Plantes sauvages comestibles

Les fleurs d’acacia, c’est déjà fini, et j’ai trop trainé, je n’en ai pas récolté beaucoup, à peine 1.5 kg. L’année prochaine, je m’y prendrai plus promptement.

Les périodes de récolte de fleurs, quelqu’elles soient, sont généralement courte, une semaine à deux semaines au mieux.

Un autre livre de François Couplan, qui va au delà des usages culinaires des plantes, Vivre en pleine nature : le guide de la « survie douce » (couplan.com).

Il parle par exemple de comment faire des instruments de musique avec certaines plantes, comment faire des matelas avec certaines herbes, des choses comme ça.

Attention : le sureau hièble ou faux sureau, peut être pris à tord pour du sureau noir, mais pas seulement, il ressemble aussi à l’angélique sylvestre. Le sureau hièble est toxique.

Remarque : hièble s’écrit aussi yèble.

Une petite astuce pour distinguer le sureau noir et le sureau hièble qui est toxique (faiblement toxique, mais toxique quand‑même) : le sureau hièble fait de plus petites ombelles et elles sont plutôt bombées, tandis que celles du sureau noir sont fréquemment grandes et plates, même si les ombelles sont petites sur certains sureaux. Les fleurs du sureau hièbles sont en parties rouges même si une grande partie est blanche, tandis que les fleurs du sureau noir sont totalement blanches, et les ombelles semblent blanc‑crème de loin, à cause des étamine jaune pâle.

Ne vous fiez pas trop aux feuilles pour les distinguer, parce que le sureau hièble a des feuilles composées en folioles dentés.

Comme déjà dit précédemment, le sureau hièble est une herbacée, et ne fait donc pas d’écorce. Vérifier bien la présence d’une écorce.

Je dis plus haut qu’il ne faut pas trop se fier aux feuilles pour distinguer le hièble et le noir, mais il faut malgré tout en tenir compte pour distinguer le sureau noir d’autres arbres ayant des petites fleurs blanches en ombelles.

Je ne peux que conseiller de vous faire accompagner de quelqu’un(e) qui connait le sureau noir depuis longtemps, c’est plus prudent.

Notez aussi que les fruits du sureau noir, crus, sont vomitifs et laxatifs. Il faut les consommer seulement après une cuisson à 65 ℃ minimum.

C’est rappelé dans cette page, qui montre aussi une photo du fameux sureau hièble auquel il ne faut pas toucher : Les sureaux : les bons, le mauvais et les idées reçues (lamaisondusureau.over-blog.com).

Le site ToxiPlante précise que ce sont les fruits avant maturité qui sont faiblement toxique (comme souvent avec d’autres fruits aussi), mais mieux vaut s’en tenir à la règle ci‑dessus, même avec les fruits murs, même si c’est utile à savoir pour ne pas s’alamer pour rien au cas où : Sureau noir (toxiplante.fr).

Voir aussi le message « Re: Histoires de sorcières des campagnes françaises ».

Si vous voyez une plante grimpante aux feuilles globalement divisées en trois à la manière du lierre, mais plus claires et aux divisions encore subdivisée mais non‑dentées, c’est peut‑être de la clématite, qui peut être utilisée pour faire de la vannerie.

Si vous voyez, souvent pas loin des cours d’eau mais pas seulement, une plante aux fleurs roses ressemblant à des orchidées, à la tige, aux pétioles et nervures rougeâtres, au feuilles allongées et dentées d’un vert plutôt matte, c’est peut‑être de la balsamine de l’Himalaya.

Ses graines sont oléagineuses et comestibles. Les graines sont dans des petites cosses dont elles sortent comme éjectées par des petits pétards quand la cosse est assez sèche. On entend vraiment le bruit, je m’en souviens avec un bouquet que j’en avais fait. Les petites graines sont noires.

Cette fleur est une bonne mellifère.

1 033 g d’alliaire fraiche, donne 172 g d’alliaire séchée , soit une division par 6 du poids d’origine.

La toxine botulique produite avec certaines mauvaises conservations, inodore et sans goût, ce qui la rend traitre, peut être détruite par la cuisson : à une température minimale de 80 à 90 ℃, par exemple 5 minutes 85 ℃ détruit la toxine.