Jardinage : supports de culture et cultures

Pour l’orge, 591 g avaient été semés avec un PMG de 50,91 (grammes pour mille grains), 800 g ont été récolté avec un PMG de 42,10. Dans les deux cas, le PMG est celui du grain non‑écorcé (l’orge me semble particulièrement difficile à écorcer, de toutes manières).

Comme pressenti lors d’une précédente évaluation visuelle, les grains sont en effet plus petits que ceux semés (PMG plus faible), mais la différence est acceptable, pas catastrophique.

La moitié était sous les arbres, alors peut‑être que sans ça, il aurait été possible d’avoir 1 600 g.

Ce n’est pas bon, mais ce n’est pas une catastrophe, au moins la quantité de grain récoltée est plus grande, en nombre et poids, que la quantité de grain semé, il n’y a donc au moins pas de perte.

Quand pour les tests de céréales de cette année, j’ai parlé de situation sous les arbres et de situation sous le ciel, par sous les arbres, il faut comprendre vraiment à l’ombre sous une canopée, avec seulement quelques rayons du Soleil passant, et par sous le ciel, il faut comprendre une mi‑ombre, parce que entouré d’arbre, mais recevant quand‑même plus de lumière directe, un bon bout de ciel étant entièrement visible.

C’est à dire que quand je disais que les céréales ont toutes mieux poussé sous le ciel que sous les arbres, il ne faut pas en conclure qu’ils faut nécessairement qu’elles soient en plein soleil toute la journée, mais que la mi‑ombre peu leur suffire.

Pour rappel encore, c’était un test sur un sol argileux, dur et non‑ameublit, encore sujet à des repousses de clématites et de buissons et qui n’avait probablement pas vu de couverture herbacée depuis quelques décennies.

Les autres résultats qui arriveront plus tard, seront évidemment autant décevants, si on les prend pour des récoltes, mais plutôt rassurants comme indicateurs de la capacité des céréales au regard des conditions du test : ça a quand‑même pas trop mal poussé, pour ces conditions, alors dans de bonnes conditions, ça pourrait bien donner.

Le test de semis de trèfle qui viendra plus tard, sera justement une tentative d’améliorer ce sol.

Piétiner ne fait rien, j‘ai finalement frictionné avec les pieds, en faisant en gros comme quand on essuie les chaussure sur un paillasson. Ça sépare bien le grain de la paille et sa casse la paille aussi. Penser à nettoyer les semelle des chaussures avant, je n’y avais pas pensé et me suis retrouvé avec des petits morceaux de terre dure et sèche dans le grain, mais ce n’était pas grave pour cette fois.

Donc, comme avec l’avoine, encore une friction au lieu d’un battage.

Les barbes des grains se sont évidemment cassé toutes seules. Le grain a été séparé de la paille avec un grand tamis de maçonnerie à grosses mailles. Il restait des petits bout de paille et les touts petits bouts de barbes en miette. Un tamisage dans un tamis à cuisine à grosses mailles (mais bien plus petites que celles du tamis de maçonnerie), a permis de séparer d’un côté « la grosse poussière » (surtout les barbes en miette) et de l’autre le grain et des petits bouts de paille, ces derniers ayant été séparés par vannage.

Quand elle ne manque pas d’eau, l’amarante ne semble pas trop dérangée par les températures aux environs de 35 ℃, elles continuent son développement, idem pour le basilic et le colza, dont j’aurais plutôt cru qu’il ne tolère que les températures pas trop élevées, comme il germe à des températures assez basses (6 à 7 ℃). À ces températures chaudes, la bette semble commencer à bloquer quand‑même, il y a moins de développement des feuilles, la tétragone est totalement bloquée, la carotte me semble assez bloquée aussi (elle n’a pas que d’importants besoin d’eau, il faut aussi qu’il ne fasse pas trop chaud).

Arroser des plantes qui bloquent quand il fait chaud, ça ne sert qu’à les empêcher de dépérir, on ne les arrose pas pour les faire pousser. Je disais précédemment qu’il faudrait éviter d’avoir des cultures en cours de végétation pendant le période du 20 Juillet à tout début Septembre, mais ça vaut plus pour certaines plantes que pour d’autres.

Il faut distinguer la tolérance au manque d’eau et la tolérance aux températures élevées. C’est difficile de les distinguer, comme quand il fait chaud, souvent il y a aussi manque d’eau.

Je crois que la chaleur précipite la floraison de la moutarde des champs.

Ce n’est pas la durée croissante ou décroissante des jours, comme elle peut fleurir dans les deux cas. Ce ne sont pas les températures croissantes ou décroissantes, pour la même raison. Ce ne sont évidemment pas les températures élevée qui sont nécessaire, comme elle fleurit aussi quand il fait frais.

