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Jardinage : supports de culture et cultures
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Jeu 17 Jan 2019 21:14
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou en Mars 2018 a écrit : 
[…]

En marge, je confirme que la bêche classique n’est pas adaptée pour émietter et décompacter un sol dur, j’ai eu le cas l’année dernière, et mieux vaut encore une binette qu’une bêche. C’est pour cette raison que je vais faire à la fourche‑bêche cette année.

La serfouette est encore plus appropriée. J’y reviendrai plus tard.

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Mar 22 Jan 2019 21:55
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour la prévention et le traitement du mildiou et peut‑être d’autres maladies fongiques aussi, il est possible d’utiliser une solution de bicarbonate de soude ou de sodium (c’est la même molécule), avec un agent mouillant qui permet à la solution aqueuse de bicarbonate, de rester sur les feuilles au lieu de s’écouler immédiatement (sinon le traitement est trop peu efficace).

Le bicarbonate de soude ou de sodium, est tout à fait différent de la soude caustique ou du chlorate de soude ou autres. Le bicarbonate de soude n’est ni polluant ni toxique, il peut d’ailleurs servir à se brosser les dents, à lutter contre les acidité gastrique, entre autres.

Le bicarbonate agit en faisant baisser l’acidité (c’est à dire en augmentant le H) ; c’est en effet entre autres, l’acidité qui favorise la venu du mildiou. Le mildiou est aussi favorisé par l’humidité et les températures inférieures ou égales à environ 25 ℃. Pour cette raison aussi, il faut pour les plantes sujettes au mildiou, éviter d’arroser le feuillage, préférer les lieux aérés et au Soleil, éviter que les feuilles ne se vautrent trop dans la terre au sol, les faire pousser sur une petite butte plutôt que au niveau moyen du sol.

Pour la solution de bicarbonate, les deux articles ci‑dessous (de la même source), indiquent 5 g par litre d’eau. Cette proportion m’a été confirmée par un agriculteur Marocain. Il faut compter 2 litres de cette solution pour le traitement de quinze à vingt pieds. Il faut ajouter une à deux cuillères à café d’un agent mouillant pour 5 litres de solution. L’agent mouillant est ce qui permet à la solution aqueuse de tenir sur les feuilles. Il peut être du savon noir sans additif (ex. sans parfums, huiles essentielles, etc) ou de l’argile verte. Si l’agent mouillant est de l’argile verte, il faut bien la mélanger.

Le bicarbonate se dissous lentement. Pour cette raison, le premier article ci‑dessous suggère d’utiliser une solution mère, c’est à dire une solution concentrée qui sera gardé en stock et qui sera utilisée diluée, diluée en tenant compte de sa concentration, pour arriver à l’équivalent de 5 g de bicarbonate par litre de solution. Il est plus rapide de diluer la solution mère que de faire dissoudre le bicarbonate. L’agent mouillant ne doit pas être incorporé dans la solution mère, il faut l’ajouter au moment de la préparation diluée (je ne connais pas la raison formelle).

En préventif, il faut traiter une fois par semaine, jamais sous la pluie (pour éviter le lessivage de la solution) et toujours le soir (pour ne pas risquer une brûlure des feuilles au Soleil).

En traitement, il faut traiter après chaque pluie si dans le jours ou les deux jours qui suivent la pluie, la température ne dépasse par les 25 ℃. Idem que plus haut, il ne faut pas le faire pendant la pluie et toujours le soir.

Voir : Lutter contre le mildiou : zoom sur le bicarbonate de soude (tous-au-potager.fr) (2013) et Expérience sur le bicarbonate de soude contre le mildiou de la tomate (tous-au-potager.fr) (2016).

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Mar 22 Jan 2019 23:02
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Je parlais précédemment de semi d’avoine de printemps à la mi‑Février, mais les conditions ne sont pas toujours favorables aussi tôt ; par exemple, actuellement chez moi il neige et gèle encore, alors que nous sommes le 22 Janvier. L’avoine de printemps peut être semée jusqu’au 20 Mars. Pour un semis manuel au moins, il ne faut évidemment pas compter les grains semés, mais prévoir un poids de grain par unité de surface. Généralement, le poids est estimé sur la base du poids de mille graines, souvent abrégé PMG en français. Pour connaitre ce PMG, il faut d’abord en compter et les peser.

L’avoine de printemps peut germer à 3 ℃ dans le sol et les plantules peuvent supporter des températures descendant à -2 ℃ au sol.

Voir : Dossier avoie nue (sem-partners.com) [PDF].

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Mar 22 Jan 2019 23:08
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
L’avoine vêtue est parfois appelée avoine sativa, tandis que l’avoine nue, est parfois appelée avoine nuda.

Sativa ou sativum, est un suffixe fréquemment utilisé dans les noms Latins en botanique, pour désigner une variété cultivée. Par exemple on parle d’allium sativum, pour parler de l’ail cultivée, pour la distinguer de l’ail sauvage.

