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Jardinage : supports de culture et cultures
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Mar 13 Avr 2021 19:52
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour un semis à même la surface (pour des petites graines seulement, plus petites qu’un grain de riz), il faut s’assurer soit de bien arroser, soit qu’il y aura assez de pluie, comme la surface se dessèche le plus vite. Mais ne pas se faire d’illusion sur un léger enfouissement (pour des petites graines, il ne peut être que léger), juste sous la surface, le dessèchement semble rapide aussi, surtout si la surface et motteuse ou caillouteuse. En tous cas un semis en surface est à réserver pour des semis fait tôt ou tard dans l’année, pas quand il y a trop d’évaporation.

Il est possible de compter sur les pluies plutôt que sur un arrosage, mais dans ce cas, il faut semer plus tôt et alors la levée sera plus lente, ne serait‑ce que parce qu’il fera plus frais. L’exemple du lin a été donné, avec un semis le 10 Mars sans arrosage, qui a levé le 2 Avril, et un semis le 30 Mars, avec arrosage, qui a levé le 11 Avril. Quand il n’y a pas de risque de concurrence d’adventice, un semis tôt est possible, ce qui était le cas du semis du 10 Mars, mais s’il y a un risque de levée de barbarée ou de séneçon ou de chardon, alors le semis risque d’être étouffé. Dans ce cas, et en supposant un travail du sol juste avant le semis, il faudrait en théorie, choisir une date assez tardive pour une levée la plus rapide possible, mais assez précoce pour bénéficier du plus d’humidité possible, ce qui ne semble pas être facile à déterminer. Je crois que le plus sûr, est encore de gérer certaines adventices, pour s’assurer qu’elles ne sont pas trop installées. Ça doit se faire assez tôt. Les séneçons ont déjà fait des graines, mêmes ceux retirés et mis au compost alors qu’ils étaient en fleurs, ont fait des graines après avoir été mis au composte. Les barbarées lèvent tôt, et actuellement, elles se préparent à fleurir.

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Mar 13 Avr 2021 20:31
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Cette année, les semis faisant usage de composte, n’ont pas utilisé le composte du tas de composte, mais de l’humus de feuilles d’arbres, ramassé au bord de chemin et tamisé fin (les plus grosses mailles d’un tamis de cuisine, ce qui est fin dans ce contexte).

[…]

D’autres semis plus tardifs ont été fait avec un autre humus tamisé avec un tamis de maçonnerie à mailles moyennes, c’est à dire bien plus grossier que le tamis mentionné plus haut. Il sera possible de comparer.

La taille des mailles sera rapportée plus tard.

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Mar 13 Avr 2021 21:10
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Même si elle donne l’impression de ne pas supporter la transplantation, la cardamine des près se transplante bien.

Il y a deux ans, deux ou trois cardamines avaient été transplantées, juste un peu, comme aucune place dédiée n’avait été prévue. Elles semblaient ne pas avoir supporté la transplantation, avaient plutôt dépérit. Je ne sais pas ou n’ai pas remarqué ce qu’elles étaient devenues l’année dernière et une haute cardère avait poussé à cet endroit. Cette année, au même endroit, deux cardamines fleurissent.

Elles ne resteront pas, comme la surface sera décompactée fin‑Avril, mais ce sont des fleurs intéressantes, qui fleurissent tôt, d’un beau mauve pastel peu habituel dans les fleurs sauvages. Elle est vivace, alors mieux vaut la transplanter dans une zone laissée sauvage.

Elles étaient dans le passé, plus nombreuses qu’elles ne le sont maintenant, c’était une fleur jadis commune dans les près, qu’il serait intéressant d’aider à retrouver une place.

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Mar 13 Avr 2021 22:17
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
La fourche‑bêche Polet dont il a été question précédemment, a une réaction que n’avait pas eu la première fourche‑bêche Cora : la patte entre la douille est le fer, se tord lentement mais progressivement. Alors que à l’origine, le fer va plutôt vers l’avant, il va maintenant un peu vers l’arrière et est passé par la vertical entre temps.

Il faut quand‑même préciser que l’usage qui en est fait maintenant n’est plus le même. Excepté quelque jours avant qu’elle ne casse, la première fourche‑bêche Cora avait été utilisée pour décompacter, tandis que l’actuelle est utilisée pour retourner un sol qui résiste encore beaucoup et qu’elle a, à trois ou quatre occasions, été utilisée pour sortir des pierres plus grosses que ça n’aurait été fait avec la précédente.

