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Jardinage : supports de culture et cultures
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Jeu 29 Avr 2021 18:51
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les chevreuils aiment trop les feuilles de mûrier.

Un mûrier sans épine transplanté il y a quelque semaines, se portaient bien, avait ouvert de grandes feuilles, qui ont toutes disparues à l’exception de deux petites. À la place des grandes feuilles disparues, ne nouveaux bourgeons de feuilles se sont formé, mais si les feuilles sont aussitôt mangées, il ne poussera jamais.

Là où il y a des passages de chevreuils, il faut effectivement penser à protéger certaines choses, mais pas nécessairement tout. Ce serait probablement la même chose avec des biches ou des certs. Ce sont leurs traces, qui les distinguent, celles des chevreuils sont plus petites.

Des poireaux et carottes transplantées comme porte‑graines sont en place depuis le même temps et n’ont pas été touchés. Mais il y a inévitablement des traces de piétinement dans les sillons semés, même si la proportion de surface piétinée n’est pas dramatique ; ce piétinement, s’il reste toujours modéré, est moins un problème que les feuilles mangées.

D’une précédente expérience, je crois que les chevreuils mangent aussi un peu les feuilles des pommes de terre et dans une mesure qui ne peut pas être déterminée, les feuilles de fèves aussi. La cause n’était pas connu à ce moment là, il était crut que c’était un lapin. Il sera bientôt possible de savoir s’ils mangent les bettes et les pois. Les lamiacées aromatiques n’ont pas été touchées. Ils mangent donc certaines choses, mais pas d’autres.

L’idée précédemment émise de leur préparer quelque chose pour détourner leur attention de ce qu’il faudrait protéger, serait inefficace : il y a tout près, une grande quantité de petites pousses d’érable avec des feuilles vert‑tendre, bien visibles, et pourtant ils ont mangé les feuilles du mûrier alors qu’ils sont connus pour aimer les nouvelles feuilles d’érable.

Il y a au moins deux méthodes de protection. L’une est un modèle de cloture utilisée dans certaines zones de plantation d’arbre. Le modèle est simplement une cloture en bois avec une certaine hauteur minimale totale et une certaines hauteur maximale entre deux traverses horizontales. Je ne connais pas ces dimensions, je sais seulement qu’elles existent et sont fiables. Ça peut être une solution pour protéger une pépinière ou des mûriers ou des framboisiers. Il faut compter plus large que exactement la zone à protéger, comme ils tendraient inévitablement le cou pour grignoter ce qui serait trop près de la cloture.

Mais protéger une zone par une cloture ne peut que être long à préparer, surtout si ça doit être fait proprement. Une solution plus rapide mais posant deux problèmes, est de tenter de leur barrer l’accès.

Le premier problème qui se prose avec cette solution, est qu’un passage qu’ils empruntent peut leur être nécessaire pour fuir des chasseurs. Une solution pourrait être de laisser le passage libre en période de chasse, mais cela pose la question de connaitre ces périodes à l’avance.

Le second problème, est que ça ne peut fonctionner que s’ils n’insistent pas trop pour passer quand‑même, en se trouvant d’autres passages (il faut s’attendre à ce qu’ils en utilisent plusieurs, c’est ce que j’ai observé en tous cas).

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Jeu 29 Avr 2021 18:56
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les lamiacées aromatiques, se transplantent bien dans une terre argileuse, elles s’y plaisent en tous cas mieux que de rester dans leur pot de terreau.

C’était une inconnue, c’est pour l’instant une bonne surprise. Reste à savoir ce qu’il en est de leur développement dans la durée dans ces conditions.

Même si au moment de la transplantation ou un peu plus tard, elles n’étaient pas au mieux, elles se remettent en quelques semaines. Il ne faut pas s’alarmer trop immédiatement, il faut attendre au moins trois ou quatre semaines à des températures assez clémentes.

