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Hibou a écrit : 
Hibou a écrit : 
En fait les sangliers ne s’intéressent pas aux onagres, comme précédemment crut. D’ailleurs, à ce moment là, il avait été précisé qu’ils n’avaient remué qu’un bout de la ligne, là où poussait un navet décalé de sa ligne.

Justement, la ligne de navets a entièrement disparu à leur dernier passage. Idem pour les carottes et les choux raves.

Des aromatiques aussi, dont la verveine, mais sans savoir si c’est accidentel ou s’ils s’y intéressent vraiment, vu que d’autres, dont la mélisse, sont restées indemnes. Ce n’était peut‑être qu’un hasard, mais à noter quand‑même, au cas où.

Erreur : la verveine est toujours là, tellement dépourvue qu’elle avait été prise pour autre chose (la verveine avait mal poussé, contrairement à la mélisse). Ce sont deux pieds de thym, qui sont disparus.

Même remarque : difficile de savoir si c’est accidentel ou s’ils s’y intéressent.
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Fin‑Octobre, c’est trop tardif pour des semis tardifs, une partie des sols seront nus pour l’hiver. Il faut quand‑même attendre de voir ce qu’il en sera printemps, mais il est déjà certain qu’il n’y aura pas de véritable conclusion suites à ces premiers essais faits cette année.

Les essais de semis tardifs seront à refaire l’année prochaine, plus tôt, dès la seconde quinzaine d’Août à la première quinzaine de Septembre (ce qui n’a pas été possible cette année, faute de sols suffisamment préparés).
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Les kiwis de Chemnitz, sont des tout petits kiwis de trois ou quatre centimètres. Cette variété est résistante au froid jusqu’à -30 ℃. Le documentaire ci‑dessous en parle à partir de 00:22:25. Je ne sais pas où il est possible de se procurer des pieds de cette variété.

Des fruits d’ailleurs cultivés chez nous — ARTE Regards — 2021
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Une nouvelle réforme de la PAC a été votée le 23 Novembre, au Parlement Européen. Elle est discutée dans le mini‑débat posté à la fin de ce message.

Le résumé qui peut en être fait, n’est rien de nouveau et est sans surprises. Le résumé est quand‑même à faire. Le problème est toujours dans la balance entre environnement et faible coût de production. Une partie des aides de la PAC seront conditionnée à des pratiques jugées assez favorable à l’environnement. Mais ces pratiques font augmenter les coûts de productions et réduire les revenus des agriculteurs. La hausse des prix encourage les consommateurs à préférer l’importation, parce que moins chère. Comme quelqu’un le dit vers la fin, la solution à ce problème apparemment insoluble, ne peut pas venir que de la PAC, elle doit venir des habitudes alimentaires. Celui qui le dit propose qu’en plus d’avoir une politique agricole, l’UE ait aussi une politique alimentaire.

Une critique faite à cette récente réforme de la PAC, est qu’elle laisse plus de marge de manœuvre aux états pour l’adapter au niveau national, ce qui fait craindre qu’ils puissent préférer les faibles coûts aux pratiques bénéfiques à l’environnement. Cependant, un agriculteur fait remarquer que les états devront quand‑même présenter un plan stratégique national (PSN), qui sera inspecté par une administration Européenne.

La part de subvention conditionnée aux bonnes pratiques environnementales, sera 25 % des subventions du premier pilier de la PAC (si j’ai bien compris, ce qui n’est pas sûr).

Quelqu’un fait remarquer que la PAC ne concerne pas que l’UE, une partie du reste du monde aussi, une part de la production Européenne étant exportée, notamment vers l’Afrique.

Cette réforme entre en vigueur le 1 Janvier 2023. Elle était initialement programmée pour le 1 Janvier 2021, mais a été repoussée de deux ans.

La nouvelle Politique agricole commune est-elle vraiment verte ? — 28 Minutes / ARTE — Novembre 2021
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Meme s’il a plusieurs fois été rapporté que le mildiou n’empêche pas nécessairement une récolte et qu’il peut être limité en coupant les feuilles malades, il peut être rapidement dévastateur. Lors de la famine en Irlande, le premier épisode de mildiou qui avait détruit un tiers des cultures, pouvait anéantir un champs en une nuit. Le second épisode (et pas le dernier, la famine a duré 7 ans), a détruit de 70 à 80 % de toutes les cultures, en une semaine.

Le mildiou qui a provoqué la famine en Irlande, est appelé Phytophthora Infestans. Il semble qu’il s’agit en fait du mildiou de la pomme de terre, tout‑court, qu’il n’en existe pas d’autres.

Le mildiou n’est pas un champignon, c’est un micro‑organisme qui se développe en colonie : Phytophthora Infestans (univ-brest.fr).

Ces plages de température sont mentionnées :
La page a écrit : 
Températures de croissance :
optimale : 20 °C
minimale : 4 °C
maximale : 26 °C


Ces modes de prévention sont mentionnés :
La page a écrit : 
Lutte biologique par Enterobacter aerogenes, inoculation des trous de plantation par Trichoderma, couverture des zones de production par de l'herbe (favorise le draînage du champ)
Rotation des cultures.
Utilisation modérée d'engrais riches en nitrates.


