Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune

Le problème de l’érosion des côtes maritimes par l’extraction du sable destiné à la construction et au béton, existe depuis plusieurs années et a été mentionné dans un ou deux sujets. Qui dit érosion des côtes, dit avancée de l’eau dans les terres. Je me disais que ça finira bien par être mis sur le dos du changement climatique ; voilà, ça n’a pas raté. C’est tellement gros que ça ressemble à une blague. Lisez :


Source : Lagos, l’une des villes les plus dynamiques du monde, s’enfonce dans les eaux (msn.com), Juillet 2019.

Une illustration flagrante de la bêtise du discours par automatisme sur le changement climatique. L’article dit bien que le problème est dut à l’érosion artificielle, et aussitôt après l’avoir dit, il le met implicitement sur le dos du CO₂.

C’est devenu un automatisme au point qu’il est tenu pour inadmissible de ne pas mettre quelque problème environnemental que ce soit, sur le dos du CO₂ ; c’est comme ça avec tout ce qui concerne l’environnement.

Il y a une constante avec les grands médias, qui n’est pas directement en rapport avec le changement climatique, mais qui peut être mise en rapport avec les problèmes environnementaux et donc avec le traitement fait du changement climatique : les gens qui s’expriment dans les médias, sont généralement des gens de milieux aisés, c’est à dire les gens qui consomment le plus. Et ça s’applique au discours sur le changement climatique. C’est à dire que les gens qu’on entend le plus hurler « il faut faire quelque chose, c’est horrible, mais personne ne fait rien, c’est un scandale », sont précisément ceux qui consomment le plus et produisent le plus de rejets.

Un fait qui suffit à démontrer que le discours médiatique sur la question, est une hypocrisie. Comme je disais ailleurs, ils devraient d’abord protester contre eux‑mêmes.

Aujourd’hui des actes de désobéissance civile étaient prévus un peu partout dans le monde, pour « lutter contre » le changement climatique. Ils ne comprennent apparemment pas ce qu’est la désobéissance civile ou alors ils ont décidé de déformer le concept. La désobéissance civile, c’est désobéir à un ordre ou à une injonction jugée néfaste. Mais pour eux, la désobéissance ça se résume à battre le pavé ou à bloquer la circulation.

Entendu dans un documentaire sur les insectes (*) : « la température moyenne en Europe a augmenté de 1 ℃ au cours des 150 dernières années ». Les 150 dernières années …

(*) Celui de ce message : Re: Plantes sauvages comestibles.

Flagrant délit de baratinage tellement énorme que je me demande comment le présentateur peut baratiner aussi grossièrement sans afficher aucune gêne.

À 00:06:24 de la vidéo ci‑dessous, il est dit graphique à l’appui, que l’Europe est la seule région du monde où la production des gazes à effet de serre est à la baisse (trois choses à ce propos, plus loin). Hors, le graphique montre une baisse dans deux régions du monde, les États‑Unis et l’Europe. Si ce n’est pas du baratin idéologiquement orienté, je ne sais pas ce que c’est. J’ai arrêté d’écouter là.

Ci‑dessous, copie d’écran et vidéo d’origine.



Climat : le scénario catastrophe — C à Vous — 2019


Non‑seulement le texte du graphique et le commentaire du présentateur sont idéologiquement orientés en ne voyant une baisse que en Europe et pas aux États‑Unis d’après un graphique qui indique une baisse chez les deux (la Gauche est anti‑États‑Unis par héritage communiste), mais en plus on peut noter le pluriel utilisé dans le commentaire pour parler des gazes à effet de serre quand un seul est mentionné et le principal de loin est ignoré pour ne pas changer : la vapeur d’eau, inconnue de la Gauche et de ses pseudo‑sciences. À la vu de ce graphique, on peut aussi se demander pourquoi des gens manifestent : d’après ce graphique, espèrent‑ils que leurs manifestations changeront quelque chose en Inde, en Chine et dans les pays « Autres » mentionnés sur ce graphique ?

— Édit du 2024-08-07: il semble que GIEC reconnait officiellement que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre important. Mais ce gaz ne semble toujours pas être surveillé, ce qui fait que la question reste. Reste toujours aussi celle du recul historique avec lequel on estime la normalité ou la dangerosité de la situation, les graphes d’évolution commençant presque toujours en 1900, alors que, même sans ignorer que les stations météo n’existe que depuis « récemment », la Terre a quand‑même 4 milliards et demi d’années, que les premiers humains sont sur Terre depuis 300 000 ans et que l’histoire écrite de l’humanité existe depuis environ 3 000 ans. Bref, c’est très bien que le GIEC admette le rôle du H₂O, mais reste donc la question de ne pas en parler ou de ne pas le surveiller et la question du recul historique de l’évolution du climat, au moins sur plusieurs siècles ou quelques millénaires. — Fin édit —


Pour finir, une remarque pertinente en commentaire de la vidéo :

Tout à fait !