Si la patte entre la douille et le fer se déforme en faisant du retournement, il ne faut pas oublier qu’avec la précédente, dans les mêmes circonstances, cette patte avait fini par casser.

Ça semble confirmer que aussi longtemps que la terre n’est pas été assez ameublit, c’est quelque chose qu’il faut envisager de changer. Ça confirmerait aussi l’idée de prendre un fer sans manche plutôt qu’un fer avec manche (c’est à dire de prévoir de les changer pas nécessairement en même temps), et d’en prendre deux plutôt qu’un seul (c’est à dire de prévoir un fer de réserve).

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Mar 13 Avr 2021 23:30
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Après un retournement d’une terre peu profonde, la surface semble sableuse, des sables ocres ou rouges selon le degré d’humidité, mais plus de sable que de matière organique.

C’est peut‑être après un retournement (pas nécessairement immédiatement après, mais après, par la suite, tout‑court), qu’il faut ajouter un compost assez mûri, pour ajouter de la matière organique à ce plus ou moins sable.

Si du composte est étalé sur le sol, avant qu’une remontée des couches les moins humifères n’ai eu lieu, après un retournement, on pourrait en principe se retrouver avec une différence encore plus importante. Si le composte est étalé après, alors au prochain retournement, le composte qui deviendra un futur humus dans le sol, aura été ajouté là où il en manquait, pas là où il y en avait déjà.

C’est à dire que ce ne serait pas une bonne idée d’étaler du compost après un simple décompactage, comme la couche la plus humifère est normalement déjà celle de surface. Mieux vaut le réserver pour plus tard, quand il y aura eu eu retournement faisant remonter les couches qui en sont les plus dépourvues.

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Mar 13 Avr 2021 23:42
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Comme déjà suggéré, le composte fait d’un tas où est ajouté tout est n’importe quoi, est plutôt destiné à être enfoui dans la terre, mais seulement encore après avoir attendu au moins 12 mois après le dernier ajout, pour éviter de semer des adventices étouffantes, comme le séneçon commun ou la barbarée.

[…] Mais un semis en surface sur un lit d’humus est sûrement préférable à un semis en surface sur un lit de limon, parce que l’humus (pas un composte de tout et n’importe quoi) garde mieux l’humidité et ne bouge pas trop sous l’effet des pluies et des arrosages (ex. pas d’éléments qui flottent).

[…]

Si ça avait déjà été souligné, ce sera juste un rappel : le compost n’est pas de l’humus, c’est un futur humus. Le processus peut être long et il se fait mieux dans le sol (ou même en surface du sol) que dans un tas de compost, pourvu que le sol ne soit pas trop sec et pas trop compacte. Un tas de compost est facilement peu aéré et l’humidité y est facilement mal répartie. Le compost n’a pas les mêmes propriétés physiques que l’humus, est trop grossier et n’est pas homogène, de toutes manières.

C’est ce qui justifie l’affirmation de ne pas utiliser de compost comme lit de semis ou pour recouvrir un semis, et de plutôt l’incorporer au sol, ce qui peut se faire en, initialement, l’étalant en surface avant de plus tard remuer le sol.

Avec les feuilles d’arbres, l’humus semble se former plus rapidement et plus facilement. Un tas de feuilles semble plus facilement tourner en compost qu’un tas de compost de tout et n’importe quoi et il est plus facile à remuer, aussi (mais pas facile tout‑court).

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Jeu 15 Avr 2021 20:29
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
La fourche‑bêche Polet dont il a été question précédemment, a une réaction que n’avait pas eu la première fourche‑bêche Cora : la patte entre la douille est le fer, se tord lentement mais progressivement. Alors que à l’origine, le fer va plutôt vers l’avant, il va maintenant un peu vers l’arrière et est passé par la vertical entre temps.

Il faut quand‑même préciser que l’usage qui en est fait maintenant n’est plus le même. Excepté quelque jours avant qu’elle ne casse, la première fourche‑bêche Cora avait été utilisée pour décompacter, tandis que l’actuelle est utilisée pour retourner un sol qui résiste encore beaucoup et qu’elle a, à trois ou quatre occasions, été utilisée pour sortir des pierres plus grosses que ça n’aurait été fait avec la précédente.

Si la patte entre la douille et le fer se déforme en faisant du retournement, il ne faut pas oublier qu’avec la précédente, dans les mêmes circonstances, cette patte avait fini par casser.

