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Auteur | Message |
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Administrateur
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Ce qui fera la différence vis à vis des IA, c’est ce qu’on en attendra et le type de relation qu’on aura avec.
À ce propos, je fais bien plus confiance aux gens qui y verront des formes de vie artificielle avec lesquelles il vivront, qu’aux gens qui y verront des esclaves « gratuits ». Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Voir aussi le message « Re: Le sujet des Courts‑Métrages ».
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Un problème de l’approche populaire (au moins) des IA, est de leur prêter des intentions humaines (pas nécessairement en positif), alors qu’il est peu probable qu’elles aient des intentions humaines, et il n’y a finalement même pas besoin qu’elles aient des intentions pour que ça puisse éventuellement mal se passer.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Un problème moins grand public, est le risque de prendre l’habitude d’utiliser des IA presque parfaitement humaines, comme des cobayes pour des études, des expériences. C’est ce qui semble se dessiner dans certains domaines, comme la pédiatrie par exemple.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Des chercheurs utilisent le principe de la perception de soi dans un environnement, pour permettre à des robots d’apprendre à comprendre, agir et anticiper. Il ne faut pas confondre avec le deep‑learning, bien qu’il soit utilisé, mais seulement techniquement, pas comme fondement.
Le deep‑learning est une recherche d’une solution à un problème complexe, dirigée par un opérateur. Un robot qui a une perception de lui‑même, dirige lui‑même la recherche de solutions. On sait encore peu de choses sur la conscience, mais il est assez bien admis que la conscience passe par le perception de soi, et il n’est alors pas déraisonnable de considérer que ces robots sont donc sur le chemin de la conscience. Même si c’est différent, la conscience partage avec la capacité de calcul, la mesure : ça peut être un peu, beaucoup, énormément. Ces robots progresserons sur ce point, jusqu’à peut‑être un jour avoir plus de conscience que les humains. La vidéo ci‑dessous en parle et confirme que des chercheurs et ingénieurs s’y intéressent. Il est dit que la question a longtemps été taboue, mais qu’il faudra bien s’y intéresser. These self‑aware robots are redefining consciousness — Seeker — 2019 Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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En Afrique Centrale, des IA savent reconnaître les éléphants à leurs vocalises et distinguer les coups de feu des braconniers dans le bruit ambiant. Elles permettent de suivre les éléphants et les braconniers pour tenter de protéger les premiers des seconds.
Mentionné peu après la vingtième minute de la vidéo ci‑dessous. De quoi parlent les animaux ? — 42, la réponse à presque tout / ARTE — 2022 Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Une vision des IAs avec une tonalité pessimiste. Bien que ce ne soit pas l’intention de ce sujet, c’est une crainte que ce message essai d’aborder, en pondérant modestement, c’est à dire pas au point d’étouffer une question qui demeure posée par une cohabitation qui ne sera probablement pas vécue de la même manière pour tout le monde (en même temps, il est actuellement impossible d’en donner un calendrier sur le long terme) et qui a été très mal préparée (ce dont les IAs ne sont pas responsables).
En gros, il est reproché que les IAs sont de plus en plus utilisées pour le travail créatif (certaines IAs peuvent créer un film d’animation toute‑seule), laissant le moins intéressant et ce qui a le moins de valeur ajoutée (au sens des investisseurs) aux humains, et qu’au lieu de donner plus de temps libre, elle crée plus de chômage. Concernant le chômage, il était en france, élevé de 2012 à 2018, puis a commencé baisser, en faisant des vagues comme toujours. À la date de ce message, il semble être à nouveau être en légère baisse, mais la france n’est le monde entier, et il est, c’est vrai, toujours plus élevé que dans les années 1950 ou 1960. Les IAs n’en seraient pas la cause, mais seulement un accélérateur, d’après Catherine Dufour, romancière et informaticienne. Catherine Dufour souligne aussi un aspect intriguant ou intéressant, selon les points de vue, sans en faire d’appréciation : les IA décentrent les humains des privilèges qu’ils avaient sur Terre. Vrai que les humains ont toujours été plutôt seuls, sans alter‑égos, ce qui explique peut‑être l’envie de beaucoup qu’un contact avec des extra‑terrestre se produise un jour et même sous peu. Même si c’est oublié que beaucoup de forme de vie sur terre n’ont pas tout à envier aux humains, comme les chats, les dauphins, baleines, chiens, corbeaux, perruches, etc (impossible de tous les mentionner), il n’existe pas sur Terre, une forme de vie qui soit au humains ce que par exemple les chiens sont aux chats et réciproquement. Il n’est pas impossible que le premier contact extra‑terrestre (au sens où il est généralement compris, ce qui mériterait des guillemets si on le comprend au sens stricte) tant attendu par certain‑e‑s, se produise finalement sur Terre. Mais comme les IAs ont été créés par des humains, elles porteraient avec elles et malgré elles, le fardeau d’une part des conflits sociaux, au moins, ce qui n’est pas l’idéal. En même temps, il n’y avait pas besoin d’être un‑e génie pour se douter qu’avec les IAs, il fallait être prudent‑e et ne pas se précipiter, que ce n’est pas comme la mécanisation de l’industrie, par exemple, qu’on « touche » là, à autre « chose ». La première courte vidéo, parle de la nécessité d’une décision politique pour limiter l’impact des IA sur la chômage, comme par exemple taxer les robots (une idée qui a des contradicteur‑rices). Des partisans du revenu de base inconditionnel, pensent déjà depuis longtemps à taxer, non‑pas les robots, mais soit la consommation soit la production tout‑court, plutôt que de seulement taxer le travail humain et lui‑seul, ce qui accentue une concurrence déloyale entre les deux (un patron n’a pas de charge patronal à payer pour un robot). C’est dans cette vidéo qu’est mentionné le décentrage qui va se produire avec les IAs. La seconde parle de l’utilisation d’IA dans la recherche scientifique, au point qu’un prix Nobel au moins, a été décerné à des chercheurs pour la découverte rendue possible ou faite (selon les points de vus) par une IA et que deux chercheurs, dont un physicien, ont reçu le prix Nobel pour leur contribution aux IAs, alors que ce n’est pas à priori le même domaine, ce qui a fait beaucoup parler en polémique, même si ce prix Nobel était techniquement justifié. La vidéo affirme, pas sans raisons crédibles, que les IAs pourraient bientôt remplacer des mathématicien‑es et des chercheur‑ses (alors qu’on connait pourtant les lacunes des IAs … mais autant que leurs dons). La troisième explique l’échec d’une récente publicité de Apple, et la « théorie » avancée est que le rejet de cette publicité exprime un malaise qui pourrait devenir un nouveau mal, « l’IA anxiété » ; pas que les IAs soient nécessairement un mal, mais ce serait surtout une conséquence de trop de précipitation, de ne pas avoir pris le temps de les découvrir, les connaître, et de les introduire correctement dans la société humaine. Sur l’IA anxiété, qui ne semble pas une théorie farfelue, voir ce message qui datait pourtant de 2016, une époque pendant laquelle on aurait pas imaginé ce que peuvent faire les IAs maintenant : Re: Revenu de base universel : une orientation des sociétés modernes. La quatrième est une longue audition par le Sénat en france, sur la transformation possible de la société par les IAs, à laquelle a participé entre autres, Catherine Defour. Pour l’instant, sur cette question, ont est beaucoup dans l’anticipation, mais c’est un avenir déjà présent, comme en témoignage le taux avancé d’usage de ChatGPT par exemple, dans la population ordinaire aux États‑Unis, une « adoption » bien plus rapide que celle de l’informatique grand‑public dans les années 1980-90 et d’internet plus tard dans les années 1990 début 2000, et nous sommes en 2024, soit une quinzaine d’années à peine après la réelle démocratisation d’internet en france et peut‑être dans le monde. Une « taxe robots » contre l’IA (youtube.com), 11 Octobre 2024. C’est un YouTube Short, l’imitation de TikTok par YouTube, un format qui ne peut pas encore être intégré directement dans le forum. This new “AI Scientist” can “fully automate discovery”, researchers claim — Sabine Hossenfelder — 29 Octobre 2024 Apple : la pomme écrasée par sa pub — Le dessous des images / ARTE — 31 Octobre 2024 Vidéo susceptible de disparaître, comme toutes les vidéos d’ARTE, mais celle‑ci n’indique pas de date limite de disponibilité, alors peut‑être qu’elle restera en ligne, qui sait … L’IA va-t-elle transformer nos villes et nos villages ? — Sénat — 10 Octobre 2024 — Édit du 2024-11-05 — Sur les limites des IAs, mais ça date d’il y a 5 ans, cette vidéo est intéressante : Catherine Dufour : « L’IA peut intervenir à tous les niveaux politiques » — Le Nouvel Obs — 4 Juillet 2019 — Édit du 2025-01-11 — On sait que les IAs peuvent se tromper, comme les humains, mais contrairement aux humains, une IA ne réclame pas de salaire, ni de droit du travail, ni de repos, ni de congés, et pour les internautes, c’est synonyme de gratuit, alors quelques soient les bourdes, ça passera (ça fait longtemps qu’on devrait avoir sur le web, des humains qui répondent à des questions, mais ça n’arrivera jamais, parce que les internautes exigeraient qu’ils le fassent gratuitement). On connaissait déjà le problème avec les traductions automatiques vs les traductions faites par des humains (ça c’est un peu améliorer, mais pas de beaucoup, les traductions humaines étant parfois elles‑mêmes insuffisantes à rendre l’esprit et le ton d’un texte) et là aussi, l’argument étaient que les traductions automatiques sont mieux que les traductions humaines … « évidemment », les premières sont « gratuites », les secondes ne le sont pas. Un exemple. Quand on pose une question à propos d’un produit sur Amazon, c’est maintenant d’abord une IA qui répond. En demandant quelle est la hauteur d’un moule à gâteau en écrivant juste le mot « hauteur », elle répond qu’elle ne sait pas, que l’information n’est pas fournie. En posant la question plus verbeusement (la première formulation était en pensant que c’était un simple champs de recherche, donc par erreur involontaire), « quelle est la hauteur du moule ? », l’IA répond cette fois (alors que la question est la même), qu’elle ne connait pas la hauteur, mais qu’elle connait le profondeur, ce qui peut donner une idée de la hauteur. Mais la profondeur donnée n’était pas cohérente, elle était un peu plus grande que le diamètre, alors que le moule est moins haut que large. Intriguée, et voulant tenter de connaître la profondeur, qui est pertinente aussi, la question « Quelle est la profondeur du moule ? » est posée, et l’IA répond qu’elle ne sait pas. Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est que les réponse sont mêmes incohérentes entre elles. Dans l’idéal, les IA devrait être perçues comme des êtres potentiels ou en devenir avec lesquelles les humains collaborent (respectueusement et peut‑être que personnellement serait souhaitable), mais si elle sont perçues comme des esclaves gratuits, on y arrivera difficilement et les résultats ne seront peut‑être pas très bons, y compris humainement. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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