Jardinage : supports de culture et cultures

Les fleurs des haricots Saxa commencent à faner. Sur les haricots rouges de variété inconnue, des ébauches de boutons floraux sont apparues.

Je m’étais trompé : c’est du blé qu’à un stade plus précoce, j’avais d’abord pris pour de l’orge à six rangs. Ça peut surprendre, du blé après du maïs, mais peut‑être que la culture précédant le maïs a laissé un reliquat qui dure plus d’un an. Je sais que ça arrive souvent avec par exemple la luzerne. Mais il n’y avait pas de luzernes l’année précédant celle du maïs ; de mémoire, c’était une jachère avec beaucoup de carottes sauvages et de phacélies.

Hier, j’ai constaté des pucerons farineux sur les siliques de la moutarde des champs. C’était inattendu, parce que je pensais que les pucerons préfèrent les végétaux tendres, et les siliques sont en cours de maturation, ce qui les rend plutôt coriaces. Il n’y en avait pas sur la moutarde noire. Je ne sais pas si c’est par hasard ou parce qu’ils aiment moins cette espèce.

Il y avait aussi des pucerons noirs, sur un chénopode blanc, mais pas sur les autres.

Si des pommes de terre présentent des taches noire un peu en relief, qui ne partent pas au lavage à l’eau (ce n’est pas de la terre), c’est peut‑être du rhizoctone brun, un champignon présent dans le sol. Ces pommes de terre ne doivent pas être utilisées comme plants, ce champignon faisant baisser le rendement. Je me souviens en avoir eu l’année dernière.

De même, si des pommes de terre présentent des taches d’aspect gris, parfois un peu brillant, dont la surface semble avoir été talée, c’est peut‑être la gale argentée, un autre champignon présent dans le sol est s’attaquant aussi aux tubercules. J’ignore s’il fait baisser le rendement, mais son aspect peu engageant est un facteur de dépréciation. Ces tubercules là aussi, ne doivent pas être utilisés pour les plantations.

Si des pieds de pomme de terre flétrissent en étant vert, avant maturité, même sans manquer d’eau, et surtout si une ou des tige semblent pourrir et qu’il en suinte une excrétion blanchâtre quand elles sont coupées (de même pour des tubercules sévèrement atteints), alors c’est peut‑être la pourriture brune de la pomme de terre. C’est une infection bactérienne qui ne n’a pas que des effets sur la partie aérienne, elle provoque aussi un pourrissement de l’intérieur des tubercules pas très loin de sous la surface de la pomme de terre. Le pourrissement est plus apparent à l’intérieur qu’à l’extérieur de la pomme de terre, à moins qu’elle ne soit tellement dégradée que ça se voit bien même à l’extérieur.

Pour les professionnels, la présence de cette bactérie sur une surface, interdit d’y cultiver des pommes de terre pendant cinq ans.

Je crois en avoir constaté un cas chez moi, une tige atteinte, ce que je vérifierai au prochain passage.

Les blessures et meurtrissures, accélèrent la levée de la dormance des pommes de terre. Ces tubercules qui sont susceptibles de germer précocement, ne doivent pas être conservés pour les plantations de l’année suivante, ils ne seraient pas en phase avec les autres.

Les pommes de terre destinées à la plantation, ne doivent pas être récoltées avant trois semaine après le défanage. Ça vaut aussi pour les pommes de terre de conservation, alors on peut dire que les pommes de terre destinées à la plantation, doivent être des pommes de terre de conservation. Le délais peut être allongé à quatre semaine, si on le souhaite.

Le délais de trois semaines minimum, peut être raccourci à deux semaines, en cas de risque de ravageurs ou de maladie des tubercules.

Pour les pommes de terre, la meilleure capacité végétative et donc la meilleure capacité de photosynthèse et donc la meilleure production de tubercule, est obtenue entre autre en plantant des tubercules au stade où ils ont plusieurs germes et que ces germes font de deux à trois centimètres. Le stade à un seul germe, celui de la dominance apicale, n’est pas le meilleure, il faut attendre encore un peu que d’autres germes apparaissent.

Les tubercules destinées à être plantés, ne doivent pas être conservés dans un endroit totalement sans lumière. L’absence totale de lumière amène rapidement le tubercule au stade de la tubérisation, c’est à dire qu’il va émettre des tubercules sans même germer. Quand ce stade est atteint, il est irréversible.

Pour plus de détail, voir : Le cycle de développement de la pomme de terre (agroparistech.fr). Depuis la même page, voir aussi les autres pages accessibles depuis le menu à gauche de la page.

Des dossiers sur plusieurs cultures : Fichiers PDF (agroparistech.fr).

Inclus : betterave, céréales, colza, pois, tournesol et pommes de terre. Le lien pour les pommes de terre ne fonctionne pas, mais les documents sont consultables en HTML, au lien rapporté dans le message précédant celui‑ci.

La clématite peut être sérieusement dommageable aux arbres.

En 2018, j’avais remarqué quelque part, une feuille de noyer suspendue là où je ne m’attendais pas à en voir. Intrigué ; je m’étais approché pour la voir en me demandant comment elle avait été déposé là. J’ai vu que sous un énorme amas de clématite, était caché un noyer d’assez bonne taille. À l’Automne qui a suivit, j’ai dégagé toute la clématite et ai découvert que des branches avaient déjà tenté de s’en échapper par dessous, que j’avais initialement prise pour des branches cassées coincées dans le sol. Le noyer avait un aspect que j’ai ressenti comme torturé.

L’année suivante, en 2019, le noyer enfin libéré, qui était invisible l’année précédente, était bien visible, avait fait des feuilles, mais pas de noix et d’ailleurs pas autant de feuilles qu’un noyer qui se porte bien.

Cette année 2020, le noyer est plus vert que l’année précédente, et porte plusieurs fruits (techniquement, une noix dans sa brou, est un fruit).

La clématite n’est pas le lierre, contrairement au lierre, quand la clématite est abondante, elle étouffe les arbres. Le lierre se cantonne généralement au tronc, et qu’il le recouvre entièrement, n’est pas un problème, au contraire, si le bois du lierre est assez gros, il peut même retenir un arbre qui a cassé au vent. La clématite, se répand sur la surface de l’arbre qui est exposée à la lumière, elle se répand dans les branches. Même après qu’elle ait été coupé et retiré des branches, ce qui peut être laborieux, il faut toujours la surveiller, parce qu’elle reprend vite.

Ceci dit, quand la clématite n’est pas trop abondante, elle ne pose pas de problème. Les arbres qui portent de la clématite malgré eux, n’en souffrent pas tous autant que ce noyer en a souffert. Elle est quand‑même à surveiller, elle est aux arbres ce que le liseron est aux jardins ; d’ailleurs leurs feuilles terminales se ressemblent beaucoup.