Porter sa croix... : Psychologie, Comportement et Cognition - Page 3

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Anonymous Disparu(e)	tain y a un "e" et pas un "a" à résilience ?? rhooooo la honte !


john gouze Premier Consul	En fait... Je me disais..que nos souffrances, même si elles nous collent à la peau, ne doivent pas être confondues avec ce qu'on appelle nos "démons" comme le précise Linko... ce qu'on appelle , les "démons", c'est un peu nos vices, nos mauvais penchants, le côté plus ou moins incontrôlable et animal de notre personnalité...c'est comme ça que je le vois en tout cas.. Alors que nos souffrances, c'est autre chose..c'est ce que notre inconscient refoule, ce qu'on est pas capable d'admettre ..tellement c'est douloureux..et ça je pense qu'il faut s'en débarrasser....quand on en est capable.. Une manière en tout cas de réconcilier Jung et Freud..démons et souffrances..


Linko Beau Parleur	Lisa a écrit : Linko a écrit : Lisa a écrit : Je partage l'avis du Kro, renoncer à ses démons c'est sans doute renoncer à son identité en quelque sorte nan ? Si tourmenté, si difficile à assumer, à insèrer soit-elle, cette identité c'est tout ce que nous avons pour gueuler qu'on est là ! Quand je dis "gueuler" je voulais insister sur la difficulté "d'être".... Je ne suis pas vraiment d'accord Lisa, ce que tu appelles "ses démons" et que je nommerais plutôt "ses symptômes" sont constitutifs d'une identité par défaut....Défaut d'être pris dans cette contrainte. Pour peu que ces symptômes puissent être levé alors la possibilité d'être peut être concomitante avec la notion de -sujet-, sujet en soi pouvant composer cet auxiliaire, pouvant faire face au manque à être autrement qu'en se pliant à la contrainte des symptômes qui d'une certaine façon viennent leurrer le sujet sur cette fameuse identité censé être exprimée de façon définitive par ces derniers... Comme tu dis Linko "pour peu que les symptômes puissent être levés".... Là réside la difficulté "d'être, par décision" et non par défaut.... Les symptômes/démons sont parfois si précocement instillé qu'une vie entière ne suffira pas à les lever et comme je te disais ailleurs, chez toi quoi, on rate sa résiliance et en attendant, on sur vit... Mais j'ai bien saisi ce que tu évoques, j'en connais la vérité, mais l'identité par défaut est monnaie courante, hélas, et peu d'entre nous ont la capacité et l'energie de la regarder en face.... Tu sais Lisa, c'est souvent sur deux ou trois générations qu'une génération arrive à s'extraire de ces problématiques. Sans en livrer le détail, j'ai tout à fait conscience que si mes parents n'avaient pas fait une partie du "boulot" à leur niveau, je n'aurais peut-être pas pu à mon tour conclure certaines choses, depuis des grands parents et arrière qui avaient instiller des situations de vie relativement dingues... Et pourtant mes parents étaient des prolos pas vraiment branchés sur le côté intello de ce shmilblik, mais à la manière, en vivant avec leurs difficultés singulières, ils ont su mettre en place des choses essentielles, permettant à leurs enfants de franchir un cap supplémentaire.


Linko Beau Parleur	coco a écrit : mais nous avons tous des névroses ? il est réellement possible dans sortir complètement ? cela ne rend t il pas insensible ? Oui nous avons tous un fond névrotique. Non ce n'est pas forcément invalidant dans une forme de névrose très corsée. Non la psychanalyse ne vient pas tout résoudre, mais permet de ne plus être pris dans quelque chose de répétitif. Non être névrosé carabiné ne rend pas plus sensible, mais exprime une souffrance dans les termes où j'en parle plus haut. Non ne plus souffrir de la sorte n'est pas être moins sensible, au contraire.


Anonymous Disparu(e)	Lisa a écrit : tain y a un "e" et pas un "a" à résilience ?? rhooooo la honte ! ben ouiche , ya du boulot fectivement ! si une simple inversion de lettre te rend malade à ce point , lison lisa lisette ....


