Jardinage : supports de culture et cultures

Examples d’espèces d’arbre, plus résistantes à la sécheresse que la moyenne :

• Cerisier tardif d’Amérique du nord (un arbuste, non‑indigène)
• Charme
• Chataignier
• Chêne pédonculé
• Chêne rouge d’Amérique (indigène en Europe)
• Tilleul à petites feuilles

Certains pins et l’épicéa par exemple, sont au contraire plus vulnérables que la moyenne.

Semée en extérieure, la mauve a levé aussi vite que semée en intérieure, en 4 jours. Mais difficile de conclure, comme deux journées chaudes sont incluses dans ces 4 jours. Ce sera à revérifier à l’occasion d’un autre semis en automne.

Quand il germe en extérieur, le quinoa fait une petite pousse rougeâtre.

Il a germé en 24h, comme lors du test en intérieur. Il avait été semé le jour avant la première des deux précédentes journées chaudes, il n’est donc pas possible de conclure pour des températures plus ordinaires.

Il sera intéressant de voir si les minuscules pousses résisteront aux quelques gels matinaux qui sont prédits pour dans quelques jours.

Aujourd’hui 4 Avril, un vent froid, des flocons de neiges, et même un petit paquet de neige agglomérée, isolé tout‑seul, aperçu au milieu de « nul‑part », dans un champs pas très loin de la bordure ; un petit mystère.

Dans le nord‑est de la france, il gèlera les matins du Mardi 6, Mercredi 7 et peut‑être Jeudi 8 Avril. Le gel sera d’au moins -1 ℃ et peut‑être jusqu’à -3 ℃.

Trois sigles à connaitre : EBC, PLU et ZAP (en france au moins) :

• EBC = Espace Boisé Classé
• PLU = Plan Local d’Urbanisme
• ZAP = Zone Agricole Protégée

Un plan local d’urbanisme, est un découpage en zones, d’une commune ou d’une communauté d’agglomérations, en associant une classe d’utilisation à chacune de ces zones. Le PLU peut être sujet à révisions au fil du temps.

Si une zone est classé EBC ou ZAP, il y a des chances qu’elles ne soit pas bétonnées avant longtemps ; au moins en principe, je ne sais pas en pratique.

Sous réserve d’erreurs, une zone est classée EBC par une commune ou une communauté d’agglomérations et ce classement d’une zone fait partie du PLU. Une zone peut être classée EBC, même si elle n’est pas boisée, auquel cas cela signifie qu’elle sera boisée et qu’elle a été classé en prévision. Une haie ou même un arbre individuel, peuvent être ainsi classés, pas seulement une forêt.

Sous réserve d’erreur, une zone est classée ZAP par la préfecture, ce classement se fait en concertation avec les personnes compétentes pour gérer les PLU.

Imaginons que vous vouliez introduire une colonie d’une plante sauvage autrefois fréquente mais maintenant devenue beaucoup moins fréquente (ex. coucou, bouton d’or, égopode, etc, des comestibles ou des non‑comestibles), ou de même, imaginons tout autant que vous ayez découvert une colonie d’une plante, bien installée d’elle‑même quelque part. La préoccupation qui vient alors spontanément, et de savoir si le site ne risque pas de finir bétonné dans les années qui viennent. Souvent, des détails immédiats peuvent permettre de savoir si le risque est faible ou possible, mais finalement sans certitudes. Sans jouer au devinettes cette fois, si la zone est classée EBC et que la plante en question s’accommode d’un environnement boisé, il n’y a en principe pas trop de raisons de s’inquiéter. Malheureusement, il ne semble pas exister d’équivalent pour les zones dégagées et non‑cultivées (ça dépend du mode de culture aussi), quelque chose qui serait comme un espace de prairie classé, par analogie avec la notion d’espace boisé classé. Une zone en ZAP ne convient pas, une zone agricole n’étant pas un espace sauvage, ce qui serait nécessaire à une colonie pérenne.

Malheureusement, c’est encore imparfait dans le sens où des petites places isolées, ne sont pas favorables à une reprise d’une propagation naturelle.

