Jardinage : supports de culture et cultures

Logiquement, la profondeur de semis doit être plus liée au poids moyen des graines qu’à la taille moyenne des graines. Je m’avance plus encore en faisant l’hypothèse que la profondeur de semis doit être plus précisément liée au cube du poids de la graine.

Raisons de l’idée …

Le premier point est assez évident : plus la graine a de réserve, plus le germe peut traverser une grande épaisseur de terre, mais la quantité de réserve est probablement plus liée au poids qu’à la taille de la graine — par exemple les graines des bettes sont grosses, mais elles sont légères pour leur taille, je ne penses pas qu’elles contiennent autant de réserve que leur taille pourrait le laisser penser.

Le second point est plus aventureux : un long germe aura probablement un diamètre plus important qu’un germe plus court, assez peu probablement le même diamètre, c’est donc alors plus une réserve pour un volume de germe que pour une longueur de germe. Ceci me fait supposer que la profondeur de semis suivre une courbe en inverse du poids de la graine au cube, probablement modulo un facteur constant, cette constante dépendant probablement de la structure du sol.

Je vais prochainement faire une ou deux mesures pour vérifier si cette hypothèse est au moins crédible.


Note : je suppose que ce qui vaut pour les germes sortant à l’air libre, vaut aussi pour les germes des racines.

Les tomates …

J’avais prévu de ne pas en cultiver, les jugeant inadaptées au climat local. Mais cette année de nouveau, comme l’année dernière, j’ai trouvé un pied poussant n’importe où, et dont les fruits ont mûrit.

On est mi‑Octobre, c’est tardif pour des tomates si on prend les cultures potagères comme référence, mais c’est peut‑être le signe que les tomates seraient normalement ici plus tardives que habituellement escompté. En tous les cas, elles n’ont pas put être forcées et ont poussé sans serre.

Je tenterai donc l’année prochaine d’en cultiver, en les semant en même temps que les pommes de terre seront plantées, un choix par défaut dut au fait que les deux sont de la même famille.

Pour le récupération des graines, j’opte pour la méthode décrite ici : Récolte des graines de tomate (gerbeaud.com). Une autre page donne une explication concernant les possibilités ou risques d’hybridation, et propose une méthode légèrement différente pour la récupération des graines, sans eau ajoutée : Récolter ses graines de tomates (binette-et-cornichon.com).

Exceptionnellement, je ne récupère pas ces graines en me fiant à l’intuition, comme la tomate est un fruit particulier : graines entourées d’une sorte de gélatine et fruit très aqueux ; ça ne peut que nécessiter une méthode spécifique.


Note : j’avais déjà prévu de le faire l’année dernière pour un semis cette année, mais j’avais oublié les tomates dans un coin, elles avaient finit par pourrir dans le sac en plastique fermé.

Je parlais précédemment d’une tentative de bouture d’une variété de menthe. En fait elle ne faisait pas de racine, mais de longs pétioles fins d’où ont émergé des feuilles. L’erreur a été de le faire dans un récipient transparent.

Mais pour les plantes à rhizome, mieux vaut encore récupérer des bouts de rhizome, c’est le moyen le plus sûr. C’est ce que j’ai tenté aujourd’hui, mais il est encore trop tôt pour parler du résultat.

Des pommes de terre gardées pour les planter l’année prochaine, montrent malheureusement déjà des signes de germination, beaucoup trop tôt. Elles ne sont pourtant pas conservées en intérieur, elles sont à l’abris en extérieur, à l’ombre.

Je me demande si pour faire des tubercules à planter, il ne faudrait pas garder des pieds jusque fin‑Octobre, voir début Novembre.

Dans les années 1800, c’est l’éclosion des feuilles de marronnier qui était attendue comme marque du début du printemps :

Source : La mineuse du marronnier (terrevivante.org).

Les arachides noircies sont probablement infectées par des champignons produisant des aflatoxines.

Je ne le mentionne que comme note, je n’ai récolté aucune arachide, et n’ai pas donc pas vu d’arachides noircies.

Je disais il y a deux ou trois mois, qu’il me semble avoir remarqué que la terre autour des marronniers, a une texture meuble et légère. J’espérais avoir un bon nombre d’occasions de le vérifier, mais je n’en ai eu quelques unes. Ça me semble suffisant quand‑même.

Je me renseignais sur les feuilles les plus souvent utilisées dans les compostes, et la feuille de marronnier y est déconseillée car dure et difficilement compostable. Mais c’est peut‑être justement pour cette raison qu’elle donne une terre meuble. Intuitivement, je pressentais bien la feuille de hêtre et justement la feuille de hêtre a la même réputation que la feuille de marronnier.