Après le « cinéma » Greta Thunberg (pauvre gamine exposée et manipulée, et ses « parents » qui laissent faire), il n’y a plus limite à se moquer du monde en pleine face. — Édit du 2024-08-07 : les mots ont été maladroit (en parlant de cinéma, qui vient d’être mis en guillemets), il ne s’agissait pas de s’en prendre à elle, mais surtout à ceux/celles qui l’exploitent. Il semble que son histoire personnelle n’est pas sans intérêt, qu’elle a un réel attachement à l’environnement et à sa préservation, mais difficile de comprendre que des parents responsables ait put la laisser être exposée ainsi à un si jeune âge, ne pouvant que déléguer leurs responsabilités. Il suffit de penser à ce que son devenus les « enfants stars » : en général, ça n’a pas été bon pour eux. Et pour ce qui est de la croyance que les jeunes générations représentent l’avenir, il suffit de penser à ce que nous à légué la génération qui était ado’ en 1968 … tout le contraire de ce qu’elle prônait, en plus de faire oublier qu’il y a toujours plus jeune et que la même comédie se rejoue systématiquement à la « génération » suivante (guillemets, parce qu’il n’existe jamais une génération, mais toujours plusieurs qui se superposent, sans parler d’autres simplifications). Et puis qui les met en avant, si ce ne sont pas d’autres de l’ancienne génération ? (avec les diverses motivations qu’on peut imaginer) — Fin édit —

Un exemple de conclusion imposée d’avance.



Qu’on soit d’accord ou pas avec l’affirmation finale (qui est fausse), on peut noter l’exemple de conclusion imposée et posée d’avance, un problème malheureusement omniprésent avec tout ce qui touche à la question du CO₂ + climat. Une illustration du fait permanent que sur cette question, on est pas dans les sciences, mais les pseudo‑sciences idéologiques.

La source de cette citation est la conférence ci‑dessous, à 02:16:00.

L’énergie, cours des Mines ParisTech — Jean‑Marc Jancovici — 2019

Au États‑Unis, assez loin à l’ouest de Salt Lac City, se trouve une plaine nommée Bonneville Salt Flats. Cette région a connu il y a 30 000 ans, un bouleversement climatique très important et rapide. Dans une période précédente, la région était chaude et sèche, puis il y a 30 000 ans elle est soudainement devenue froide et humide. Le bouleversement a été si important qu’en un siècle a peine, s’est formé un lac d’une surface courant les deux tiers de l’actuel Utah. Il est resté ainsi pendant 20 000 ans, puis plus tard encore, le lac s’est asséché pour devenir une immense plaine salée, le niveau du lac a baissé de 90 m en moins d’un an, un phénomène quasi‑cataclysmique, connu sous le nom de « Déversement du lac Bonneville ».

C’est un autre exemple de bouleversement rapide aux importantes conséquences, d’origine entièrement naturelle. L’assèchement du lac n’avait pas une cause climatique, mais a quand‑même été un événement encore plus rapide et lourd de conséquences aussi.

La température de l’air dans l’Arctique, est corrélée à l’activité solaire, pas à la consommation d’hydrocarbures, qui est un autre problème (*).

Le graphique ci‑dessous explique aussi pourquoi, alors que la consommation d’hydrocarbures était sur une pente ascendante, les années 1960 et après, avaient vu naître la crainte d’un refroidissement mondial.





(*) À ce sujet, voir : La pénurie de pétrole : proche ou lointaine ?.

Des réchauffements soudains ce sont déjà produit, pourtant dans la précédente ère glaciaire (*). Au moins 25 de ces événements ce sont produit. En quelques décennies la température augmentait brutalement, puis se refroidissait petit à petit.



Source : Heinrich and Dansgaard–Oeschger events (noaa.gov).


(*) En fait, on est techniquement toujours dans l’ère glaciaire, dans une parenthèse chaude, mais tout le monde en parle comme si le précédent épisode glacial était la fin d’une précédente ère.

J’ai eu vent à plusieurs reprises, que la stratosphère se refroidit. S’il y a bien un réchauffement global (à ne pas confondre avec les climats locaux), alors ça exclut le rayonnement solaire comme cause.

D’ailleurs justement, l’activité solaire commence à être en baisse pour au moins onze ans.

— Édit du 2024-08-07 —

Concernant le température des couches de l’atmosphère, il y existe des phénomènes contre‑intuitif qu’il faudrait détailler.

Les cycles solaires sont multiple et se combinent. Ils ne sont peut‑être pas tous connu et les variations d’activité ne sont pas nécessairement toutes cycliques. Un article du forum, d’un ancien membre appelé Vautour, qui a beaucoup écrit sur le climat et la météorologie, mentionne la constante de Dalton, et rapporte ceci :


Voir : Petit rappel sur les climats.

Ces 0,35 ℃ n’expliqueraient pas la totalité de la hausse des températures constatée, mais au moins un quart quand‑même. Dans la première phrase, il y a une apparente contradictoire. À vérifier, mais il voulait peut‑être dire qu’elle était stable depuis 1911 et va repartir à la hausse jusqu’en 2030.

— Édit du 2024-10-14 —

Sur le pourquoi les températures des couches de l’atmosphère varient en alternance plutôt que de manière continue vers du plus en plus froid avec l’altitude, voir et écouter la vidéo ci‑dessous. En gros, cela est dut à la composition (capacité à absorber la chaleur), à la pression et à la différence entre température et chaleur (un gaz chaud à très faible pression, contient peu d’énergie). Les dernières couches de l’atmosphère ont une température élevée, environ 100 ℃ (molécules et atomes agitées), mais ne contiennent pas beaucoup de chaleur (peu de molécules, donc peu d’énergies, malgré l’agitation thermique)

Composition et couches de l’atmosphère — Bright Blue — 13 Janvier 2022