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Dim 27 Jan 2019 19:48
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Hibou en Mars 2018 a écrit : 
[…]

En marge, je confirme que la bêche classique n’est pas adaptée pour émietter et décompacter un sol dur, j’ai eu le cas l’année dernière, et mieux vaut encore une binette qu’une bêche. C’est pour cette raison que je vais faire à la fourche‑bêche cette année.

La serfouette est encore plus appropriée. J’y reviendrai plus tard.

Finalement pas tout à fait. Ce message est en trois parties. La première est pour ce que je voulais dire « plus tard », la seconde est une correction, et la dernière dit comment j’ai put faire l’erreur décrite dans la première partie.

Je voulais initialement dire qu’avec le serfouette, il faut surtout gratter avec les dents, éviter d’envoyer ce côté avec un élan de plus de 20 à 25 centimètres (on peut prendre tout son élan avec la pane qui ne risque pas trop de se déformer) et utiliser la pane pour creuser, sachant qu’on peut gratter dans la partie creusée. On nettoie alors en tirant sur les racines et en sortant les cailloux, puis le trou est rebouché, on recul un peu et on recommence. Mais le geste de tirer sur la serfouette qui ne supporte pas qu’on fasse levier dessus sans rapidement casser, ce geste de tirer, peut occasionner des troubles. Repousser le tas de terre à la serfouette, peut occasionner des douleurs au dos et au coude, aussi. En tirant fort sur une racine, une fois, je me suis fait mal à une côte et à la même hauteur dans le dos, la douleur dans le dos étant moindre. Mais je pouvais continuer et c’était passé après deux semaines. Seulement voilà, il y a peu, en tirant fort sur une racine, la même douleur est revenue, assez forte pour m’empêcher de continuer. J’ai finalement décidé de continuer à la fourche bêche, le geste n’étant pas le même, je le pouvais.

Je crois que le mieux pour un premier nettoyage est la fourche bêche pour décompacter et sans nettoyer puis seulement ensuite passer à la serfouette en émiettant plus ou moins en profondeur, et en nettoyant, c’est à dire en retirant racines, rhizomes et cailloux. Je n’avais pas encore précisé comment je décompacte à la fourche bêche. Je le fait par bande de 55 cm de large environ. Je fait les bandes en largeur d’abord. J’enfonce la fourche‑bêche dans le coin supérieur gauche de la bande, puis bascule d’arrière en avant, parfois plusieurs fois, pour casser les racines et les faire un peu remonter, ainsi que les cailloux. Je refait de même juste à côté et ainsi de suite, comme une ligne sur toute la largeur de la bande. Je recul et recommence de même de 6 à 8 cm en arrière, jusqu’à être arrivé au bout de la bande (ce qui peut être long). Puis je refait de même, mais perpendiculairement, c’est à dire en faisant des lignes en longueur (au lieu de en largeur), moins espacées, environ 15 à 20 cm. Enfoncer la fourche est parfois pénible quand elle tombe sur un cailloux ou une racine dure, il faut dans ces cas là, l’enfoncer en la faisant osciller, parfois en déplaçant un peu le point d’entrer à tâtons, jusqu’à trouver un point où elle peut être enfoncé. Il faut aussi toujours penser à ne pas trop forcer dans le mouvement de bascule d’arrière en avant, quand ça résiste, au risque de casser le manche, et préférer plusieurs mouvement de bascule plus légers, parfois moins profond d’abord. Comme je disais précédemment, ne pas ramasser racines et cailloux tout de suite (excepté les gros, genre 15 à 20 cm ou plus), mais seulement après, en repassant dans la bande à la serfouette.

Si je n’ai pas pensé à utiliser conjointement la serfouette et la fourche‑bêche tout de suite, c’est parce que au début de l’année dernière, je n’avais que la fourche‑bêche. Je ramassait ce qui remontant dans une bande après l’avoir décompacté. Ce n’était pas mauvais, mais il en restait trop à mon goût. Depuis la fin de l’année dernière, j’ai en plus, une serfouette. J’ai voulu l’utiliser pour le nettoyage du sol. Je trouve que ça nettoie effectivement mieux, mais à une profondeur irrégulière, comme c’est une succession de trous. Je pensais donc utiliser la fourche‑bêche seulement pour affiner et égaliser la profondeur de terre meuble et nettoyée. Ça me semblait une bonne manière de procéder, jusqu’à cette douleur apparue une fois, puis réapparue plus intense, qui m’a fait envisager d’utiliser plutôt d’abord la fourche‑bêche puis ensuite la serfouette.

En nettoyant à la serfouette d’abord, il m’a fallut 6 semaines (je ne compte pas les jours où je n’ai rien put faire) pour nettoyer 90 m² (sans le second passage à la fourche‑bêche, qui aura lieu en Mars). J’applique la nouvelle manière de procéder sur une surface plus petite, 32 m², une extension d’une surface nettoyée l’année dernière. Je comparerai le temps mis en proportion quand ce sera fini. Je comparerai aussi l’épuisement que ça fait devoir supporter.