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Jeu 29 Avr 2021 19:26
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Retour sur le cas des terres argileuses compactes, mais non‑pierreuses (si une terre est argileuse, compacte et pierreuse, ce n’est pas la peine). Le grattage reste le principe de base de la solution la plus simple à mettre en œuvre.

Il avait été question du grattage de la surface avec un croc à fumier, quand le sol n’est ni trop sec ni trop humide, mais en finissant par conclure que cette méthode n’est pas tenable pour de grandes surfaces.

Pourtant, le grattage reste un bon principe de base. Le creusement n’étant pas une bonne idée et encore moins le retournement, à cause de la taille des mottes qui se forment, comme on peut le constater si on doit par exemple retirer des racines (dans ce cas là, pas le choix, on forme quelques grosses mottes dont on fait ce qu’on peut). Le grattage a l’avantage de former des mottes tellement petites qu’on peut les assimiler à un gros grain de sol (elles ont été précédemment comparées à des crottes de lapin).

Si le grattage d’une grande surface à une profondeur importante, n’est pas envisageable, le grattage sur une plus grande profondeur, plus localisé juste sur les sillons, est plus tenable.

Pour gratter un sillon, on peut penser à une griffe à trois dents. Mais les trois dents grattant toujours au même endroit, la griffe seule est une impasse. Une houe triangulaire gratte sur toute la bordure du triangle en contact avec le sol, mais a tendance à être pénible au delà de l’horizon et aussi à faire de trop grosses miettes de terre, même si elles restent plus petites que des mottes. Seules, aucune des deux solutions n’est assez bonne, mais l’association des deux par alternance, fonctionne mieux que chacune individuellement.

Le futur sillon est d’abord tracé à la houe triangulaire. Quand la ligne est assez marquée, il est gratté à la griffe. Quand les trois dents sont dans une impasse parce qu’elles grattent toujours au même endroit, c’est le moment de reprendre la grattage à la houe triangulaire. Cette fois, elle fait de plus petites miettes, comme la griffe à trois dents et passée avant et le sol résiste moins à ce grattage, pour la même raison. Quand le sol offre trop de résistance au grattage à la houe triangulaire, reprendre avec la griffe à trois dents, et ainsi de suite.

C’est plus facile à dire qu’à faire. En pratique, le sol ne se gratte pas exactement partout aussi bien, il peut y avoir des zones plus dures. Sur ces zones, il est possible d’insister en donnant des petits coups avec la pointe de la houe triangulaire, mais surtout sans faire levier et sans tenter de creuser, l’objectif devant rester de dégager le sillon par grattage.

Quand la profondeur semble avoir atteint un minimum décent, une profondeur qui ne sera certainement pas celle d’un sol limoneux bêché, passer la griffe à trois dents en faisant des va‑et‑vient pour ratisser et égaliser la matière meuble au fond, mais en laissant des bourrelets sur les deux côtés, pour un éventuel buttage quand les cultures seront assez hautes.

Pour le semis, je tente un semis directement sur le fond à gros grain, avec un faible recouvrement par de l’humus grossièrement tamisé.

Comme dit au moment où l’idée du grattage au croc a été introduite, même si le grattage est épuisant, il n’est pas en vain et a un effet durable. La surface avait initialement été grattée au croc mais sur une profondeur trop faible pour certains semis. Entre temps, elle a connu des pluies et des dessèchements, donnant l’impression que la surface avait re‑durcit. Mais il n’en est rien, la faible profondeur précédemment ainsi ameublit, était toujours présente, elle se dérobait instantanément sous la houe, autant qu’un limon tout juste bêché peut le faire sous un rayonneur, alors que ce premier grattage a eu lieu début Mars.

C’était pressenti, ça semble se confirmer jusque maintenant, mais il faudra attendre encore pour vraiment le confirmer : un avantage d’une terre très argileuse, semble être la stabilité de sa texture. Dans les mêmes conditions, presque deux mois après, un limon bêché aurait déjà commencé à se re‑compacter naturellement, sous le seul effet du poids occasionnée par l’humidité du sol après les pluies.