Anonymous Disparu(e)	Linko a écrit : Lisa a écrit : Linko a écrit : Lisa a écrit : Je partage l'avis du Kro, renoncer à ses démons c'est sans doute renoncer à son identité en quelque sorte nan ? Si tourmenté, si difficile à assumer, à insèrer soit-elle, cette identité c'est tout ce que nous avons pour gueuler qu'on est là ! Quand je dis "gueuler" je voulais insister sur la difficulté "d'être".... Je ne suis pas vraiment d'accord Lisa, ce que tu appelles "ses démons" et que je nommerais plutôt "ses symptômes" sont constitutifs d'une identité par défaut....Défaut d'être pris dans cette contrainte. Pour peu que ces symptômes puissent être levé alors la possibilité d'être peut être concomitante avec la notion de -sujet-, sujet en soi pouvant composer cet auxiliaire, pouvant faire face au manque à être autrement qu'en se pliant à la contrainte des symptômes qui d'une certaine façon viennent leurrer le sujet sur cette fameuse identité censé être exprimée de façon définitive par ces derniers... Comme tu dis Linko "pour peu que les symptômes puissent être levés".... Là réside la difficulté "d'être, par décision" et non par défaut.... Les symptômes/démons sont parfois si précocement instillé qu'une vie entière ne suffira pas à les lever et comme je te disais ailleurs, chez toi quoi, on rate sa résiliance et en attendant, on sur vit... Mais j'ai bien saisi ce que tu évoques, j'en connais la vérité, mais l'identité par défaut est monnaie courante, hélas, et peu d'entre nous ont la capacité et l'energie de la regarder en face.... Tu sais Lisa, c'est souvent sur deux ou trois générations qu'une génération arrive à s'extraire de ces problématiques. Sans en livrer le détail, j'ai tout à fait conscience que si mes parents n'avaient pas fait une partie du "boulot" à leur niveau, je n'aurais peut-être pas pu à mon tour conclure certaines choses, depuis des grands parents et arrière qui avaient instiller des situations de vie relativement dingues... Et pourtant mes parents étaient des prolos pas vraiment branchés sur le côté intello de ce shmilblik, mais à la manière, en vivant avec leurs difficultés singulières, ils ont su mettre en place des choses essentielles, permettant à leurs enfants de franchir un cap supplémentaire. Oui je le sais, à mes dépends et à ceux de ma descendance.... Nous sommes ceux qui "paient" l'addition des silences passés.... Sinon pour John, tss ! tss ! moi ce que j'appelle "démon" n'a absolument rien à voir avec une addiction ou autre chose de ce genre, j'appelle démon les souffrances qui ne sont point miennes et dont j'ai pourtant la charge, ce qui rejoint parfaitement ce qu'évoque Linko....


Anonymous Disparu(e)	Linko a écrit : coco a écrit : mais nous avons tous des névroses ? il est réellement possible dans sortir complètement ? cela ne rend t il pas insensible ? Oui nous avons tous un fond névrotique. Non ce n'est pas forcément invalidant dans une forme de névrose très corsée. Non la psychanalyse ne vient pas tout résoudre, mais permet de ne plus être pris dans quelque chose de répétitif. Non être névrosé carabiné ne rend pas plus sensible, mais exprime une souffrance dans les termes où j'en parle plus haut. Non ne plus souffrir de la sorte n'est pas être moins sensible, au contraire. sortir enfin de la roue infernale dans laquelle on tourne comme un hamster est un bonheur sans nom, une joie peu commune ! je me suis mal exprimée je crois , c'est le souvenir de la souffrance qu'il faut garder pour pouvoir mieux appréhender la vie , et mieux comprendre les autres ! et il un fait que de ne plus 'ruminer" et "s'intérioriser" en permanence t'ouvre aux autres ! c'est comme d'accoucher de soi ... "ni tout à fait la même ni tout à fait une autre"


Linko Beau Parleur	John Gouze a écrit : En fait... Je me disais..que nos souffrances, même si elles nous collent à la peau, ne doivent pas être confondues avec ce qu'on appelle nos "démons" comme le précise Linko... ce qu'on appelle , les "démons", c'est un peu nos vices, nos mauvais penchants, le côté plus ou moins incontrôlable et animal de notre personnalité...c'est comme ça que je le vois en tout cas.. Alors que nos souffrances, c'est autre chose..c'est ce que notre inconscient refoule, ce qu'on est pas capable d'admettre ..tellement c'est douloureux..et ça je pense qu'il faut s'en débarrasser....quand on en est capable.. Une manière en tout cas de réconcilier Jung et Freud..démons et souffrances.. Je ne sais pas...Mais par exemple dans une occurrence extrème, une personne de structure perverse par exemple, on peut voir de façon explicite ce que tu appelles "les démons". Retrouver ses marques par rapport à une souffrance ou des démons ( puisque tu fais le distingo, pourquoi pas...) c'est aussi retrouver une façon éthique par rapport à soi, un soi qui pourrait alors aussi ré-envisager ses positionnements sur ce que tu appelles nos penchants... Jung et Freud n'avaient pas vraiment la même vision des choses, la suite de leurs différents, c'est d'un côté une sorte de réponse codifiée sur une sorte de symbolique universel, de l'autre l'avènement d'un sujet qui pourra être dans la capacité de savoir pour lui-même ( c'est pour cela qu'aucun livre de psychanalyse ne peut parler d'interprétation universelle des éléments des rêves).


Majo Débateur	C'est pour cela que je suis athé , pour ne pas avoir de croix a porter


Anonymous Disparu(e)	et oui Lisa, je pense effectivement, que mes démons sont mes souffrances également ! tiens je pense pouvoir me permettre l'imparfait , "étaient" mes souffrances ... et se libérer du sac à dos que nos prédecesseurs se sont chargés de remplir de pierres si lourdes n'est pas une partie de plaisir !! mon seul regret est de ne pas l'avoir fait plus tôt , j'ai passé le flambeau ! mais heureusement ma descendance, elle, casse enfin , les maudites chaines ...

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