Notes en vrac sur les plantes

Si la symbiose avec les mycorhizes existe depuis le début de l’histoire des végétaux il y a 450 millions d’années, la symbiose de certaines familles de plantes avec les rhizobiales, est apparue nettement plus tardivement, il y a 65 millions d’années.

Les précédentes notes sont tirées de l’allocution postée dans le message « Re: Jardinage : supports de culture et cultures ».

470 millions d’années selon d’autres sources.

Les plantes à graines, les ancêtres des plantes à fleurs (leurs ancêtres, pas elles‑mêmes) et des conifères, sont apparues il y a 320 millions d’années. Les plantes à fleurs sont apparues il y a entre 140 et 260 millions d’années, selon les sources. Les plantes à fleurs et les conifères, ont un ancêtre commun plus proche qu’avec les autres plantes à graines.

Bien que ce ne soit pas une règle universelle, on peut savoir quelle plante à fleurs est plus ancienne ou plus primitive qu’une autre plante à fleurs, en comptant le nombre de pétale. Celles qui ont le moins de pétales, sont les plus anciennes ou les plus primitives (le mot n’étant pas péjoratif ici). Par exemple les brassicacées sont probablement plus primitives que les rosacées.

La mycorhize chez les arbres, peut se faire avec les champignons ordinaires tels qu’on les connait, par exemple des cèpes.

Les stomates sont composées de deux cellules allongées, soudées par leurs deux bouts, et l’ouverture entre les deux, s’appel l’ostiole. Les cellules ont une parfois une épaisse vers l’intérieur, c’est à dire sur le contour de l’ostiole, et plus mince à l’extérieur, c’est à dire sur le contour de la stomate.

La lumière bleue et/ou le manque de dioxyde de carbone dans la feuille, produit une réaction qui aboutit à une pression osmotique augmentant la pression dans les deux cellules, qui se déforment alors du côté le plus mince, ce qui élargit l’ostiole.

Ces notes sont tirées de cette brève vidéo :

Stomates — Chantal Proulx — 2012

Certaines plantes parasites d’autres plantes et surtout des arbres, pour en absorber la sève brute. Elles sont appelées hémiparasites. Le gui en est un exemple, mais les hémiparasites ne sont pas tous aériens, certains sont au niveau du sol, ce qui rend la relation moins visible.

D’autres vont jusqu’à absorber la sève élaborée, c’est à dire qui contient des sucres. Ces plantes sont appelées holoparasites. Les holoparasites ne font même plus de photosynthèse.

On parle alors d’ectomycorhize. Dans le cas des champignons microscopiques dont les mycéliums fusionnent avec les racines de la plante, on parle d’endomycorhize.

La photosynthèse transforme la sève brute en sève élaborée. Chacun des deux type de sève est transporté par des canaux spécifiques.

Les plantes grandissent par le méristème, autant la pointe que les racines avec le méristème apical, que le diamètre avec le méristème latéral.

Les plantes utilisent leurs « déjections » pour constituer leur ossature. Elles utilisent des déchets qu’elles ne pourraient pas évacuer