petites ni trop avancées. Par exemple le stade juste avant le tallage maximum avec les céréales, le stade avant l’apparition des boutons floraux, pour les pois, etc. Le temps pour arriver à un stade donné, varie avec les espèces et les cumuls de températures. L’excès d’humidité est toujours préjudiciable à la résistance au gel.

Ce sont en résumé, des faits dont il faut tenir compte pour décider vers quelles dates il serait idéal de faire des semis d’Automne. Le choix est difficile, sans donner les raisons du mien, je vais tenter la période du 15 au 20 Octobre. Les observations permettront de corriger.

Il faut aussi penser à garder assez de graines pour refaire les semis au printemps, pour le cas où ça se passerait mal, et même en garder encore un peu après ça, par sécurité.

Précautions pour récolter des graines de saponaire sans les perdre.

Les fleurs de saponaire, au bout d’une sorte de tube, sont orientées horizontalement, excepté celles du haut. Dès qu’elles sont pollinisées et à mesure que les graines mûrissent, elles s’orientent verticalement. Le tube reste et il y a une ouverture au dessus. Les graines sont comme contenues dans une sorte d’amphore sans anses. Elles sont tellement libres à l’intérieur, que le moindre choc les fait sauter vers l’extérieur. C’est assez la même chose qu’avec la lampsane (voir un des messages de l’année dernière), excepté que le récipient à graines de la lampsane, est plus petit.

Il faut tenir fermement la grappe de fleurs séchées avant de la couper par dessous aux ciseaux, tenir assez fermement pour que le petit choc produit par la coupe soudaine n’agite pas les graines. Tenir la grappe de fleurs séchées toujours orientée vers le haut, jusqu’au moment de la déposer dans le sac ou autre contenant.

Note : autant les saponaires se remarquent bien quand elles sont en fleurs, autant elles sont discrètes et passent inaperçues quand elles sont en graines ; il faut les avoir repéré avant, à un moment où elles étaient encore en fleurs.

Il faut prendre des précautions assez similaires pour la récolte des graines de phacélie, mais comme le rachis qui porte la grappe de fleurs séchées, est moins solide, il y a moins de risque de donner une impulsion accidentelle aux graines en le coupant. Les mini récipients contenant les graines de phacélie, ont des orientations plus variables.

Les haricots+maïs du troisième semis, ont été buttés il y a quelques jours et le phénomène n’a pas été constaté cette fois. Ce troisième semis n’avait pas été fait après des pois. C’est peut‑être alors d’avoir été semé après des pois, qui a été profitable au maïs du second de semis.

La même chose que pour le second semis, sera répétée l’année prochaine, mais cette fois en laissant les racines des pois dans le sol, ce qui avait été omis par oubli.

Même si c’est moins prononcé, les haricots du semis du 15 Juin présentent le même phénomène d’apparente brûlure des plus anciennes feuilles. Les feuilles les plus récentes n’ont pas cette aspect brûlé, mais montrent elles aussi, comme avec le semis du 28 Juin, quelques signes de jaunissement entre les nervures.

Sur les haricots du premier semis, celui du 4 Mai, les premières feuilles avaient finit par jaunir quelques jours après l’apparition des feuilles plus hautes, mais c’était seulement un jaunissement, pas une apparente brûlure.

Ce n’est même pas que dès la seconde quinzaine de Juin il faut éviter de semer des haricots verts, c’est plutôt encore que les environs du 15 Juin sont une date limite. Pour un semis de haricot+maïs après des pois, il faut donc semer les pois assez tôt, pour que la surface occupée par les pois soit libérée assez avant le 15 Juin.

La formation de boutons floraux se poursuit encore sur les haricots rouges du premier semis du 4 Mai. La première fleur s’était ouverte le 30 Juin. Ils semblent être au maximum de la floraison un mois après. En plus d’avoir un cycle bien plus long que les haricots verts, leur floraison est bien plus étalée aussi.

Les haricots rouges du second semis du 28 Juin, ne présentent pas de brûlures de feuilles comme constaté sur les haricots verts semés à la même date.

Je me demande si les gousses des haricots rouges, peuvent être utilisées comme des haricots verts … elles leur ressemblent en tous points.

Beaucoup d’érables perdent des feuilles comme en Automne et même plusieurs cornouillers souffrent de manque d’eau, depuis fin‑Juillet. C’est la première fois que je le constate pour les érables, possible que je l’ai manqué les années précédentes, mais pour certains cornouillers, je l’aurais remarqué.

L’air est trop chaud, un bon nombre de feuilles semblent se tordre ou s’enrouler, pour éviter les brûlures. Il n’y a pas que les haricots qui en souffrent, maintenant, les maïs aussi, surtout les derniers semés, mais aussi ceux du premiers semis, même si moins. Même quelques pieds de bettes ont au moins une feuille brûlée par la chaleur.

L’arrosage ne peut malheureusement rien contre l’air chaud.

Il faudrait caler les semis et plantations à des dates faisant que les dernières récoltes et défanages, auraient lieu aux environs du 20 ou 25 Juillet. Je crois qu’il faudrait accepter que à partir la fin‑Juillet, jusqu’à peut‑être début‑Septembre, les jardins soient plus jaunes que verts ; je ne dis pas qu’il faut abandonner les éventuels semis tardifs au soleil brûlant d’Août, je veux seulement dire qu’il faudrait éviter d’être dans ce cas, c’est à dire, éviter que des cultures soient encore en végétation pendant cette période (si elles sont en phase de maturation, ça peut aller).

Si une espèce ou une variété ne peut pas être calée de cette manière, que ce soit parce qu’elle a un cycle trop long ou qu’elle ne supporte pas les conditions d’un semis précoce ou qu’elle ne peut pas supporter de passer par l’hiver, alors il faut éviter de compter sur cette espèce ou cette variété.

Les pois‑chiche ont été récoltés aujourd’hui. Les bois ont été coupés, les racines laissées dans le sol et les gousses détachées une par une des bois coupés.

La maturité est un peu étalée, la moité des gousses n’avaient pas encore jaunit, alors elles seront laissées à sécher avant d’être ouverte. Il aurait peut‑être fallut attendre une dizaine de jours de plus. Quelques gousses semblent vides. Une gousse a commencé à noircir : est‑ce un stade normal de la maturation, qu’il faudrait attendre, comme avec les féveroles ?

En détachant les gousses, on peut sentir une légère sensation poisseuse sur le bout des doigts ; j’en ignore la cause, peut‑être les minuscules poils qui les recouvrent.

À première vue, rapporté à la surface occupée, la récolte semble assez intéressante pour justifier cette culture, mais il ne faut pas s’attendre au rendement des haricots ou même des pois (pour les pois, en ignorant les ravages des bruches). Je crois que le rendement se rapproche de celui des céréales, peut‑être plus élevé.

Aucun insecte ne semble s’être attaqué aux gousses, pas de traces d’intrusion.

Les lentilles sont à oublier, le rendement est trop faible, il est même loin de celui de céréales ; il en faudrait de grandes surfaces, pour que ce soit intéressant. Chacune des minuscules gousses plates, ne contient qu’une lentille et il n’y a pas beaucoup de gousses par pied.

Les lentilles ne seront même pas récoltées, elles seront laissées sur place (ou coupées plus tard et mises au compost).