Même ameubli comme précédemment décrit, un sillon n’offre pas une aussi grande profondeur meuble qu’un limon bêché. Reste alors à savoir quelles cultures peuvent s’en accommoder. Avoir des réponses à cette question, demandera du temps.

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Jeu 29 Avr 2021 19:56
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Notes à la suite du message précédent.

À moins qu’elles ne soient déjà meubles, une rotation de surfaces argileuses n’est pas envisageable, comme l’ameublissement y est bien plus difficile que dans une terre limoneuse ou sableuse.

Il y a quand‑même un principe à garder, celui de l’alternance d’une année à l’autre, de l’orientation des lignes. Si chaque année les lignes ont la même orientation, l’ameublissement des sillons, va avoir tendance à toujours retomber au même endroit (comme les dents de la griffe à trois dents), et à dévier vers les anciens sillons si les nouveaux sillons ne sont pas prévus exactement au même endroit. Faire les lignes avec une certaine orientation une année, et avec une orientation perpendiculaire, l’année suivante, résoudrait ce problème et pourrait peut‑être permettre un ameublissement généralisé et progressif sur toute la surface, au fils des années.

Toujours recouvrir les semis d’humus tamisé est plus sûr pour que les graines ne soient pas trop au sec, comme en surface, les sols argileux sont rapidement secs. Cet ajout d’humus sur les semis, est aussi un moyen d’incorporer de l’humus au sol argileux : la formation des sillons de l’année suivante, mélangera au sol, l’humus des sillons de l’année précédente. C’est dit sans trop de doutes, même si ce n’est qu’une supposition.

Pour les semis de céréales, la solution n’est pas encore décidée. L’ameublissement par grattage au croc est trop pénible. Le grattage de sillons comme décrit précédemment redeviendrait intenable à cause du nombre et de la longueur des sillons. Reste alors deux solutions : la première solution testée en 2020, qui était le semis directement en surface, ou une seconde solution, des sillons encore, mais formés avec beaucoup moins d’insistance que décrit précédemment. Pour au moins apprendre quelque chose, c’est la seconde solution qui sera testée cet automne (les semis d’automne commenceront à être testés cette année). En fait, il y a une troisième solution, mais dont la seule réalisation du test serait déjà toute une histoire : l’idée précédemment décrite d’un rouleau à pointes, sur le même principe que les rouleaux aérateurs de gazon. Mais les rouleaux aérateurs de gazon ne conviennent pas directement, car trop légers et je les suspecte d’être trop peu solides pour cette tâche ; étant introuvable dans le commerce, un rouleau spécialement adapté devrait être fabriqué, ce qui n’est pas évident et nécessite de pouvoir réserver du temps à ça.

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Jeu 29 Avr 2021 21:43
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

C’était pressenti, ça semble se confirmer jusque maintenant, mais il faudra attendre encore pour vraiment le confirmer : un avantage d’une terre très argileuse, semble être la stabilité de sa texture. Dans les mêmes conditions, presque deux mois après, un limon bêché aurait déjà commencé à se re‑compacter naturellement, sous le seul effet du poids occasionnée par l’humidité du sol après les pluies.

[…]

Une tentative d’explication.

Le limon est un sable très fin, même si dans certaines conditions, il ressemble à l’argile. Ses grains ne sont pas liés entre eux autrement que par compactage, mais cette cohésion ne tient que dans le sol, pas sur des toutes petites parties isolées du sol.

Même si on peut faire un chateau de sable avec un sable assez humide et assez tassé, on ne peut pas former une boulette de sable qui soit stable. C’est assez la même chose avec le limon, même si la boulette sera quand‑même plus stable (le limon a une certaine plasticité, même si bien moins que l’argile), elle se désagrégera à la moindre pression exercée dessus.

