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Jardinage : supports de culture et cultures
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Ven 26 Fév 2021 23:06
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
La surface d’orge et d’avoine a été semée hier 25 Février 2021.

Contrairement à 2019 et 2020, où l’avoine avait été semée à 450 grains/m², elle a été semée cette année à 400 grains/m². La raison est qu’il a été constaté que l’avoine qui a poussé excessivement éparse en 2020, a eu un PMG plus élevé que l’avoine qui avait pourtant bien poussé en 2019, ce qui a semblé indiquer qu’en 2019, la densité de semis était trop élevée. À vrai dire, 450 grains/m² me semblait beaucoup déjà en 2019, mais j’avais suivi les consignes d’un document. Pour cette année, j’ai suivi les consignes d’un autre document qui préconise pour l’avoine de printemps en terrain caillouteux, 400 grains/m².

Pour l’orge, la densité de semis a été de 300 grains/m², d’après la recommandation d’un document pour l’orge en terrain caillouteux.

L’orge est une variété à grain nu, obtenue d’une manière détournée : c’est de l’orge vendue pour être consommée en graines germées. À ce propos, vois ce message : Re: Les farines et céréales : propriétés et usages. La variété exacte est inconnue, il n’est pas même pas dit que ce soit une variété de printemps plutôt qu’une variété d’hiver.

Le PMG de cette orge est d’un petit moins de 44 g, ce qui équivaut à environ 170 % du PMG typique de l’avoine. Et pourtant, ce ne sont pas les plus gros grains d’orge que j’ai vu. Apparemment, le PMG de l’orge est nettement au dessus de celui de l’avoine.

Une surface de 100 m² a été divisée en deux. L’avoine a été semée sur la moitié la moins exposée au soleil, comme l’avoine est connue par ne pas aimer les coups de chaud. D’après un test de 2020, l’orge semble plus accommodante que l’avoine, alors elle a été semée sur l’autre moitié.

Avant de semer les céréales, du trèfle et du coquelicot ont été semés sur la même surface. Le trèfle est du trèfle violet, spontané un peu partout dans la région. Il a été semé sous forme de fleurs divisées contenant les graines. Il en a été semé 2 litres, ce qui correspond d’après une estimation faite fin‑Juillet 2020, à 123 graines/m². À ce propos, voir ce message : Re: Jardinage : supports de culture et cultures.

Pour le coquelicot, il a été semé un peu moins de 4 g et demi de graines sur la surface. Le PMG de ces graines n’a pas été mesuré, disons juste que ce sont des graines fines.

Pour l’avoine, l’orge et le trèfle, au moment du semis, les densités choisies me semblaient bonnes, au feeling. Pour le coquelicot, c’est difficile à dire ; en tous cas, il ne doit pas y en avoir trop, et avec l’enfouissement de ces petites graines, possibles que beaucoup ne lèveront pas.

Sur la bordure, ont été semés des bleuets des champs, des bleuets ornementaux et une variété de centaurée. Il a été semés environ 8 g de graines pour 40 à 45 m de bordure.

Cette année, l’enfouissement a été fait au croc à fumier, c’est à dire un croc à dents fines à section ronde, pas un croc à dents épaisses ou larges. En 2019, l’enfouissement avait été fait au râteau, mais c’était pénible à faire correctement, comme soit ça n’entre pas assez dans le sol, soit ça traîne trop la terre, et le résultat mauvais, comme au moins la moitié des grains restaient encore en surface. En 2020, il avait été fait au rouleau brise motte (ou rouleau émietteur), mais il est suspecté que l’enfouissement avait été trop profond car la terre trop remuée, surtout là où elle était la plus meuble. Pour l’enfouissement au croc, le croc était poussé en avant pour le faire glisser sans appuyer, puis tiré en avant en appuyant juste ce qu’il faut pour gratter le sol avec ces dents espacées, ainsi sur toute la surface. La surface ne semble pas avoir été remuée excessivement, et la plupart des grains semblent bien être dans la terre, il n’en reste pas trop en surface, excepté à quelques endroits. Trop tôt pour dire si cette méthode d’enfouissement est la bonne. Au feeling, le profondeur d’enfouissement a dut varier entre 0 et 2 cm environ : sur les dents inclinées, un manchon de terre de formait au bout, sur environ 3 à 3 cm et demi de longueur.