Ça semble confirmer que aussi longtemps que la terre n’est pas été assez ameublit, c’est quelque chose qu’il faut envisager de changer. Ça confirmerait aussi l’idée de prendre un fer sans manche plutôt qu’un fer avec manche (c’est à dire de prévoir de les changer pas nécessairement en même temps), et d’en prendre deux plutôt qu’un seul (c’est à dire de prévoir un fer de réserve).

Ce qui était prévisible, est malheureusement arrivé : elle a cassé aussi. Il serait trop difficile de prendre des fers de rechange, en connaissant leur faiblesse, alors un autre modèle d’un autre fabricant sera tenté.

Mon appréciation finale de cette fourche‑bêche Polet, est qu’elle est quand‑même meilleure que celle de Cora, mais même si sa qualité est acceptable, elle n’est que moyenne, au moins pour les conditions difficiles de l’usage qui en est fait. Dommage qu’une marque qui fait de si bon louchets tellement solides, soit décevante avec ses fourche‑bêches.

Pour rappel, dans une terre meuble, n’importe quelle fourche‑bêche fait l’affaire, elle n’a même pas besoin d’être en acier trempé et le manche n’a même pas besoin d’être très solide. Ce qui est en est dit ici et en a été dit précédemment, ne s’applique pas universellement, ça dépend des conditions d’utilisations prévues.

J’ai mis le fer cassé devant l’ancien qui avait cassé aussi, comme ils ont exactement le même profile, et c’est clair : elle a cassé exactement au même endroit que l’autre, à la même hauteur de la patte et la cassure a le même aspect, irrégulière mais pas chaotique, et tordue sur un côté.

Il y a cependant des différences qui me font quand‑même dire qu’elle vaut mieux qu’une fourche‑bêche Cora. D’abord, ce n’est pas de la loterie, mais je recommande toujours, pour les cas où elle conviendrait, un sol moyennement difficile, de la prendre sans manche (d’en prendre un séparément) ou avec un manche en bois, qu’il faudra prévoir de fixer soi‑même. Ensuite, même si elle a cassé, elle n’a pas cassé sans prévenir, il y a d’abord eu une lente déformation, puis apparition d’une fissure de chaque côté et même avec ces deux fissures, elle a put être utilisé, prudemment quand‑même, pendant environ une heure avant de finalement casser, ce qui est à mon avis le signe qu’elle est de meilleure qualité, même si je la juge tout juste moyenne.

Le premier point faible était le manche qui cassait tout le temps. Ce problème avait été résolu en utilisant un bon manche, qui était un manche de pelle. Le second point faible découvert, a été que les dents peuvent plier si l’acier n’est pas trempé. Ce problème a été résolu en s’assurant que l’acier est explicitement dit trempé et pas seulement forgé, sans compter sur la chance. Le troisième problème identifié — en fait une fois aussi avant le second — est la faiblesse potentielle de la patte de la douille, la partie qui relie la douille à la partie avec les dents. J’ai trouvé un fabricant qui avait d’abord été exclus de mes préférences, qui propose un modèle pour lequel est précisé que le collet est renforcé. Le collet, c’est apparemment ce que j’ai appelé la patte de la douille.

Ce collet est le nouveau point faible rencontré. Je l’avais déjà pressenti comme point faible dès la première fourche‑bêche, mais n’ayant pas eu l’occasion de constater sa faiblesse, cette question s’était évanouie toute seule.

Le collet des deux modèles utilisés jusque là, n’est pas plus épais que les dents et sa largeur est plus faible que la largeur cumulée des dents. Le dire ainsi, permet de comprendre où est le problème, surtout que ce collet est plat, il n’a pas de courbure, comme la courbe d’une partie de tube. Je le trouve un peu long aussi.

Douloureusement, il faut bien en changer encore. Comme dit plus haut, le site du fabricant précise que le collet est renforcé. C’est bon signe, dans le sens où ils montrent qu’ils ont identifié ce problème. Ce qui est sûr d’après les photos, est qu’il est plus court et d’après la description, il est plus épais : 14 mm au lieu de 10 mm pour les précédentes fourches‑bêches. D’après une photo, il ne me semble pas plat, avoir la légère courbure qui me semble indiquée, mais difficile à dire. Le point qui me tracasse, est que je crois reconnaître sur une photo, un bourrelet typique d’une soudure, et, en précisant que je n’y connais rien en soudure, pour moi, une soudure, c’est une partie cassante. Le site du constructeur affirme que cette fourche‑bêche a été conçue en collaboration avec des pépiniéristes. Si c’est vrai, c’est de bonne augure, vu l’exigence de solidité qu’ils ont.