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Dim 27 Jan 2019 19:57
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour les gens qui n’auraient pas lu le précédent message car trop long, je souligne un point essentiel : attention aux douleurs pouvant être occasionnées par un même travail éreintant répété pendant des semaines. Il faut en tenir compte pour déterminer la manière de travailler, surtout (mais pas seulement) quand il s’agit de nettoyer une terre jamais cultivée jusque là, ce qui est le travail le plus épuisant.

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Lun 28 Jan 2019 23:37
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Je parlais précédemment de semi d’avoine de printemps à la mi‑Février, mais les conditions ne sont pas toujours favorables aussi tôt ; par exemple, actuellement chez moi il neige et gèle encore, alors que nous sommes le 22 Janvier. L’avoine de printemps peut être semée jusqu’au 20 Mars. […]

L’avoine de printemps peut germer à 3 ℃ dans le sol et les plantules peuvent supporter des températures descendant à -2 ℃ au sol.

Voir : Dossier avoie nue (sem-partners.com) [PDF].

Il faut chercher dans les historiques de températures pour savoir quand elle peut être semée au plus tôt, sans risque de destruction des plantules, mais pas trop tard, pour ne pas avoir une récolte trop faible.

Par exemple chez moi, l’année dernière (2018) le 1 ᵉ Mars, il a fait presque -6 ℃ la nuit, le 28 Février il a fait -12 ℃ la nuit. Pour des températures atteignant au moins 3 ℃ en journée et se tenant au delà de -2 ℃ la nuit, il a fallut attendre le 4 Mars. Ceci suggère d’attendre disons le 10 Mars. Cependant, les températures ont encore une fois descendu aux environs de -4 ℃ le 22 Mars, alors qu’il faut semer l’avoine de printemps au plus tard le 20 Mars. L’avoine de printemps lève en 10 Jours environs, peut‑être que le germe résiste mieux que les plantules, que en 2018, un semis le 12 Mars aurait été sans risque. Alors disons plutôt le 15 Mars plutôt que le 10.

Ce n’est qu’un exemple pour chez moi, mais ça donne une idée du petit casse‑tête que c’est de décider quand semer l’avoine dans un lieu donné.

Ce n’est pas évident de planifier un semi si tôt dans l’année.

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Lun 28 Jan 2019 23:52
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures

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Mar 29 Jan 2019 10:00
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Précédemment je parlais de la difficulté à trouver une bonne période de semis de l’avoine, pas trop tôt pour éviter le gel et pas trop tard pour ne pas avoir une faible récolte. Je donnais l’exemple d’un fort coup de froids fin‑Février 2018 alors que l’avoine se sème de préférence à partir de la mi‑Février et lève en une dizaine de jours.

Cet épisode de fort gel en Février 2018, a justement fait l’actualité agricole, pour les risques qu’il représentait pour les cultures de céréales : Nouvelle vague de froid : les céréales vont‑elles en sortir indemnes ? (semencesdefrance.com), Février 2018.

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Mar 29 Jan 2019 10:13
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
L’existence de catalogues de variétés, est souvent dénigrée. Il y a pourtant des raisons pratiques à ces catalogues, ces raisons sont une forme de sécurité.

Ce document, à propos des avoines, rappel les principes d’un de ces catalogues : Avoine d’hiver et Avoine de printemps (geves.fr) [PDF].

Le document a écrit : 
Pour être proposée à l'inscription sur la liste A du catalogue français, une nouvelle variété doit remplir les trois conditions suivantes :

1. Être reconnue Distincte, Homogène et Stable. La DHS permet de garantir l’identité de la variété, elle est la base de la protection des droits de l’obtenteur et de la certification des semences.
2. Apporter une amélioration de valeur agronomique ou d'utilisation, amélioration jugée dans les épreuves VATE.
3. Être désignée par une dénomination approuvée conformément aux règles applicables.

L’inscription d’une variété est décidée par le Ministère de l’Agriculture après avis du CTPS sur la base des synthèses présentées par le GEVES.

Le document a écrit : 
Les études VATE permettent de décrire la valeur culturale de la variété dans les principaux contextes pédoclimatiques qu’elle rencontrera en France ainsi que la valeur d’usage des produits de récolte issus de la variété. Dans l’objectif de limiter les impacts négatifs des productions agricoles sur l’environnement, une attention particulière est apportée à l’adaptation de la variété aux conditions environnementales et de culture, à leur efficience vis-à-vis de l’eau et de l’azote, ainsi qu’à leur résistance aux bioagresseurs.

Pour être proposée à l’inscription, la variété nouvelle doit apporter un progrès par rapport aux variétés actuelles : elle est donc comparée à des témoins références du marché. La variété est étudiée pendant 2 années, parfois 3.

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