Jardinage : supports de culture et cultures

Une petite correction. Pour le compost de vert, mûr, les deux ou trois premiers sceaux étaient remplis à 16 l, mais les suivant était plutôt à 17 et demi ou 18. Mais ça ne change pas beaucoup le ratio, disons qu’il est plus proche de 30 que de 35, et 30 est justement la valeur qui avait été retenue dans le message précédent.

C’était le 24 Août, j’avais aussi aperçu du jaune, mais croyant à une illusion à cause d’un effet de lumière dut aux tournesols environnants, je ne l’avais pas rapporté.

En fait, il s’agissait plus probablement d’un chardonneret. Ils ressemblent beaucoup aux moineaux par leur taille et surtout par leur bec, mais sont plus colorés et généralement un peu plus petits.

Comme ils se ressemblent beaucoup et ont quasiment le même bec, j’imagine que les chardonnerets peuvent picorer comme les moineaux, c’est à dire qu’ils visitent probablement les cultures de céréales aussi.

Finalement un volume de compost d’environ 950 ou 1 000 l, soit une division du volume par 8 ou 10. Mais c’est approximatif, d’après une estimation du volume de paille, de mémoire.

Ce qui ne fait aucun doute, c’est que le vert mis à composter, se réduit beaucoup en volume, la paille dure mise à composter, nettement moins que le vert, mais son volume se réduit nettement aussi.

Il faudrait faire des mesures sérieuses, en mesurant les ajouts.

Les tas de compost assez gros, finissent par s’enfoncer un peu dans le sol.

On pourrait croire que c’est la nature du sol qui change sous le tas de compost, mais non, quand sous le niveau environnant du sol, on retrouve des débris qui ont été apporté par le compost, trop gros pour avoir été passés par une galerie de ver de terre, c’est bien le tas de compost qui s’est enfoncé.

Ça pourrait s’expliquer par le poids de l’eau qu’il peut absorber en hiver, surtout qu’en hiver, le sol est plus mou.

Que le lieu d’un tas de compost devienne une petite cuvette, n’est pas un problème, c’est même une condition favorable aux tas de compost suivants fait au même endroit (dans une cuvette, le fond du tas est plus facilement humide).

En france, les gelées arrivent dans la nuit du Jeudi 13 Janvier, d’après les prévisions et il faut s’attendre à ce qu’elles durent, parce qu’on est en Janvier.

Une variété de pomme bien intéressante, me semble être Reine Des Reinettes.

Je l’avais remarqué à ses couleurs aux tons ambrés, comme si une fine couche de miel y était déposée. L’étiquette prétendait qu’elle a une odeur de miel, mais non, seulement son aspect visuel évoque le miel. Cependant, elle a un arrière goût de banane, qui reste même après cuisson. En tarte, après cuisson, il n’y a pas que le goût, mais l’arôme aussi, qui fait penser à la banane. Elle a une texture farineuse et est alors bien adaptée à la cuisson.

Voir sa description chez ce pépiniériste : Pommier 'Reine des Reinettes' (pepiniere-bretagne.fr). La page dit que le sol ne doit pas être trop riche en surface, pour que l’arbre ne fasse pas que des racines de surface et essaie d’aller en profondeur, ce qui améliore aussi sa résistance à la sécheresse. En fait, c’est assez vrai de la plupart des arbres, ce qui est une raison d’avoir des herbacées au pied des arbres, ce qui les incite à aller plus en profondeur pour éviter la concurrence pour l’eau et les minéraux.

Les pommiers peuvent être marcottés, mais ce marcottage ne se pratique pas comme avec les noisetiers.

Lu sur le site de Rustica : si un vieux pommier ne fait plus de fruits, il est possible de le couper en hiver, en veillant à faire une souche basse, par exemple à 10 cm du sol. Quand après le printemps, la souche a fait des rejets d’au moins une dizaine de centimètres, former une butte de terreau. L’article ne précise pas s’il faut couvrir entièrement les repousses ou les laisser dépasser un peu ou beaucoup. Normalement, les rejets vont émettre des racines dans la butte, même s’ils sont issus d’une souche. En automne, quand les feuilles des rejets sont tombées, gratter la butte pour vérifier que des racines ont bien été émises par les rejets. Si c’est le cas, séparer les rejets avec leurs racines, de la souche mère, en coupant au sécateur (sous entendu, au raz de la souche) et repiquer ces plants ailleurs.

Voir : Marcottage du pommier (rustica.fr).

L’avantage de cette méthode, est qu’elle produit un clone. Je ne sais pas si elle est autant robuste qu’un pied franc (un pied franc est un pied issu d’un semis mais typiquement pas un clone), mais j’imagine que ces plants sont au moins plus résistants que des boutures qui sont en plus difficiles à faire.

Un pommier, contrairement à un noisetier, ne fait généralement pas de tronc multiple et alors les chances sont faibles d’avoir une pousse latérale à courber et si pousse latérale il y a, elle ne sera peut‑être pas assez longue et souple, comme c’est au contraire typiquement le cas sur un noisetier.

Ceci dit, un vieux pommier (ou n’importe quel veil arbre) peut aussi être laissé en place, s’il est bien où il est et comme il est ; même s’il est à moitié mort, on peut éventuellement préférer le laisser ainsi. Surtout qu’il n’est pas garanti qu’un arbre mal en point fera des rejets, la probabilité sera même faible même si pas nulle (d’après des observations personnelles sur des cognassiers). L’article mentionne un pommier ne faisant plus de pommes, pas un pommier mal en point.

Les prévisions de brouillards aussi, seraient utiles.

Un phénomène éventuellement intéressant dans les tas de compost de matière ligneuse.

Ce phénomène a d’abord été observé en épandant le composte de paille de roseau et il a été remarqué récemment en tamisant du compost, en grande partie de branchettes et rameaux.

Comme facile à comprendre, l’intérieur du tas de compost est nettement moins humide que l’extérieur, voir presque sec par contraste et pourtant il semble être le lieux d’une activité importante. La matière aux cœur du tas vers le bas et au niveau du sol, est presque blanche par contraste avec le reste et est très friable. La couleur, qui peut en partie s’expliquer par le plus faible taux d’humidité, pourrait aussi faire penser à un champignon (un champignon qui ne fait pas de chapeau), mais après tout, ce pourrait aussi bien être des bactéries à moins que ce ne soit que le poids du tas, mais j’en doute, parce qu’il ne me semble pas assez important pour produire autant d’effet. Même avec des branchettes et rameaux, c’est tellement friable que ça fait penser à un compost de grosse paille ; c’est ce qui est le plus étonnant et c’est la raison pour laquelle il s’agit d’un phénomène peut‑être intéressant.

C’était en pensant à ce qui était supposé être un prunellier, qui est peut‑être en fait un prunier sauvage (l’ouverture des feuilles dira), vu sa hauteur. Les pruniers sauvages sont presque toujours épineux et ont souvent la même écorce que les prunelliers, mais peuvent être presqu’autant grands que des aubépines.

Pour savoir comment peut pousser un prunellier dans de bonnes conditions, il faudrait en semer un en s’assurant qu’il aura toute la place qu’il pourrait vouloir.