Jardinage : supports de culture et cultures

La chicorée semble bien résister au stress hydrique.

Je parle de la plante sauvage mise en culture, pas de la variété de salade du même nom.

Le plantain lancéolée aussi, y résiste bien. Mais c’est le grand plantain qui sera cultivé à l’avenir, il est plus intéressant, et il n’est pas sûr qu’il a la même résistance.

La consoude, quand elle est petite, et la bourrache, ne réagissent pas bien au manque d’eau. Ça pourrait expliquer pourquoi je trouve la consoude surtout à proximité des cours d’eau.

La consoude est quand‑même plus résistante au manque d’eau, que la bourrache.

Finalement, si. Les deux feuilles initiales, sont d’abord lancéolées, mais ensuite, elle s’élargissent et une échancrure apparaît au bout du limbe.

Pour l’amarante réfléchie au moins, même quand ses épis sont encore verts, mais que des fleurs séchées s’en échappent facilement, il y a déjà des grains dans les épis, même si pas autant qu’à maturité. Ces premiers grains se séparent facilement, ce qui indique qu’il faut faire attention à ne pas attendre la maturité complète des épis, au risque d’en perdre beaucoup au moindre mouvement des épis pendant la récolte. C’est conforme à la pratique semblant habituelle, de les faire sécher après récolte avant d’en extraire le grain par battage.

L’amarante semble encore plus à surveiller que l’avoine, qui perd déjà ses grains facilement, mais quand‑même pas quand elle est encore verte.

Il n’y aura pas de récolte au sens propre cette année, seulement un renouvellement des graines, alors il n’y aura pas de bilan. Ce n’était pour cette première année, qu’un test sur une toute petite surface.

Les amarantes font des grains minuscules, mais en bonne quantité. Les grains sont tellement petits, qu’on gagne du temps à tamiser pour séparer les débris typiquement nettement plus gros que les grains, avant de vanner les quasi‑poussières restantes.

J’ai déjà une idée de leur intérêt pratique en cuisine, mais je n’en dit rien pour le moment, comme ce ne sera probablement pas testé cette année (à moins que je ne trouve des amarantes sauvages en assez grands nombres, mais elles sont généralement en petites colonies pas assez nombreuses).

Sur les apports d’ortie ou d’urticacée.

Je me demandais pourquoi l’ortie est réputée meilleure que les autres plantes, en apport. Il est dit qu’elle apporte de l’azote, mais d’autres en contiennent beaucoup aussi, et il y en a dans tout ce qui est vert.

En fait, l’ortie contient du nitrate de potassium, c’est à dire une molécule contenant de l’azote et du potassium ; elle apporte les deux.

C’est le cas de la pariétaire aussi, une autre urticacée. Mais la pariétaire est si peu répandue (elle n’est pas menacée non‑plus, ce n’est pas ce que je veux dire) qu’il vaut mieux la récolter en petite quantité seulement, pour la cuisiner. Quoique que quand elle est abîmée, comme elle est vivace, ça ne doit pas être mauvais de la rafraîchir en coupant les grands brins commençant à sécher ; mais ça restera des quantités faibles, comparées aux quantités d’ortie qu’on peut trouver un peu partout.

La petite quantité de pois récoltée, avait été mise en pots de verre bien fermés, pour y retenir les bruches qui en sortiraient et les compter.

Depuis un mois et demi, aucune bruche n’est visible dans aucun des deux pots. Il n’est pas possible qu’il n’y ait pas eu de bruche dans les pois et au moins l’un d’eux, présente le trou typique d’une bruche qui en est sortie.

Je crois maintenant, que les bruches y étaient arrivées tôt et qu’elles en étaient déjà sorties. Finalement, les cosses grignotées qui jonchaient le sol, c’était bien les bruches, pas les souris.

Vu la mesure des dégâts qui avaient été constatés, les bruches, c’est vraiment un gros problème à résoudre. Il faudra attendre l’année prochaine, pour savoir si les nouvelles solutions envisagées, fonctionnent assez (elles seront rappelées à ce moment là).

Pour rappel, Shiraz, une variété mangetout, avait été moins attaquée (six fois moins, environ), mais ses gousses avaient été sujettes au pourrissement, à cause de la verse des pieds.

Finalement, son avance n’est pas si importante, plusieurs épis de blé tendre ayant commencé à jaunir aussi. Il y a plutôt environ une semaine d’écart entre les deux.

Le pois de senteur est vivace.

Pour anecdote, la terre sur Mars, hormis qu’elle contient une quantité excessive de fer rouillé, est en gros argilo‑sableuse à limono‑sableuse ; la terre y est généralement très meuble (régolite).

L’amarante réfléchie est annuelle, il ne faut pas craindre de laisser ses racines dans le sol.

Mais les amarantes ne sont pas toutes annuelles, certaines sont vivaces. J’ignore de quelles espèces sont les deux autres amarantes dont je parles parfois.