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Hibou a écrit : 
Pour récolter des graines de bleuets, il ne faut pas se laisser tromper.

Les pétales séchées n’ont plus rien en commun avec les larges pétales bleues échancrées. Elles s’enroulent sur elles‑mêmes ou quelque chose comme ça, et change de couleur, elles deviennent rougeâtres. On pourrait croire que ce sont les graines au bouts de sortes de plumeaux. Le bleuet fait des soies courtes, tellement courtes que je crois qu’elles ne servent que peu à la dispersion. Quand les pétales séchées sont retirées, il reste que le fond du capitule qui ressemble à une étoile blanc nacré (vu du dessus, pas du dessous), avec ces soies courtes remplissant le cœur. Parfois, au milieux de ces soies courtes, apparaît une couleur rougeâtre. Il faut récupérer ce capitule et le laisser sécher. Quand il est bien sec, les graines s’en détache facilement.

[…]

Ce qui était le réceptacle de la fleur, semble vide à ce moment là, ça peut être trompeur aussi, en laissant croire en apparence que les graines sont parties. Il faut tout de même vérifier que le fond est bien rempli de ces toutes petites soies.
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Quelques rares grappes de raisin sauvage, commencent à mûrir, mais ce n’est pas du tout la période encore, elles doivent être considérées comme en avance.
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L’année dernière et cette année, j’ai remarqué plusieurs arbustes ressemblant beaucoup aux prunelliers, mais faisant des fruits un peu plus gros (les prunelles sont des petits fruits) et des feuilles un peu plus grandes aussi. Comme les prunelles, ces fruits ont un côté astringent prononcé. Ces arbustes n’ont pas d’épines, contrairement aux prunelliers auxquels ils ressemblent pourtant beaucoup. Aujourd’hui j’en ai vu deux, avec des fruits encore un peu plus gros, peu d’astringence, et presqu’un goût de prune, et sur l’un, le noyau se détachait même facilement du fruit.

Je me demande si ce sont des variations des prunelliers, si les prunes viennent de là ou si ce sont des hybrides entre les pruniers et les prunelliers. Comment le savoir ?

En tous cas, ces arbustes me semblent intéressants.
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Les fleurs du gaillet jaune ont un parfum intéressant, mais qui évoque plus le parfumage d’un savon que la cuisine. Cuites, en plus de perdre leur couleur (prévisible), elles sont amères.

Pas pour la cuisine, mais à noter comme possible ingrédient d’un savon.
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Hibou a écrit : 
[…]

J’ai découvert un mûrier sans épines. Ce sont bien des mûrs, juste plus allongée qu’habituellement, la section et la couleur de la liane sont les même, les feuilles sont les mêmes, excepté qu’il n’y a pas d’épines. Je tenterai de la multiplier par bouturage, mais il me semble avoir souffert de la sécheresse de cette année, alors j’ignore si les boutures feront des racines ou pas, comme les feuilles sont en mauvais état.

[…]

C’était le 27 Juillet 2019. J’y étais repassé quelques jours après, mais malheureusement, cet étroit passage longeant une haie bordant un champs, avait été débroussaillé entre temps, parce que des buissons commençaient à grignoter sur la surface cultivée. J’espérais qu’il repousserait cette année, mais hier, je ne l’ai pas revu.

Ce n’était pas une erreur, j’en suis sûr et je viens de vérifier que les mûriers sans épines, existent bien, quelques jardineries en vendent sur le web.
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Les cornouilles ont 10 jours d’avance par rapport à l’année dernière. Il y en a moins que l’année dernière, les cornouillers ont été contrariés par quelque chose plus tôt dans l’année, mais je ne sais pas quoi, ni quand.
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Pour les mûres en tarte, préférer la purée.

Ça peut sembler contre‑intuitif, mais la tarte aux mûres fait moins de jus si les mûres sont préalablement mise en purée que si elles sont mises entières. Il faut juste attendre au moins une demi‑heure après la cuisson de la tarte, pour que le pâte cuite ait le temps d’absorber la petite quantité de jus quand‑même libéré. Peut‑être que la mise en purée libère quelque chose qui favorise une légère gélification pendant la cuisson.