Ce qu’il faudrait, ce serait de longues zones continues (ex. sur des kilomètres), quitte à ce qu’elle soient éventuellement étroites (pas trop quand‑même, 10 ou 15 m de largeur au moins), mais surtout continues, et que la continuité de ces zones soit protégée. La seule chose qui s’en approche par la force des choses, ce sont les cours d’eau, mais je ne connais pas de plantes qui comptent sur un cours d’eau pour se propager, à part peut‑être quelques plantes aquatiques. Malheureusement, il y a tellement de larges routes partout qu’il est peu probable que ce soit réalisé un jour (les petites routes pas trop larges sont moins un problème, mais ce n’est pas le cas le plus fréquent).

Plus tard dans l’année, il faudra observer l’effet de ces gels tardifs, sur les arbres qui sont en fleurs depuis plusieurs jours.

P.S. Il neige.

Au moins comparé à l’année dernière (2020), il semble que les températures d’Avril s’annoncent deux fois plus basses. Alors que dans la première quinzaine d’Avril 2020, les températures maximales étaient d’au moins 20 ℃ et même atteignaient parfois 23 ℃, d’après les prévisions des 10 prochains jours, les maximales ne dépasseront pas les 10 à 11 ℃ (même pas le seuil des 12 ℃) . De fortes pluies sont attendues dans les 3 à 4 prochains jour, avec 35 à 36 litres d’eau au mètre‑carré sur deux jours (trois arrosoirs pleins, par mètre‑carré). Si ces prévisions sont vérifiées, le sol va être tellement saturé d’eau que même si les températures remontent un peu plus tard (ce qui ne semble même pas s’annoncer), le sol se réchauffera lentement.

Ce mois d’Avril ne sera pas typique de ceux des deux dernières décennies, des reports peuvent devoir être envisagés. Par exemple les conditions étaient bonnes pour des plantations de pomme de terre l’année dernière à la mi‑Avril, les conditions ne le seront probablement pas à la même période cette année. Idem pour les semis de haricots, pour prendre un autre exemple.

L’année dernière, le lilas avait commencé à fleurir à la mi‑Avril ; il faudra observer s’il fleurira plus tard cette année, pour vérifier qu’il est bien un indicateur fiable de la bonne période de certaines cultures, incluant les pommes de terre.

Les prévisions ont changé, pendant une à deux heures dans l’après‑midi des 10 prochains jours, 12 à 14 ℃ sont possibles. Ça reste frais quand‑même, avec 2 à 8 ℃ le reste des 24h.

Les modérés gels matinaux des trois derniers jours (entre 0 et -2 ℃ sans les atteindre), n’ont pas eu de mauvais effets sur les pousses au stade des feuilles initiales. Les minuscules pousses de quinoa, une culture inconnue, testée pour la première fois cette année, n’ont pas l’air d’en avoir souffert non‑plus.

La phacélie pourrait être semée tôt, dès la fin‑Février ou début‑Mars.

Dans un coin de l’actuelle surface de céréales sur le limon, l’année précédente avait été semée de la phacélie. La surface a été bêchée sur une dizaine de jours du second tier de Février. La phacélie ne résiste pas au gel, alors elle est annuelle même si dans de bonnes conditions elle peut être vivace. Celle de l’année dernière avait fait des graines. Il a été constaté aujourd’hui, que quelque pieds de phacélie poussent à cet endroit ; il s’agit probablement d’un semis spontané issu de celles de l’année précédente. Elles n’étaient pas là au moment du semis des céréales le 25 Février. Le 30 Mars, de la phacélie a été semée dans un carré dédié ; elle n’a pas encore levé, malgré les arrosages, tandis que celle issue du semis spontané n’a pas eu besoin d’arrosage, les pluies lui ayant suffit. Le semis du carré dédié avait été fait le 30 Mars, en croyant qu’elle a besoin de températures un minimum clémentes pour germer et pousser, mais visiblement elle peut se contenter de moins que ce qui était supposé.