On peut plus facilement former une boulette d’argile et si une pression est exercée dessus, elle se déformera au lieu de se désagréger (si c’est vraiment une terre argileuse). Elle peut quand‑même se désagréger avec suffisamment d’eau, mais ce sera moins immédiat qu’avec du limon, dont les grains vont se séparer encore plus rapidement.

Un avantage, est que à moins que le sol ne soit saturé d’eau au point de « dissoudre » l’argile, il n’y a pas de compactage naturel (constaté un peu moins de deux mois après le premier grattage), même s’il peut y avoir un compactage si le sol a été pressé alors qu’il était assez humide. Si une graine se trouve entre les gros grains d’un sol argileux gratté, son germe ne risque pas d’y être enserré et il pourra même se frayer un chemin dans les interstices entre les grains. Un sol argileux ne semble pas former de croûte de battance ou je ne l’ai jamais observé, la seule croûte solide que j’y ai vu se former, est quand il sèche, et c’est encore surtout avec un sol soit initialement compacte. Même après des pluies, le sol argileux gratté qui a séché, exprime facilement le grain qui y a été formé. Normalement, comme je le pressens pour l’instant, la levée d’un semis à moins de risque d’être prise sous une barrière physique, dans une terre argileuse qui a du grain, que dans un sol limoneux dont l’horizon va se compacter au fil des pluies et même des arrosages.

Pour des semis, un problème de l’argile est quand‑même qu’elle capte l’eau avec tellement de force, qu’il est connu que la végétation à de la peine à en extraire cette eau. C’est la raison du recouvrement avec de l’humus. Mais une végétation spontanée parvient quand même à y germer et à pousser, même là où le sol n’a aucun grain, est compacte.

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Jeu 29 Avr 2021 22:44
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Il peut y avoir des exceptions, comme l’amarante, qui a besoin d’une température assez élevée pour germer, de 18 à 25 ℃, qui pourtant ne peut que être semée en surface, vu ses graines minuscules.

Cette plage de température souvent rapportée, semble plus être un optimum de végétation qu’un optimum de germination, qui semble moins élevé.

Cette plage n’a pas été atteinte en Avril, ou seulement quelques heures de quelques après‑midi. Pourtant de l’amarante a levée en quantité et densément.

Ces amarantes sont probablement issues d’un semis spontané de l’année précédente. La levée est apparue sur une bande semée le 30 Mars et donc bêchée peu avant. Cette bande inclut un carré de saponaire. Peu après le semis d’une bande le 18 Avril, le carré de saponaire avait été inspecté, comme aucune levée n’y était visible. Rien n’avait été remarqué le 18. Mais quelques jours plus tard, une importante levée surprise est apparue sur un côté de ce carré et rien sur le reste de ce même carré. Cette levée était aussi visible sur une bordure d’un carré adjacent, sur la même bande et de même en face sur une allée. Ça n’était donc pas un semis accidentellement trop dense sur une partie du carré. C’est seulement aujourd’hui que des pousses d’amarante ayant à peine dépassé le stade initial, y ont été reconnues.

La date de l’apparition de cette levée imprévue n’avait pas été notée, mais elle a dut se produire vers le 20 Avril. Tout était apparu d’un coup.

Cette année, l’amarante aurait donc put être semée vers le 15 Avril. La levée ayant eu lieu même dans les allées qui ne sont évidemment pas arrosées, la levée aurait donc put se faire sans arrosage. Ce sont deux observations à noter.

Le semis prévu d’une grande surface d’amarante, ne l’était pas à une date si tôt, il n’aura lieu que dans la première quinzaine de Mai. Ce sera une occasion de voir si la levée se fera aussi bien dans cette période que cette levée imprévue de peu après mi‑Avril. L’année prochaine, le semis sera prévu plus tôt.

Il reste une question à laquelle il n’est pas possible de répondre : ces amarantes qui ont levé en nombre, était‑ce à partir de graines en surface ou à partir de graines enfouies ?