En fait, cette marque que j’indiquerai plus tard quand je pourrai en dire quelque chose, était la première à laquelle j’avais pensé. Je l’avais pourtant écarté au profit de Polet, pour deux raisons. La première, est qu’un utilisateur se plaignait qu’une dent s’était tordue, alors que la description du produit affirmait que le fer est en acier trempé. Les conditions de garantie du constructeur, excluent le cas des outils qui plient, ce qui a achevé de m’inquiéter et m’a fait exclure cette marque. Mais j’ai remarqué que leur gamme est large, qu’un de leur modèle a des dents d’à peine 8 mm d’épaisseur, et probablement alors, d’à peine 12 mm de largeur, ce qui est peu. Comme même trempé, un acier garde un peu de ductilité, dans des conditions difficile, j’imagine que des dents si fine, peuvent plier. Mais ce fabricant propose aussi un modèle a dents pourtant plus épaisse que les 10 mm de celles que j’ai connu : 14 mm, comme pour le collet. Les dents sont seulement de section carrée au lieu de triangulaire, ce que je n’ai jamais connu jusque maintenant.

Comme dit plus haut, la marque et la référence exacte du modèle, ne seront rapportés que quand je pourrai en dire quelque chose, que ce soit en bien ou en mal, et j’espère que ce sera en bien, parce qu’il n’était pas du tout prévu de devoir encore en changer si tôt.

En attendant, celle à dents qui se plient dépanne, elle confirme que dans une terre pas trop difficile, elle fait l’affaire, mais voilà, les dents plient toujours autant à la moindre pierre qui ne bouge pas immédiatement. Comme dit plus haut, les exigences dépendent des conditions d’utilisation.

Deux autre outils seront décrits un jour prochain et il faudra encore parler du sécateur Bahco, la marque dont j’avais parlé précédemment (il est bon, mais des détails doivent être décrits).

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Jeu 15 Avr 2021 21:26
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
La surface d’orge et d’avoine a été semée hier 25 Février 2021.

Contrairement à 2019 et 2020, où l’avoine avait été semée à 450 grains/m², elle a été semée cette année à 400 grains/m². La raison est qu’il a été constaté que l’avoine qui a poussé excessivement éparse en 2020, a eu un PMG plus élevé que l’avoine qui avait pourtant bien poussé en 2019, ce qui a semblé indiquer qu’en 2019, la densité de semis était trop élevée. À vrai dire, 450 grains/m² me semblait beaucoup déjà en 2019, mais j’avais suivi les consignes d’un document. Pour cette année, j’ai suivi les consignes d’un autre document qui préconise pour l’avoine de printemps en terrain caillouteux, 400 grains/m².

Pour l’orge, la densité de semis a été de 300 grains/m², d’après la recommandation d’un document pour l’orge en terrain caillouteux.

[…]

Les densités testées cette année, me semblent trop faibles et cet avis ne devrait pas changer, comme les levées les plus tardives ont déjà dut se faire.

Pour l’avoine, si la densité a été réduite, ce n’est pas parce qu’elle poussait mal, mais pour cette raison d’une récolte à PMG plus élevé sur l’avoine éparse. Ce n’était peut‑être pas la cause du PMG plus élevé et alors peut‑être une mauvaise raison de tenter une densité plus faible. Une autre chose aussi, est que en 2019, les grains avaient un PMG élevé, provenaient d’un semencier, alors que en 2020 et 2021, les semis ont été fait avec une avoine récoltée de PMG plus faible, et non‑triée par densité comme le font les semenciers. Peut‑être faut‑il prévoir un supplément de densité quand un semis est fait à partir d’une récolte non‑triée.

Pour l’orge, c’est un premier essai avec une orge nue, il n’y a pas eu de précédent.

La levée est irrégulière, dense à un endroit, faible à certains endroits et absente à d’autres. Pour l’avoine, ça peut s’expliquer par un mauvais geste pour le semis à la volé, le bon geste n’ayant été trouvé finalement que vers la fin du semis ; le bon geste a été appliqué pour toute l’orge, qui a été semée après. Comme expliqué précédemment, il ne faut pas faire de mouvement alternatif, mais faire un grand arc dans un seul sens ; faire un mouvement alternatif, favorise la formation de zones plus densément semées que les autres. L’orge, là où elle a levée, est plus également répartie que l’avoine, ce qui peut confirmer que c’est le bon geste.

