Plantes sauvages comestibles

Bien que la chélidoine soit toxique, sont latex (sa sève) est utilisé en pharmacie en usage externe, contre les cors, les verrues et les durillons, parce qu’elles est cytotoxique (pour rappel, la surface externe de la peau, est une peau déjà morte). Mais cet usage présente un risque d’irritation, parce que ce latex est fortement irritant.

— Édit du 2025-06-06 —

Le nom de la chélidoine, provient d’un mot Grecque signifiant hirondelle, parce que dans le passé, des gens croyaient, à tord, que les parents hirondelles frottaient les yeux de leurs petits avec cette plante. Une seconde conséquence de cette croyance, est qu’elle a été utilisée, très diluée, pour soigner des troubles de la vue, comme la cataracte, ce qui était très dangereux à faire.

Grande chélidoine (Chelidonium majus), l'herbe aux verrues — Bosquet Sauvage — 4 Juin 2025

Je parlais il y a quelques semaines, d’une sorte de printemps qui prend place en automne. J’ai récemment vu des pissenlits fleurir, la barbarée printanière semble faire beaucoup de feuilles et j’ai vu un arum aux feuilles zébrées de blanc, dont je ne sais pas lequel il est, peut‑être de l’arum d’Italie (celui qui y ressemblerait le plus).

L’alliaire est une bisannuelle de la même manière que la carotte sauvage. Elle fait des graines seulement la deuxième année. Quand vous voyez une alliaire en fleurs ou en graines, c’est qu’elle a commencé à pousser non‑pas au printemps passé, mais au printemps précédent.

Les grosses feuilles de violette peuvent faire penser à des feuilles basales d’alliaire. On peut les distinguer évidemment par l’odeur de la feuille froissée, mais aussi à ce que le crénelage du bord de la feuille de violette est plus régulier que celui de la feuille basale d’alliaire. Je trouve aussi la feuille de violette moins ronde au bout, un peu en pointe. La couleur de la feuille n’est pas la même non‑plus, pas le même vert.

Quand les assez grandes feuilles de lierre terrestre peuvent éventuellement aussi être confondues avec celles basales de l’alliaire, elles peuvent aussi être confondues avec celles de la violette. Là encore, l’odeur de la feuille froissée les distingue.

Ça sent la fin des cueillettes ou elles, j’ai récolté de la barbarée, elle est gelée. Encore deux ou trois récoltes et il faudra attendra le printemps ou se contenter de quelques moments de dégèle en attendant.

Mais l’air de rien, il y a des plantes qui sont encore en fleurs — cardamine hérissée, lamier pourpre, bourrache, pissenlit — je ne sais pas comment elles font ni s’il y a vraiment des insectes qui les butinent en ce moment.

Et l’eau a monté ces derniers jours, il y a des arbres dans l’eau gelée, eux aussi je me demande comment ils font ; ce sont vraiment des forces de la nature.

Dans la famille des brassicacées, il existe quand‑même un genre toxique ou potentiellement toxique selon les espèces : le genre des vélars, qui contient entre autres espèces, les giroflées.

Les vélars sont légèrement toxiques à toxiques (pour les femmes enceintes) pour les humains, nettement toxiques pour les bovins et mortels pour les cochons. Les giroflées en particulier, sont potentiellement abortives.

Même si la famille des brassicacées est assez fiable pour les humains, il faut savoir distinguer le genre des vélars pour les éviter.

Pour la phytothérapie, l’auteur de la chaîne YouTube « Les chemins de la Nature », recommande « La phytothérapie » de Jean Valnet et « Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de france » de Fournier.

La bourse à pasteur fleurit parfois sans feuilles ou alors tellement petites qu’elles en sont invisibles.

Tout à l’heure, en cuisant 130 g de moutarde (moutarde blanche je crois), les feuilles avec des bouts de tiges et de pétioles, grossièrement hachées, pendant la cuisson au dessus du riz, j’ai cru sentir plusieurs fois un arôme de pois cassés en train de cuire. Ça a duré pendant au moins les six première minutes de la cuisson pour disparaitre ensuite.