Un détail est à noter encore. Les épis de ces amarantes avaient été récoltés pour peser la quantité de graines produites par pied. De ces épis, pas du tout de graines n’avaient put être extraites, il avait alors été crut qu’ils n’avaient pas eu le temps d’arriver à maturité, comme ils semblaient être en cours de mûrissement et que la récolte avait eu lieu un peu tard dans l’année. Cette levée dit que les épis étaient en fait assez à maturité depuis assez longtemps pour les graines aient eu le temps de toutes tomber. Ça pose la question de savoir comment reconnaître le degré de maturité des épis d’amarante. Faute de la savoir, ils devront être observés à la loupe triplet, pour observer la formation des graines et leur maturation à même la plante, en espérant que ça permette d’associer ces stades à des apparences de l’épis plus évidentes à remarquer.

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Ven 30 Avr 2021 00:03
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Sans savoir si c’est toujours le cas, les feuilles de l’avoine sont d’un vert plus sombre que celles de l’orge qui sont d’un vert plus jaune.

Si c’est toujours le cas, ça peut être un moyen de les distinguer avant l’apparition des épis.

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Ven 30 Avr 2021 18:04
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Les chevreuils aiment trop les feuilles de mûrier.

Un mûrier sans épine transplanté il y a quelque semaines, se portaient bien, avait ouvert de grandes feuilles, qui ont toutes disparues à l’exception de deux petites. À la place des grandes feuilles disparues, ne nouveaux bourgeons de feuilles se sont formé, mais si les feuilles sont aussitôt mangées, il ne poussera jamais.

[…]

D’une précédente expérience, je crois que les chevreuils mangent aussi un peu les feuilles des pommes de terre et dans une mesure qui ne peut pas être déterminée, les feuilles de fèves aussi. La cause n’était pas connu à ce moment là, il était crut que c’était un lapin. Il sera bientôt possible de savoir s’ils mangent les bettes et les pois. […]

Ça n’a pas tardé. À peine transplantées, des bettes ont été déracinées et les quelques feuilles laissées pour la reprise, disparues sur un pied. J’imagine qu’il a voulu s’en saisir et a été surpris que le tout le pied vienne à chaque fois juste en tirant. J’imagine aussi qu’il a seulement goûté, comme les feuilles n’ont disparu que de deux racines et sont restées sur trois autres. Ils semblent ne pas trop aimer les bettes, mais ça a l’air de les tenter un peu quand‑même.

Je me suis trompé, ce n’était pas deux feuilles de mûrier qui restaient, mais deux paires de feuilles. La plus grandes des deux qui restaient n’est plus là. Il faut vraiment protéger certaines choses, pas qu’un peu, sinon c’est impossible.

Il ne semble pas toucher aux pousses de pois.

J’ai remarqué qu’une fleur d’arum (spontanée, pas transplantée) a été mangée. J’ignore si les chevreuils les mangent ou pas, mais elle a été mangée, c’est sûr, même si je ne sais pas par qui pour qui ce n’est apparemment pas toxique.

Les passages ont été encombrés, il sera possible de dire s’ils sont insistants ou pas, mais probable qu’ils n’ont pas tous le même tempérament.

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Ven 30 Avr 2021 22:05
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Sur la terre argileuse compacte, entre deux sillons formés par grattage à la binette (à ce moment là), se trouve un bourrelet de mottes de petites tailles. Ce bourrelet n’est jamais arrosé, comme les sillons sont arrosés à la rampe d’arrosage. Sur ce bourrelet avait été semées des centaurées, le 10 Avril. Aujourd’hui 30 Avril, des levées ont été remarquées, certaines commençant même à faire leurs premières vraies feuilles.

Le grain n’est pas fin, sur ce bourrelet le dessèchement ne peut que être plus important qu’ailleurs, il n’y a jamais d’arrosage, et pourtant il y a eu une levée.

Il faudrait vérifier si les levées proviennent de graines tombées dans des interstices.

