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Plantes sauvages comestibles
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Jeu 15 Juin 2017 15:14
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Voir aussi ce sujet : Décrire les saveurs et les arômes.

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Hibou57

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Ven 16 Juin 2017 21:24
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Attention : les feuilles de l’orme ressemblent à celle de la reine des près, les jeunes pousses d’orme peuvent donc être prise à tord pour de la reine des près. La tige de la reine des près est rouge acajou, je ne pense pas que les jeunes poussent d’orme aient une « tige » de cette couleur. Les feuilles froissées de la reine des près, sont aromatiques, je ne crois pas que celles de l’orme le soient. Ces deux critères devraient éviter la confusion.

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Ven 16 Juin 2017 21:28
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Attention : une plante nommée la barbe de bouc, ressemble un peu à la reine des près quand elle est en fleur. Les fleurs de la barbe de bouc sont organisées en bouquet d’épis, tandis que celles de la reine des près sont organisés en sorte de nuages. Mais les feuilles de se ressemblent aussi. Pour distinguer les deux quand la plante n’est pas en fleur, voir le message précédent, sur la distinction entre la reine des près et les jeunes pousses d’orme.

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Ven 16 Juin 2017 21:32
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Attention : il existe une solanacée ressemblant beaucoup au chénopode, et les solanacées sont toujours toxiques dans certaines parties, quand ce n’est pas toutes leurs parties. Quand la plante est en fleur, il n’y a aucun risque de confusion, cette solanacée fait des petites fleurs blanche au centre jaune tandis que le chénopode fait des grappes de minuscules fleurs verdâtres. Quand la plante n’est pas en fleur, le risque de confusion me semble important, d’autant que la tige de cette solanacée est rougeâtre et qu’il arrive au chénopode d’avoir une tige localement rougeâtre. Je donnerai demain des critères de distinction.

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Ven 16 Juin 2017 21:47
Message Re: Plantes sauvages comestibles
La gaulthérie, une sous‑arbrisseau produisant des petits fruits rouges me faisant penser à quelque chose entre ceux de l’aubépine et du fusain (d’après des photos, je n’ai jamais vu de gaulthérie en vrai pour l’instant ou ne l’ai pas remarqué), a une odeur semblable à celle de la reine des près. Une autre point commun qu’elle a avec la reine des près, est de contenir un précurseur de l’acide salicylique, et alors je me demande si sont odeur ne serait pas celle de ce composé, mais ce n’est qu’une supposition à vérifier.

Les fruits de la gaulthérie sont comestibles.

Rappel : le fusain est toxique, contrairement à l’aubépine.

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Lun 19 Juin 2017 17:20
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Il y a deux ou trois jours, j’ai testé les feuilles de panais. Elles sont déjà aromatique au froissement, mais je ne saurais pas définir l’odeur, disons que c’est une odeur qui ne dément pas la familles de apiacées (anciennement les ombellifères). En les hachant, j’ai senti une odeur de qui m’évoquait les fermes, puis en sentant de plus près, un léger piquant qui fait pensé aux brassicacées (anciennement les crucifères), un piquant mêlé de fraicheur, mais je ne saurais décrire cette sensation de fraicheur que j’avais déjà trouvé dans une autre plante, mais je ne sais plus laquelle. À la cuisson (pour ainsi dire à la vapeur, car au dessus de patates rissolées à couvert), j’ai senti une odeur m’évoquant toujours les fermes, mais aussi une odeur de terre. Cette odeur m’a surpris, car j’avais bien lavé et essoré les feuilles sur lesquelles il n’y avait pas de terre ni de poussière de toutes manières. Alors je me demande si ce qui m’évoque l’odeur de terre, ne serait pas une odeur présente dans le navet. Que le panais ait en commun avec le navet, ne serait pas une surprise, car il est aussi un légume racine, bien que j’ai retrouvé ces odeurs dans les feuilles. Ça expliquerait aussi le léger piquant dans l’odeur et l’évocation des fermes.

Le goût fait presque légume, même si moins qu’avec l’ail des ours, mais disons autant que la moutarde noire. En parlant de moutarde noire, en comparaison, la texture des grande feuilles après cuisson, est plus dure avec les feuilles de panais qu’avec les feuilles de moutarde de noire, dont la « dureté » est moyenne. J’avais constaté la même chose avec l’égopode, un certaine « dureté » de la texture.

