Plantes sauvages comestibles

Les acacias (les robiniers faux acacias) sont en fleurs en ce moment. Ils ont tous fleuri en même temps.

Le gaillet mollugine est en fleur.

Le gaillet mollugine est le gaillet à fleurs blanches dont les feuilles n’accrochent pas. Sinon, si les fleurs sont blanches aussi mais que les feuilles accrochent, c’est le gaillet gratteron.

J’aime bien les fleurs du mollugine ; crues, elles ont un gout de céréale et un peu de choux en même temps. Je les testerai cuites, dans les prochains jours.

Crues, les fleurs de robinier faux acacia, ont un goût de haricot.

La pariétaire contient de la saponine. Il est donc préférable de la cuire ou de la sécher, comme ces procédé détruisent les saponines. Elle contient au moins assez de saponine pour avoir été utilisée pour laver la vaisselle, dans le passé.

Je ne sais pas si la teneur en saponine varie beaucoup selon les espèces de pariétaire. Celle que je récolte, c’est la pariétaire officinale et je ne lui ai jamais trouvé le côté âcre qui me semble provenir de la saponine, par exemple dans les feuilles de pâquerette.

D’après le lien ci‑dessous, la pariétaire contient du potassium, et c’est en début d’été qu’elle en contient le plus. D’après le second lien, ce potassium est présent sous forme de nitrate. Le premier lien dit que la plante contient des chlorures, mais sans préciser lesquels. Je me demande si elle contient du chlorure de potassium et/ou de sodium.

• La pariétaire : ange ou démon ? (zoom-nature.fr).
• Pariétaire (wikiphyto.org).

Le lamier jaune, lui, est souvent blanchâtre plutôt vers la circonférence, la zone blanchâtre n’atteint pas la nervure centrale, contrairement à qui est avec lamier tacheté.

J’ai revu du lamier jaune il y a quelques jours (en revenant de cueillir des fleurs d’ail des ours), ça faisait des lustres que je n’en avais pas vu, du coup j’essaierai d’en repiquer.

Le lamier jaune est en fleur depuis quelques jours.

Le sureau noir commence à fleurir depuis quelques jours.

La pariétaire officinale colore l’huile d’un beau vert de cadmium.

Contrairement aux feuilles de gaillet (à moins que j’ai oublié une partie de leur goût), les fleurs vertes de gaillet, deviennent modérément amères à la cuisson. C’est le cas pour au moins le gaillet mollugine. Elles sont meilleures crues que cuites. Leur odeur faisant penser à une céréale, ne se retrouve pas au goût.

J’ai cueillis les fleurs vertes, parce qu’elles sont plus faciles à récolter.