Jardinage : supports de culture et cultures

Je crois que le basilic devrait être récolté jusqu’à fin Août au plus tard, au delà il est moins bon. D’après « Re: Séchage ou saumure ? ».

Voilà, tardivement.

Ce soir, j’ai pesé mille grains pour connaitre le PMG (poids de mille grains), utile pour convertir le nombre de grains en poids pour semer. J’ai trouvé 29g96, que j’arrondi à 30 g. Normalement, il devrait être de 26 g d’après une documentation sur cette variété, mais soit.

Sur la première photo, les milles grains, sur la seconde photo, un vue de près pour montrer à quoi ressemblent les grains de cette avoine. Je trouve qu’ils ont un peu une allure de noyaux de datte, mais en bien plus petit. Le papier a des carreaux de 5 mm x 5 mm.

Deux abbreviations courantes dans les documentations sur les céréales :

• PMG = Poids de Mille Grains.
• PS = Poids Spécifique (poids du grain brut pour un volume).

Je parlais précédemment d’une zone dont le premier nettoyage a été fait à la serfouette seule, en disant que c’est plus long et plus éreintant qu’un premier nettoyage à la fourche‑bêche seule.

C’est aussi moins bon dans l’ensemble : si certaines zones étaient parfaitement nettoyées, beaucoup ne l’étaient comme pas du tout.

Même le second nettoyage à la fourche‑bêche puis à la serfouette a été plus long : 10 m² par jour contre 20 à 25 m² par jours pour le même second nettoyage après un premier nettoyage à la fourche‑bêche.

Un premier nettoyage à la serfouette, est vraiment une mauvaise option.

L’avoine a été semée aujourd’hui. Le temps de semis en ligne et long, en plus, c’est pénible. Pour le semis en ligne, j’ai fait 17 lignes de 16m10 en 5h30 (l’espace interligne était de 15 cm), j’ai fait le reste, qui devaient être 20 autres lignes, à la volé, en 45mn, soit 7 à 8 fois plus rapidement et en m’épuisant beaucoup moins.

Dans les deux cas, le temps tient compte d’un arrosage à raison d’un arrosoir pour 10 m² environ, comme la terre me semblait sèche tout en surface (mais heureusement pas en profondeur). Dans le premier cas, le tassement du sol suite aux passages répétés nécessaire pour un semis en ligne (réalisés par groupes de quatre), rendaient nécessaire un décompactage ultérieure, à la serfouette. Plus spécifique, c’est à cause de la terre encore imparfaite, le tracé des lignes était tellement imprécis que ça sera moins régulier que ça ne devrait. Spécifique encore, cette fois dut au fait qu’une grande partie du semis à la volée a été fait sur une terre récemment nettoyée et encore peu meuble, une grande partie des grains sont restés à la surface. J’ai tenté de les enfouir en remuant un peu au râteau, mais la terre était encore trop dur pour ça, après pourtant deux nettoyages fait il y a quelques semaines.

Vu le rendement faible des céréales en générale, comparé à celui du maraîchage, par unité de surface, sauf méthode rendant le semis en ligne bien moins laborieux, il est préférable de semer les céréales à la volée, mais en prévoyant un moyen d’enfouissement quand‑même.

Pour rappel, on peut espérer avec l’avoine nue par exemple, entre 100 et 130 g de récolte de grain au mètre carré, alors qu’avec le maraîchage de légume racine comme les carottes, les pommes de terre ou autre, on peut espérer selon l’espèce, entre 2 et 5 kg de récolte de racine ou tubercule au mètre carré, soit un rendement 15 à 50 fois moindre avec les céréales qu’avec le maraîchage, ce qui justifie de ne pas autant s’épuiser avec les semis de céréales.

Les agriculteurs sèment les céréales en ligne, mais avec des machines, pas à la main.

Je pourrai quand‑même comparer le résultat des deux. S’il s’avère que le semis en ligne est vraiment meilleur, il faudra trouver une solution pour faciliter grandement le semis de céréales en ligne.

Il me semble flagrant qu’un bon outil d’ameublissement de la terre (je parle d’ameublissement, pas de nettoyage d’un sol encombré), devrait avoir la forme d’une roue ou d’un rouleau. Tout ce qui se traîne, me semble mal approprié. Pour le désherbage, c’est différent, je n’ai pas le même mauvais à‑priori envers les herses‑étrilles.

