Plantes sauvages comestibles

La valériane (les feuilles, pas les racines) a un arrière goût de poivron, derrière son amertume.

La berce est réputée avoir à la fois une sorte de goût d’agrume et à la fois un léger fond de goût de noix de coco.

C’est en fait la hampe, qui a le goût d’agrume, et aussi un goût de céleri. Le goût de noix de coco, léger, est plutôt dans le pétiole des feuilles.

Avec les griottes sauvages, le poids de jus s’échappant spontanément, c’est à dire sans les presser, correspond à environ un sixième du poids de fruit dénoyauté.

L’aigremoine et l’origan sont en fleurs.

Les fruits du prunier pourpre me semble pas loin d’être à maturité.

Si vous voyez une plante dont la fleur fermée a la forme d’un cône cannelé, de bonne taille, il y a de bonne chance que ce soit du salsifis des près, c’est à dire du salsifis sauvage.

Quand la fleur donne des graine à la manière du pissenlit, c’est pour faire une boule bien plus grosse et magnifique que celle du pissenlit. Les graines aussi, sont plus nettement plus grandes.

Un détail pour distinguer la scorsonère et le salsifis : les feuilles du salsifis, sont toutes non‑pétiolées, les feuilles basales de la scorsonère, sont pétiolées (celles du haut sont non‑pétiolées).

Le molène est en fleurs, le tilleul est en fruits.

La douce‑amère aussi, est en fruits, et je rappel qu’elle est toxique.

Avec la reine des près, le poids de foliole représente environ 80 % du poids total de feuille.

Le raisin sauvage a commencé à faire des petits fruits, évidemment vert pour le moment.

Je crois qu’on peut distinguer les fruits du cornouiller à drupes rouges et ceux du cornouiller à drupes noires, même quand ils sont encore verts : les futures drupes noires, qui sont toxiques, sont rondes, les futures drupes rouges, qui sont comestibles et intéressantes en saumure, sont allongées.

Je ne le mentionne évidemment pas pour suggérer des récoltes avant maturité, mais pour aider au repérage d’arbustes prometteur, pour anticiper les lieux de récoltes possibles.