Plantes sauvages comestibles

Le géranium à feuilles découpées, par ses feuilles, pourrait être confondu avec le bouton d’or, une renoncule.

Les renoncules sont toxiques (excepté sous conditions, la ficaire fausse renoncule).

Si vous voyez une astéracée dont les feuilles basales font penser aux feuilles hautes de l’alliaire (une brassicacée), c’est peut‑être de la lampsane.

La lampsane est comestible, mais elle est réputée devenir amère quand les feuilles sont grandes. Je n’ai pas encore essayé.

Les graines de panais dégagent un arôme entre celui des graines de berces et celui des graines d’anis, c’est à dire entre l’anis et l’écorce d’orange ou de clémentine.

Je les pressens bien en pâtisserie, dans des petits gâteaux épais, secs, sucrés et dorés. Les graines de berce, je les pressens mieux avec des préparations salées, sans dire que je ne les pressens pas du tout pour le sucré, même si plutôt pour le faiblement sucré.

La pimprenelle aussi a un effet plume de canard quand elle est plongée dans l’eau, comme le laiteron et le colza.

La pimprenelle est bien meilleure crue que cuite. Je ne l’avais toujours testé que cuite, parce que je cuis toujours ce que je récolte. Mais inspiré par l’odeur qu’elle a pendant que je la cueille, j’ai voulu la tester cru au moins une fois, avec une variante du test du riz. Au lieu de faire cuire la plante hachée sur le riz, je met la plante hachée au fond d’un saladier, je cuis le riz et dès qu’il est cuit, je le verse sur la plante hachée et je mélange. La plante est chauffée par la température du riz, mais la température redescend. Une arôme se fait sentir pendant le mélange alors qu’il est encore chaud. Le goût change avec la température aussi, il n’est pas le même quand on goûte immédiatement que quand on goût en ayant attendu que ça refroidisse un peu.

Au moment du mélange, avec la pimprenelle, l’arôme est simplement appétissant, je ne sais pas comment décrire mieux. Au goût quand c’est encore chaud, il y a un peu d’amertume, mais elle n’est plus présente au goût quand on attend que ça refroidisse un peu.

Comme l’alliaire est une plante décevante quand elle est cuite, je vais faire le même test avec l’alliaire, et le riz est justement en train de cuire.

Il faut quand‑même savoir que ne pas cuire, présente un petit risque, même s’il est faible. Mais peut‑être que la température élevée au début, pas loin de 90 ℃ j’imagine, limite ce faible risque, reste à savoir si oui et dans quelle mesure.

Je testerai peut‑être aussi la bunias d’Orient de la même manière, elle aussi décevante quand elle est cuite, mais moins que la pimprenelle, et bien moins que l’alliaire (la bunias se prête quand‑même mieux à la cuisson).

Avec du retard, le résultat : l’arôme pendant que je mélangeais n’était pas du même niveau qu’avec le pimprenelle, le goût immédiatement après avoir mélangé tenait plus de la moutarde que de l’ail, ensuite une amertume se développe quand‑même, mais c’était moins amère que l’alliaire cuite. L’alliaire a une tendance à devenir amère pour peu, il suffit juste qu’elle chauffe même sans cuire.

Je ferai le même test prochainement, avec la bunias d’Orient.

Des pervenches sont en fleur comme au printemps.

Il y a souvent comme un printemps en automne.

Ce printemps d’automne fait aussi voir des pousses de cardamine, mais je ne crois pas qu’elle fleuriront … quoique seules les semaines qui viennent le diront.

Les feuilles de certaines orties font penser à celles de l’aigremoine. Mais il s’agit d’ortie assez mal en point je crois ou alors une variété que je ne sais pas identifier.

Les racines de benoite urbaine ont bien une odeur de clous de girofle, je confirme, ce n’est pas une légende. Il faut les triturer pour sentir l’odeur, quoique même après le lavage, la terre étant partie, elles laissent déjà un peu sentir cette odeur. L’odeur devient plus prononcé à mesure que s’évapore l’eau de lavage restant sur les racines.