La taxe sur les abris de jardin, encore une merveille à la française, environ 800 € en moyenne, quelques soient vos revenus, pour tout abris de jardin d’une surface totale au sol supérieure à 5 m² : La taxe sur votre cabane de jardin va augmenter ! (contrepoints.org), Janvier 2019. Voir aussi : Comment calculer votre taxe d’aménagement, taxe cabane de jardin) ? (greenkub.fr).

Cette taxe existe depuis 2012, ça date donc de François Hollande.

On se croirait au moyen‑âge, quand les surfaces de fenêtre étaient taxées, raison pour laquelle tout le monde avait des fenêtres minuscules …

Ces gogoles pourraient aussi bien interdire les abris de jardin supérieur à 5 m², le résultat serait le même.

Documents en rapport avec la construction d’abris de jardin :

• Comment calculer votre taxe d’aménagement, taxe cabane de jardin ? (greenkub.fr), 2015.
• Quelles demandes d’autorisation pour mes travaux ? (cohesion-territoires.gouv.fr), 2015.
• Calcul de la taxe d’aménagement (cohesion-territoires.gouv.fr), 2019.
• Notice explicative pour les demandes de permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir et déclaration préalable (modernisation.gouv.fr) [PDF].

Rapporté tardivement, le total de betteraves récoltées en 2018, aura été de 18 Kg.

Je peux donc maintenant rapporter le bilan complet pour 2018.

• Betteraves : 18 Kg sur 9 m², soit 2 Kg/m².
• Céleri rave : 5 Kg sur 9 m², soit 500 g/m².
• Carottes : 30 Kg sur 9 m², soit 3 Kg 300 par m².
• Panais : 10 Kg sur 9 m², soit 1 Kg 100 par m².
• Pommes de terre : 35 Kg sur 18 m², soit pas loin de 2 Kg/m².

Les poids sont arrondis au kilo, comme ils en étaient proches. Les surfaces sont celles des cultures, c’est à dire en soustrayant la surface des allées.

Je crois que les betteraves n’étaient pas au mieux, elles ont un peu souffert du mildiou des pommes de terre proche, même s’il ne les a pas ravagé. Le céleri avait été repiqué, et les pousses avaient souffert d’un coup de chaud, mais je crois que la terre était aussi trop sableuse à cet endroit. Les panais, plusieurs avaient été détruits par deux vandales. Les pommes de terre avaient subit un mildiou ravageur et rapide, dont j’avais déjà parlé.

Malgré le mildiou, la récolte de pomme de terre n’était pas négligeable. Malgré le vandalisme, la récolte de panais aura été acceptable, mais je me demande s’ils n’ont pas été récolté trop tard, ils étaient en effet souvent ligneux au cœur. La récolte de carotte aura été une surprise, mieux que je ne l’espérais. Pour la betterave, je ne sais pas si c’est le mildiou modéré qu’elles ont subit où un manque d’arrosage, quoiqu’il en soit j’ai l’impression que ça aurait dut être mieux.

Je ne donne pas de bilan pour les pois, qui n’ont rien donné, ni pour les poireaux, j’en avais mis trop peu et ils avaient soufferts d’un coup de chaud avant d’être repiqué, ni pour le basilic, dont je n’ai pas compter le total.

Ce qui a été cultivé l’année dernière, le sera à nouveau cette année, mais sur plus ou moins de surface selon les espèces. Des choses seront cultivées cette année, qui ne l’ont pas été l’année dernière. Je donnerai plus de détail le moment venu, et le bilan après les récoltes, comme l’année dernière.

J’ai remarqué que l’avoine semée le 25 Février, montre un début de germination. Sur certains grains semés à la volée et non‑enfouis, je vois une petite pointe blanc un peu jaunâtre sortir du grain.

Le semis semble viable, je suis un peu rassuré sur ça.

Je précise que le temps était sec depuis plusieurs jour, quand je l’ai semé, que j’avais donc un peu arrosé le semis, et qu’il a plut environ 2 à 4 mm cette nuit et ce matin.