Ce sont des Oomycètes, un nom signifiant littéralement, « destructeur de plante » : Phytophthora (aquaportail.com).
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En france (je ne sais pas ailleurs), l’agriculture comptait un million d’actifs en 1990, elle n’en comptait plus que 400 000 en 2021.

Source : un certain Jérome Fourquet dans une émission de France Culture.
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Rapporté avec beaucoup de retard.

Pour protéger des semis d’arbres, tel que noyers, noisetiers ou châtaigniers, contre les souris, un abris grillagé n’est pas nécessaire. En gros, quelque chose qui à la forme d’un plateau et dont les bords débordent assez du support, empêche les souris d’y accéder. En effet, elles devraient grimper la tête en bas, pour passer le large débord.

Les petites pousses d’arbres n’aiment pas les coups de soleil ni le manque d’eau. Il peut être tentant alors de les mettre à l’abris des arbres. Mais les premières levées ayant lieu au printemps, et les arbres hébergeant souvent des chenilles, ces chenilles qui tombent souvent des arbres, peuvent tomber à proximité des pousses et manger leurs feuilles. C’est une mauvaise surprise vécue cette année avec des pousses de pommiers et poiriers, qui me le fait dire.

J’ai constaté que les pousses de poirier, sont plus résistantes au manque d’eau, que les pousses de pommier. Mais ça dépend peut‑être des variétés.

Cette année, il n’y aura eu des levées qu’avec les pépins de pomme et de poire. Les pousses n’ont presque pas grandit. J’ignore encore si elles reprendront l’année prochaine.
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Il avait été dit précédemment, que les panicules d’amarante, sont difficiles à faire sécher en intérieur.

En fait, ils contiennent beaucoup d’eau même s’ils sont récoltés alors qu’ils semblent secs en surface. Une récolte avant le retour du froid, avait été mise dans de grands sacs à poubelle, mis à l’abris sous une bâche et laissés ainsi une dizaine de jours, pour raison d’autres choses à faire plus urgentes. Quand j’ai voulu les étaler quelque part dix jours plus tard, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que beaucoup d’eau s’était libéré à l’intérieur des sacs, au point que des moisissures étaient apparues sur certains panicules. Ce ne sera pas un problème, de cette récolte, une partie des graines seulement sera gardées pour des semis, les panicules ayant été triées par couleur et forme. Mais pour une récolte destiné à la consommation, un séchage en plein soleil, s’impose, ça semble évident.

La nécessité d’un séchage en plein soleil, est une raison supplémentaire de préférer un semis pas trop tardif. La première raison est qu’il s’avère que semé trop tard, par exemple avec un semis en Juillet, les amarantes n’ont pas le temps d’arriver à maturité complète avant le retour du froid, Le mois de Mai est une période limite, mi‑Avril serait préférable pour s’assurer que le séchage en plein air sera possible, avec des panicules assez à maturité. En fait, c’est même début Avril qui sera tenté le semis de l’année prochaine, comme les amarantes ne semblent pas craindre les limaces. Si c’est une illusion faute de les avoir déjà vu s’en prendre aux amarantes, alors cette illusion tombera l’année prochaine.
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Il avait été oublié de lier depuis ici, un message d’un autre sujet : Re: Mammifères menacés en france.

Le documentaire posté dans ce message, confirme qu’il faut éviter de laisser aux sangliers, des cultures qu’on ne veut pas qu’ils visitent. Ça avait déjà été suggéré avant ce documentaire, mais il le confirme.

Si un espace leur est laissé accessible ou est même aménagé en partie à leur intention (et pas qu’à eux), alors mieux vaut n’y semer que des sauvages. Il ne faut surtout pas leur donner des choses comme du maïs ou des pommes de terre, ce serait leur donner un mauvais signal. L’idée de leur laisser des tas de brindilles et feuilles, qu’ils ont l’air d’aimer pour les vers de terre et larves d’insectes qu’ils y trouvent, n’a pas de raison d’être abandonnée, ce ne serait pas un interventionnisme excessif ; il faudrait juste penser à remonter ces tas de temps en temps, comme ils finissent par les étaler.
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Hibou a écrit : 
[…]

Les petites pousses d’arbres n’aiment pas les coups de soleil ni le manque. Il peut être tentant alors de les mettre à l’abris des arbres. Mais les premières levées ayant lieu au printemps, et les arbres hébergeant souvent des chenilles, ces chenilles qui tombent souvent des arbres, peuvent tomber à proximité des pousses et manger leur feuilles. C’est une mauvaise surprise vécu cette année avec des pousses de pommiers et poiriers, qui me le fait dire.

[…]

C’est assez important pour être noté séparément :

Dans la première partie de l’année, surtout Mai et Juin, de certains arbres, peuvent tomber beaucoup de chenilles. Pendant cette période, il ne faut pas mettre à l’abris des arbres, des choses qu’on voudrait aussi mettre à l’abris des chenilles.
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