Là où l’orge ne lève pas, le trèfle non‑plus. La cause n’est pas connue.

Ce ne sont que des impressions pour le moment, le tallage ne semble pas avoir commencé, mais je crois qu’elles vont se maintenir.

Le prochain essais aura lieu en automne, comme il est prévu de tester le semis des céréales en automne, quitte à devoir resemer en Février suivant si l’hiver a été trop glacial. Pour l’avoine, le test reviendra à 450 grains/m², et pour l’orge, rien ne peut encore être pressenti, ça dépendra du tallage.

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Jeu 15 Avr 2021 22:54
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Même si elle donne l’impression de ne pas supporter la transplantation, la cardamine des près se transplante bien.

[…] ce sont des fleurs intéressantes, qui fleurissent tôt, d’un beau mauve pastel peu habituel dans les fleurs sauvages. Elle est vivace, alors mieux vaut la transplanter dans une zone laissée sauvage.

Elles étaient dans le passé, plus nombreuses qu’elles ne le sont maintenant, c’était une fleur jadis commune dans les près, qu’il serait intéressant d’aider à retrouver une place.

La knautie aussi, était mauve mais pas pastel, ou entre mauve et bleu cyan, telle que je me la remémore. Elle était fréquente aussi, mais contrairement à la cardamine des près, ça fait des années que je n’en ai pas vu ; pourtant elle ne semble pas avoir de status de protection. Sa floraison était nettement plus tardive que celle de la cardamine des près : courant de l’été versus milieu du printemps.

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Sam 17 Avr 2021 19:41
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Sur un sol argileux, même avec de l’humus (à moins que ça n’en soit pas encore, vu la taille de certains fragments) au fond de sillons, le dessèchement reste aussi important que sans humus. En précisant quand‑même que c’est dans des conditions sans arrosages (excepté un aujourd’hui), en ne comptant que sur les pluies. Dans des semis ultérieurs à ceux des céréales, ayant été faits vers le 10 Avril, quand‑même avant une grosse pluie, il n’y a aucune levée. De bonnes pluies sont prévues dans quelques jours, un arrosage copieux a été fait aujourd’hui, le semis n’a qu’une semaine, il ne faut pas conclure trop rapidement non‑plus.

Cependant, toujours sans arrosage, un semis de fin d’année est possible. Des semis spontanés d’avoine, d’orge vêtue et de blé tendre, s’étaient produit. Ceux d’orge vêtue et d’avoine n’ont juste pas supporté la période de gel à -8 ℃ , mais le blé tendre (non‑resemé cette année) l’a supporté. Alors que les semis de céréales faits le 10 Mars souffrent du manque d’eau, les quelques pieds de blé tendre du semis spontané de l’année dernière, se portent bien, probablement parce que ces pieds ont eu le temps de faire des racines assez profondes pendant l’automne précédent. En marge, ce blé tendre a correctement tallé malgré un sol non‑ameubli.

Avec les mêmes pluies, les semis de céréales de cette année fait sur l’argile, malgré l’ameublissement de surface, se portent moins bien que ceux faits sur le limon.

Des transplantations ont eu lieu aussi, sur 23 plants, seulement 2 se portent mal mais ne sont pas dans un état désespérés, les autres ne semblent pas trop souffrir de manque d’eau. Là encore, ces plants avaient déjà des racines développées et à quelques centimètres de profondeur il y a peut‑être assez d’humidité.

Quand il est dit que le dessèchement est plus important sur l’argile que sur le limon, il est important même à des températures fraîches et ce n’est pas qu’une impression de visu, la comparaison de l’état des semis de céréales sur argile vs sur limon, aucun n’étant arrosé, en dit autant que l’aspect de la surface.

En bref, sur l’argile, il faut compter avec un dessèchement plus important et organiser en conséquence.

Le dessèchement en surface, ne dit rien sur l’état du sol un peu plus en profondeur. Aucune comparaison ne permet de dire si l’état en profondeur est meilleur ou plus mauvais sur l’argile que sur le limon.

En rappelant encore que ce qui est rapporté là, est sans arrosage ; avec arrosage, le constat aurait peut‑être été différent, rien n’est conclu sur ce cas. Ce qui est conclu, c’est que dans les mêmes conditions, un sol argileux se dessèche plus vite qu’un sol limoneux (ce qui ne signifie pas non‑plus qu’il soit nécessairement plus mauvais en tout).

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