Jardinage : supports de culture et cultures

Les mycorhizes favorisent aussi l’hydratation des plantes et les aident à résister aux infections. Donc les mycorhizes permettent d’économiser sur l’irrigation et sur les pesticides (pour les gens qui en utilisent).

Il existe plusieurs espèces de mycorhizes, laquelle est la plus bénéfice à une plante dépend de la plante.

Il est difficile de produire des mycorhizes en dehors de l’environnement naturel. Le moyen le plus simple pour en produire, mais difficile à contrôler, est la culture de plantes dont les racines se mycorhizent beaucoup, comme les poireaux (mais pas seulement les poireaux). Il doit quand‑même y avoir des spores dans le sol, si le sol est stérile, il ne va pas en apparaitre miraculeusement.

Ces bactéries sont celles de la famille des rhizobiales.

Par symbiose, elle permettent de capter l’azote de l’air, mais elles le font sur les racines, même si ça peut sembler paradoxal. Ces bactéries déclenchent la fabrication de nodules sur les racines.

L’humus formé par les conifères se dégrade mal, mais il en va de même pour l’humus formé par les bruyères. Ces humus ne sont bénéfiques que pour certaines plantes et arbres, qui font une symbiose avec des mycorhizes spécifiquement adaptés à ces humus. Ceci signifie que ce qu’on appel la terre de bruyère, ne doit pas être utilisé pour n’importe quelles plantes.

La culture de pommes de terre sur gazon illustrée dans la vidéo plus bas.

Il faut procéder à la mi‑Avril ou quand les températures nocturnes ne descendent plus en dessous de 12 ℃ (il ne parle pas de la température, mais j’avais expliquer le pourquoi de cette température minimale dans un autre sujet). Quand les pommes de terre ont commencé à germer, ne pas hésiter à les couper pour par exemple avoir deux moitiés germées (ou couper même en trois s’il y a assez de zones germées sur la pomme de terre). Déposer les pommes de terre ou leurs morceaux, germes vers le haut, sur du gazon coupé à raz du sol, en espaçant de trente centimètres au moins. Recouvrir de terreau puis recouvrir le terreau d’herbes coupées. Quand les germes sont sortis, à mesure que les pommes de terre grandissent, continuer à ajouter de l’herbe coupée.

J’avais tenté une méthode similaire, mais trop tardivement et sans recouvrir d’herbes après. Les pommes de terre avait été dévoré par des animaux, je crois par des limaces. Peut‑être le risque est moindre à la mi‑Avril ou que l’herbe coupée empêche les limace d’accéder aux pommes de terre. Je re‑essaierai l’année prochaine, plus tôt et en faisant comme il explique.

Cette méthode, si elle marche vraiment, a une avantage : la récolte des pommes de terre est grandement facilitée.

La technique des pommes de terre sur gazon — La jardin des limaces — 2017

Voir aussi ce sujet en rapport, qui pourra intéresser : Faire pousser des champignons à la maison.

Le projet de livre d’un blogeuse portée sur la biologie des plantes et arbres cultivés : Cultiver avec le Vivant (permaforet.blogspot.fr).

Sur le culture de champignons en extérieur.

Faire pousser des champignons comestibles — Ma ferme autonome — 2017

Pour mettre des champignons en culture, il faut avoir des échantillons frais de champignon. Cette vidéo explique, mais avec peu de détails, comment reconnaitre les pleurotes, qui sont apparemment les champignons les plus appréciés, je ne sais pas pas pourquoi, les cèpes sont bons aussi, pourtant. En tous cas, c’est un champignon de saison.

Comment reconnaître les pleurotes — Les mamas prévoyantes — 2014

Un exposé d’amphi, d’une demi‑heure, sur l’histoire de l’agriculture au néolithique, l’évolution des plantes cultivées à partir de leurs formes sauvages et les effets de l’agriculture sur l’environnement et la société.

La domestication des plantes : processus et conséquences — Maud Tenaillon — 2016