Avec les mûres entières, si la tarte est coupée, du jus coule, mais rien ne coule avec les mûres en purée.

Pour améliorer encore la tarte aux mûres, après cuisson, y saupoudrer un peu de sucre en poudre, pour l’adoucir un peu. Je ne sais toujours pas ce que c’est, mais quelque chose dans les mûres ne se prête pas bien à la cuisson.

D’après ce résultat, la mise en purée mérite d’être tentée avec les prunes aussi, qui font encore plus trop de jus en tarte, mais le résultat risque d’être visuellement moins bon.
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Dans un autre sujet, j’ai parlé quelques fois d’un semis d’arnica à partir de graines récoltées sur des fleurs sauvages, comme je trouvais amusant qu’un genre d’arnica pousse à basse altitude. C’était une erreur, je pensais qu’il s’agissait d’une variété d’arnica, plus grande et différente de l’arnica des montagnes, induit en erreur par le site d’un herboriste. Finalement, il s’agit d’Inula helenium, appelée en français, la grande aunée ou même aunée tout‑court.

Dans la classification, elles ne sont même pas très proches : Inula helenium (uniprot.org) vs Arnica montana (uniprot.org).

Quand on voit une astéracée à fleurs jaunes assez grandes, il peut être utile de chercher du côté des inules.

En parlant d’arnica des montagnes, si vous voyez des arnicas dans la nature, n’en cueillez pas, elle est devenue une espèce menacée.

L’arnica est toxique (en ingestion, pas en application externe sur les foulures) et cette inule est plutôt toxique aussi.

— Édit du 2025-01-10 —

Dans une interview d’un éthonobotaniste, il est question de croire être de l’arnica, d’autres astéracées qui peuvent y faire penser, mais qui n’en sont pas et ne sont même pas du même genre. Il cite les doronics et les séneçons, qui, ces derniers, n’y ressemble pas du tout. Celui l’interview, parle de la même chose dans sa région, ou des inules étaient appelées arnica ; la grande aunée est justement une inule (un genre dans les astéracées). Il est raconté que l’usage de l’arnica est très populaire dans les médecines traditionnelles locales, mais qu’elle est aussi très populaire même là où elle ne pousse pas, d’où les confusions qu’il a constaté. Alors la question se pose de savoir comment des plantes différentes de l’arnica ont été utilisée comme l’arnica, alors qu’elles ne contiennent pas les principes actifs qu’elles devraient avoir pour cette usage (les bleus, les entorses, etc). Deux idées proposées sont que c’est de l’effet placébo (à condition que la plante ait une innocuité pour l’usage qui en est fait) ou que la préparation était différente. Même les traditions pouvaient se tromper, sans le savoir et sans savoir pourquoi, mais en tous cas, avec une bonne raison. La question de l’efficacité est une autre question, qui fait toujours débat avec les plantes. L’utilisation des plantes est plus commode pour la cuisine que pour la médecine, même si la phytothérapie devrait être plus étudiée, et elle commence à l’être plus qu’avant depuis quelques années, il semble personnellement.

Ce passage peut être écouté à partir de 00:42:00 de la vidéo postée dans ce message : Re: Plantes sauvages comestibles.
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Si vous voyez une rosace de feuilles au sol, des feuilles semblant épaisses, duveteuses, blanchâtres et que la fleur qui vient plus tard est celle d’une astéracée jaune, c’est peut‑être du séneçon doronic. Le séneçon doronic est toxique. Il est assez peu courant, mais pas rare non‑plus. Sa rosace de feuille, plus facile à remarquer avant la floraison, est surtout visible au printemps, courant Mars ou Avril.
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Les pommes qui tombent spontanément avant maturité mais qui ne sont pas trop vertes (goûter sur place, pour vérifier), font un légume cuit intéressant. Il faut juste retirer les parties brunies de s’être cogné au sol.

Je viens de le tester avec du riz à l’huile d’olive, c’était assez agréable, sans avoir besoin d’ajouter autre chose. Compter un poids de pomme coupées en gros dès, environ égal à une fois et demi ou deux fois le poids de riz sec avant cuisson. Mettre les gros dès de pomme à cuire sur le riz qui cuit dans d’eau, pas dans l’eau avec le riz.
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