Là, des moutardes des champs ont poussé à un endroit il en avait été cultivée en début d’année (des graines perdues en les récoltant), dans des sillons arrosée, comme des carottes avaient été semées ensuite. Ces moutardes des champs ont à peine quelques feuilles et sont toutes petites, et pourtant, elles commencent à faire des boutons floraux, précipitamment.

L’arachide semble bien supporter la chaleur, bien qu’elle soit connue pour avoir des besoins importants en eau.

Elle a fleurit vers le 21 Juillet, des fleurs oranges, au lieu de jaune orangé comme l’année dernière. Mais pas de gousses, pas plus que l’année dernière. Je ne comprend pas pourquoi.

Même si elle ne donne rien, elle a mieux poussé que l’année dernière. L’année dernière, elle avait été semée dans la seconde quinzaine d’Août, cette année, elle a été semée en Mai, un semis le 4 Mai et un second le 13 Mai, comme le premier avait été en bonne partie dégusté par des petits rongeurs.

Le basilic est un peu difficile, mais je crois avoir cerné l’essentiel.

D’abord, il ne supporte pas le manque d’eau mais il supporte le chaud, et continue à se développer par les températures actuelles (environs de 35 ℃). Il a besoin d’eau, mais si l’environnement est même juste un peu humide, ses feuilles sont rapidement attaquées par quelque chose qui les noircit (un champignon, je crois). Un semis en surface sans aucun enfouissement, lui convient parfaitement, mais il est alors difficile dans les conditions d’un jardin, d’avoir l’humidité constante nécessaire à sa germination, comme la surface sèche vite.

Le basilic devrait probablement être toujours semé en plaquette, des plaquettes dans une assiette toujours remplies d’eau. De cette manière, la terre est toujours humide même en surface pour la germination, mais l’environnement n’est pas humide, à condition de sortir les plaquettes à l’air libre dès que des feuilles apparaissent.

Repiquer les plants à un moment restant à déterminer (quelques feuilles ?).

Le basilic ne me semble pas adapté à un semis en pleine terre ; ce n’est pas impossible, mais trop aventureux en pratique. Comme dit précédemment, la coriandre, elle, s’accommode mieux d’un semi en pleine terre et est bien plus résistante.

Les deux amarantes sauvages me semblant les plus intéressantes pour les graines, sont l’amarante réfléchie et l’amarante hybride, comme ces deux là qui font les épis les plus fournis. Je crois même que je vais mélanger les graines des deux espèces et sélectionner une variété de population plutôt qu’une variété.

L’amarante me semblant la plus intéressante pour les feuilles, est l’amarante rouge, parce que ses feuilles ont un goût plus doux et sont plus agréable au touché, que celle de l’amarante réfléchie (la comparaison avec l’amarante hybride reste à vérifier). De plus, sa couleur, surtout celle de son épis, ses feuilles n’étant pas toujours totalement rouges, permet de bien la distinguer des deux amarante choisies pour la récolte de graines.

Les haricots rouges font beaucoup de feuilles mais très peu de gousses, quelque chose cloche, mais quoi ?

Bilan des pommes de terre Blue Belle.

Sur environ 17 pieds (*), la récolte est de 6 kg, environ 1 kg 150 / m² ou encore 350 g par pied, ce qui me semble être dans une moyenne basse. Il y a un bon nombre de gros tubercules (ex. 270 à 300 g) : 2 kg 300 sur 6 kg, soit 38 % (du poids). La forme est patatoïde classique, semblable à celle des Bintje. La couleur va de plutôt blanc à jaune à jaune orangé. Elles arborent les motifs violets en forme de sourire, auxquels la variété doit son nom.

Un certain nombre de tubercules présentent des traces qui ont put être laissées par des larves, mais si c’est le cas, je ne sais pas lesquelles. Ces petites galeries ne sont en tous cas plus occupées. Un gros tubercule est atteint de gale argentée, deux tout petits tubercules qui n’ont pas été conservés, l’étaient aussi.

Elles avaient été rapidement attaquées par le mildiou, mais celui‑ci n’a apparemment pas trop empêché la formation des tubercules. Les feuilles malades avaient été coupées, je m’attendais à que ce l’attaque continue, je ne pensais que la freiner, mais elle s’était finalement arrêté par surprise.

Au moins un quart des pieds avaient fructifié.

(*) Approximation d’après la longueur de ligne, j’avais oublié de noter le nombre de pieds de chaque variété au moment de la plantation. Les autres variétés pour lesquelles un bilan sera donné, seront sujettes à la même approximation.