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Lun 19 Juin 2017 17:30
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Hibou a écrit : 
Attention : il existe une solanacée ressemblant beaucoup au chénopode, et les solanacées sont toujours toxiques dans certaines parties, quand ce n’est pas toutes leurs parties. Quand la plante est en fleur, il n’y a aucun risque de confusion, cette solanacée fait des petites fleurs blanche au centre jaune tandis que le chénopode fait des grappes de minuscules fleurs verdâtres. Quand la plante n’est pas en fleur, le risque de confusion me semble important, d’autant que la tige de cette solanacée est rougeâtre et qu’il arrive au chénopode d’avoir une tige localement rougeâtre. Je donnerai demain des critères de distinction.


Avec du retard, voici : en dehors la fleurs qui est nettement distincte, la tige, même si elle peut sembler crénelé, l’est moins, mais l’est fortement de deux côté, comme si elle avait presque des débuts d’ailettes. Le vert des feuilles, et la forme, sont surtout proche de celles du chénopode blanc. Le vert de la tige est nettement plus sombre et tend vers un vert rouge‑violacé, contrairement aux chénopode blanc et chénopode bon‑Henri, qui ont une tige d’un vert plus clair, mais l’aspect un peu rougeâtre peut faire penser aux tige du chénopode bon‑Henri, même si la couleur n’est pas la même. De même, à la jonction des pétioles des feuilles et de la tige, le chénopode blanc est souvent violacé. Mais là encore, ce n’est pas la même couleur vert sombre teinté d’un peu de rouge‑violacé qu’on retrouve dans cette solanacée.

Une différence qui ne saute pas aux yeux mais qui est visible, c’est la pétiole. Cette solanacée n’a pas vraiment de pétiole, mais sa feuille devient très fine de chaque côté de la nervure principale en allant vers la tige à laquelle elle est directement attachée. Le chénopode blanc et le chénopode bon‑Henri, ont tout deux des feuilles pétiolées.

Cette solanacée, c’est la morelle noire, hautement toxique, surtout les feuilles et les fruits, et les fruits verts sont encore plus toxiques que les fruits murs dont on peut réchapper, mais mieux vaut ne pas prendre de risque. La morelle noire peut aussi être prise à tord pour des tomates, d’autant plus que les tomates sont aussi des solanacées. Les fruits de cette morelle sont noire, ceux de la tomates sont rouges. D’ailleurs les tomates vertes sont toxiques quand elles ne sont pas cuites.

Faites donc très attention à ne pas confondre le chénopode blanc avec la morelle noire, mais aussi le chénopode bon‑Henri, comme le blanc et le bon‑Henri sont eux‑mêmes souvent confondus.

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Mer 21 Juin 2017 04:47
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Plus bas, une liste de plantes parmi les plus riches en acide oxalique, plus de 200 milligrammes par kilo (ppm), mais la liste n’est pas exhaustive. L’acide oxalique ne doit pas être consommé en trop grande quantité pour les gens ayant des troubles rénaux ou de la polyarthrite.

Source de la liste ci‑dessous : Polémique contre l’acide oxalique (plus-saine-la-vie.com), Juin 2017.

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  • Aubergines
  • Avoine
  • Bananes plantains
  • Betteraves
  • Betterave — feuilles
  • Cacao
  • Carambole
  • Chénopode blanc
  • Chocolat
  • Chou
  • Citrouille
  • Épinards
  • Gingembre
  • Haricots verts
  • Lentilles
  • Mangue
  • Moutarde — feuilles
  • Noix de cajou
  • Oseille
  • Panais
  • Patates douces
  • Pavot — graines
  • Poivre noir
  • Poivrons
  • Pourpier
  • Rhubarbe
  • Sarrasin
  • Soja
  • Thé
  • Tomates
  • Tomatilles

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Mer 21 Juin 2017 04:52
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Précédemment, courant Mars ou Avril, je mettais en garde contre le risque de confusion entre le chénopode et les jeunes feuilles d’arum, puis entre l’oseille et les feuilles arum. J’avais oublié de préciser que ça s’applique au chénopode bon‑Henri (parler de chénopode tout‑court était ambigüe).

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Ven 23 Juin 2017 23:27
Message Re: Plantes sauvages comestibles
Il existe une troisième variété de chénopode, nommé chénopode hybride, qui ressemble à la datura, qui est toxique. Je n’ai encore jamais vu ce chénopode. Il est mentionné ici : Les chénopodiacées (cabanedetellus.free.fr).

En marge, les inflorescences vertes et les graines des chénopodes, sont aussi comestibles. J’en ai cuisiné ce soir, avec les feuilles. Il se dit que les tiges aussi, sont comestibles. Comme elles sont de texture coriace, j’essaierai de les attendrir dans de l’eau mise à bouillir. J’en reparlerai.

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