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Dim 2 Mai 2021 20:28
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Une couverture assez épaisse sur une argile compacte, peut aider à limiter son durcissement par dessèchement ; cette couverture peut être elle‑même constituée d’argile, mais non‑compacte. Cette couverture devrait être prévue assez longtemps à l’avance, pour la mi‑Mars au plus tard, variable selon les régions.

Précédemment a été avancée l’idée de gratter seulement des sillons plutôt que toute une surface, pour limiter le travail difficile — surtout à mesure que la saison avance et que la surface durcit — et se concentrer sur la formation des seuls sillons (ou de gros poquets).

Dans ce contexte, si un ameublissement préalable de l’horizon du sol a eu lieu, il facilite les choses, même s’il est insuffisamment profond pour y former des sillons, il facilite leur formation. Là où un ameublissement de l’horizon a précédemment transformé l’argile compacte en argile à gros grain, l’argile sous la couche de gros grain, est moins dure qu’elle ne l’est à la même profondeur là où le surface a été balayée puis laissée telle‑quelle. Ça s’ajoute au fait qu’il n’y a pas de difficulté à gratter la surface qui l’a déjà été ; c’est un double‑avantage.

Un petit test de vérification a été fait. Ailleurs où la surface a été laissée telle‑quelle aussi, mais pas balayée, deux cas se présentent. Si la couverture laisse une partie du sol apparent, la surface est dure, la couverture n’y change rien. Si la couverture est assez épaisse pour que rien du sol n’y soit apparent, le sol sous la couverture, est beaucoup moins dur, parce qu’il n’est pas sec. Il y a un troisième cas, celui du même sol où pousse des herbacée. Les herbacées qui poussent ne forment pas une couverture suffisante pour empêcher le durcissement et on peut d’ailleurs le constater dans un près sur sol argileux.

On peut se dire que c’est la couverture de feuilles sèches et de brindilles, pourvue qu’elle soit assez épaisse, qui empêche le sol de se dessécher aussi vite et de durcir. Pourtant, le même effet est constaté si la couverture n’est pas faite de feuilles et de brindilles, qu’au lieu de ça elle est faite d’argile avec du grain. Mais là aussi, il faut que la couverture soit assez épaisse, sinon elle est sans efficacité à prévenir le durcissement.

Au delà de la mi‑Mars, le sol argileux compacte commence à durcir. Il lui faut une couverture pour prévenir ce phénomène. On pourrait imaginer quelque chose comme une bâche, mais ce ne serait pas beau et les oiseaux et les souris n’y trouveraient plus rien. On peut envisager une couverture de matière végétale déposée au sol en couche assez épaisse, mais c’est possible seulement si on en dispose et il en faut beaucoup, pour faire une couche épaisse. Dans tous les cas, on peut aussi faire une couverture d’argile avec du grain, et l’argile on en dispose toujours sur un sol argileux, mais il faut y penser tôt, quand la surface n’est pas encore trop dur à gratter, c’est à dire jusque dans la première semaine de Mars, en adaptant, comme la période appropriée peut changer selon les régions et les années.

Il faut le savoir et le prévoir avant, quelque soit la couverture utilisée. Si on ne le savait pas où qu’on a pas put le faire, il reste possible de gratter des sillons même là où la surface a durcit, mais ça devient beaucoup plus difficile.

À quelque centimètres en dessous de la surface dure, il peut rester de l’humidité et c’est alors moins dur. Mais si le sol n’est pas homogène, certaines zones peuvent être faite d’argile quasiment pure et rester difficile même avec de l’humidité ; dans ces zones, former un sillon, c’est de la sculpture à la houe, par petits coups, pour ne pas faire de grosses mottes.

Un sol argileux, c’est technique, avec ce type de sol, il plus prévoir à l’avance qu’avec un sol limoneux ou sableux.

Il faudra noter à partir de quelle date en automne, un sol argileux compacte redevient assez moins dur. Mais quand cette date sera rapportée, ce sera là aussi pour une année et une région donnée.

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