Les feuilles de peuplier dont j’avais recouvert une surface l’année dernière, se sont tellement bien composté, que fin‑Mars elle ne se voyaient déjà plus dans la terre.

Je vais donc faire deux apports de feuilles, un de feuilles de marronnier pour la texture du sol et un de feuille de peuplier pour compléter le composte de surface déjà commencé en Août et Septembre avec les plantes sauvages qui y ont été répandues. L’apport de feuille de marronnier peut se faire avant, comme les marronniers perdent leurs feuilles avant les peupliers.

D’autres feuilles ont la réputation d’être dures et donc potentiellement d’aider les terre collantes ou lourdes à devenir meubles. Ce sont entre autres les feuilles de :

• Chêne
• Hêtre
• Marronnier
• Noyer
• Platane

Complément au précédent message.

Les marronniers ont souvent des feuilles malades. Ils sont souvent victimes soit de la brûlure du marronnier, une maladie fongique qui ne touche que les arbres du genre Aesculus (*), soit de la mineuse du marronnier, la chenille d’un papillon, cette chenille ne se nourrissant que des feuilles des marronniers.

Normalement donc, ces feuilles ne présentent pas de risques pour les plantes cultivées dans un jardin. À moins que des marronniers ou des arbres du genre Aesculus ne bordent le jardin, ces feuilles ne risque pas de contaminer quoique ce soit.


(*) Voir une liste des espèces du genre : Liste espèces Aesculus (inpn.mnhn.fr).

Pour tamiser de la cendre, un tamis à 8 mailles par centimètre est le plus adéquate. C’est assez fin pour ne pas laisser passer des résidus de charbon de bois ou de terre cuite (si le feu est fait sur de la terre) et assez gros pour ne pas envoyer trop de poussière de cendre dans les airs en tamisant. Pendant le tamisage, respirer par le nez (surtout l’inspiration).

Les cendres d’un feu peuvent être longues à refroidir, il reste souvent des petites braises qui continuent à se consumer dans la cendre. Remuer un peu la cendre de temps en temps peut aider à accélérer leur consummation en apportant de l’air aux petites braises.

Si le feu est fait en extérieur et qu’une pluie « menace » pour le lendemain, il faut pouvoir mettre les cendres encore chaudes à l’abris, ce qui signifie qu’un récipient résistant à la chaleur est nécessaire, comme un seau ou une auge en métal, avec poignée isolante pour ne pas risquer de se brûler les mains en le transportant. Prévoir un récipient de 15 à 30 l est correcte ; un récipient de 15 litres pour les cendres d’un gros feu, un récipient de 25 à 30 litres pour les cendres d’un gros feu fait sur les cendres d’un précédent gros feu. Pour un gros feu, ne pas brûler plus de 0,23 à 0,25 m³ d’un coup, pour ne pas être débordé ; c’est long de faire un feu, long à surveiller jusqu’à ce qu’il ne reste plus que de la braise et des flammes résiduelles : compter 2h30 à 3h pour 0,23 à 0,25 m³.

Prévoir un second récipient pour le tamisage de la cendre, qui ne doit être fait qu’avec une cendre froide ; ce récipient peut donc être en plastique.

3 Kg de cendre occupe un volume d’environ 15 l.

Pour l’apport de feuilles de marronnier, destiné à améliorer la texture du sol, 35 à 36 Kg pour 100 m² semble être une bonne quantité.

J’avais initialement prévu 15 à 16 Kg, mais la couverture me semblait insuffisante. Après un second passage, la couverture me semblait suffisante et je compte au total 35 Kg 700 de feuilles de marronnier.

Ces un peu moins de 36 Kg correspondent à six sacs Ikéa bien remplis et tassés. Avec les feuilles d’arbres, les sacs peuvent être remplis au point de ne plus pouvoir être fermé, les feuilles d’automne sont plus légères que les plantes fraîches.

Pour la quantité, j’y suis allé au feeling, je ne pourrai dire que l’année prochaine si ça a un effet. L’effet ne pourra pas être important, comme les feuilles n’auront peut‑être pas le temps de s’émietter. Il ne pourra pas être permanent non‑plus, comme les feuilles finiront par se décomposer, même si les feuilles dures se décomposent lentement, raison de l’idée de les utiliser pour ameublir le sol.

Sauf manque de temps, le même apport sera fait pour les deux autres surface de la rotation, mais c’est un détail sans importance, la conclusion sur l’effet sera probablement le même pour les trois surfaces.