Vous avez dit : prédateur ?

Trop tard. C’est ce que font déjà Père Dodu et quelques autres, qui exportent les restes de poulets congelés vers l’Afrique, à prix cassés, à des prix tellement bas que les producteurs locaux africains ne peuvent rien faire pour garder la faveur de leurs anciens clients, et tombent comme des mouches. Résultat : économie locale détruite en grande partie (l’économie de subsistance a un poids plus important en Afrique que chez nous). Je ne sais plus dans quel pays d’Afrique ça se passe, désolé pour l’absence de ce détail.

En gros, il s’est passé la même chose sur ce point que chez nous avec l’importation Chinoise. Ils étaient tout contents de se voir inondés avec des produits à bas prix en provenance d’Europe, y ont vu une aubaine au début, maintenant ils n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. L’économie locale étant détruite, même ceux qui profitaient de l’aubaine n’ont même plus de quoi en profiter (ils ont dut comprendre ce que c’est que l’interdépendance maintenant).

Petite parenthèse en marge : ici, les victimes Africaines se sont faites complices de ceux qui les ont coulé, et si c’était à refaire, je crains qu’elles le referaient.

Il est certain l'homme, et plus particulièrement l'occidental moyen, est un prédateur, un consommateur irréfléchi, irresponsable. L'avenir le mettra devant le fait accompli, et il n'aura d'autre choix que revoir sa copie ou disparaître...

C'est un sujet très délicat, qui appelle chacun à se poser la question de son implication personnelle, sa responsabilité écologique. Moi-même, malgré mon amour de la nature, de la planète terre, je participe à sa dégradation. Je suis un prédateur, comme x et y.

C'est toute la contradiction de l'écologiste de base. Mais a t'on d'autre alternative aujourd'hui que celle d'être en contradiction avec ses idées? Même une consommation raisonnée et intelligente, un rapport à la planète respectueux, ne nous épargnent pas une attitude prédatrice.

Tu parle de quelle attitude prédatrice dans ton cas ?

Prendre ma voiture, acheter des biens de consommation, manger de la viande et des produits transformés, consommer de l'électricité, etc etc etc....

Comment les qualifies‑tu de comportements prédateurs ?

Prédateur dans le sens de destructeur. Un comportement prédateur englobe tout ce qui a un impact durable ou irréversible sur le milieu naturel

Hibou a écrit :

C'est malheureusement vrai, et probablement voulu par nos technocrates.
Mais je pensais plutôt aux pays "sans économie", aux régions où les gens crèvent de faim. Parce qu'enfin, les soit disant organismes humanitaires - dans lesquels on instille agents de renseignements ou trafiquants divers - pourraient bien se charger de la distribution.

Je me doutais bien Mais ça m’étonne que tu le vois comme ça, parce que c’est une question de mesure. Les Indiens d’Amériques chassaient le bison, pendant des milliers d’années, sans les exterminer. Les Européens ont exterminé les bisons en 2 décennie environ. Idem pour l’eau, avec le Colorado dont il ne reste presque plus rien.

Il doit bien y avoir un mot plus explicite pour ça.

Dans la nature, il n'y a que les lions en bonne santé qui bouffent de la barbaque, les faibles eux, ne se tapent pas un bol de céréales au petit dèj', ils crèvent...Et la savane est bien gardée.

Moralité : ils devraient goûter aux céréales (même si ce que tu dis n’est pas exactement juste ).

Comme ça après ils vont inventer l’agriculture, puis la sédentarisation, puis l’organisation sociale, et dans 4.000.000 ans on entendra parler de l’élection de Lionbama aux Bisons‑Unis d’Amérique, et on se félicitera de la grande ouverture d’esprit qu’auront montré les bisons en élisant un lion pour représentant.