Il avait été rapporté l’année dernière, qu’il n’est pas si évident de faire un semis régulier à la volé. Mais pour les céréales, il n’est pas trop envisageable de faire autrement. Contrairement aux autres années, le mouvement n’était pas en zig‑zag, seulement en arc. Les grains s’échappent de la main par la force centrifuge, pendant un mouvement dans un seul sens, surtout pas alternatif, car c’est de tenter de faire un mouvement alternatif qui produit trop d’irrégularités. Pendant que les graines s’échappent, elles font un bruit de gros sable. Il faut veiller à la régularité de ce bruit. Mais là encore, il est trop tôt pour dire si c’est effectivement la bonne manière de faire.

La terre était sèche en surface, là où elle prend le plus le soleil, pas sèche ailleurs. Il a plut aujourd’hui, environ 1 litre/m² et il semble que quelque grains d’orge restés en surface, ont déjà réagit à cette pluie, en se gorgeant d’eau. La prochaine pluie est prédite pour dans 8 jours, soit le 6 Mars, ce qui n’est pas un délais trop long, surtout que cette pluie sera abondante, environ 13 litres/m² (soit un peu plus qu’un arrosoir au m²), et surtout qu’il a déjà un peu plut aujourd’hui et que alors ce sont peut‑être des germes, qui bénéficieront de cette pluie. Pour ce qui est de l’eau au départ, les conditions semblent bonnes.

Comme expliqué dans un précédent message, si la terre est très humide ou s’il est pressenti qu’elle va le devenir, les grains ne doivent pas être trop enfouie, pour ne pas manquer d’oxygène.

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Dim 28 Fév 2021 21:49
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Sur la solidité des fers de fourche‑bêche — partie 2 de 2, les options.

[…] Pour résoudre le problème de la confiance en la marque, je fais le pari de prendre la même marque qu’un louchet qui a bonne réputation, espérant que la marque ne mettrait pas sa réputation en jeux en mentant sur ses fourches‑bêches, même si cet outil n’est pas sa spécialité. Je ferai un bilan des deux à un moment pertinent ultérieure.

Le bilan prévu peut être posé avec assez de certitudes. La marque n’avait volontairement pas été indiquée avant ce bilan : il s’agit de Polet, une margue Belge, surtout réputée pour ses louchets, mais dont les fourche‑bêches ne sont pas une spécialité.

Pour le louchet, il y a une bonne nouvelle et une bonne nouvelle, pour la fourche bêche, il y a une bonne nouvelle est une mauvaise nouvelle.

Le louchet est effectivement solide, il a été mis à l’épreuve aujourd’hui (plus de détails plus loin), et aucune mauvaise réaction à signaler. Il existe en manche pomme (manche simple) et en manche T. Pour un louchet, le manche T me semble incontournable. Cependant, la largeur de la barre du T me semble juste trop courte, elle fait 12 cm alors qu’au moins le double serait préférable. C’est le seul défaut que je lui trouve et ce défaut est faible comparé à la qualité de l’outil.

Pour la fourche‑bêche, c’est différent. Le fer est bon, c’était la qualité essentielle recherchée, mais pour le manche, c’est n’importe quoi. Le manche n’est même pas fixé et se démonte dans les premières secondes de la première utilisation. J’avais bien remarqué l’absence de vis, mais je croyais que d’une manière ou d’une autre, il était bloqué dans la douille. Mais non, il ne tient pas et pas possible de le faire tenir, comme il n’est pas percé. Et percer de la fibre de verre avec une petite vrille, j’ai préféré ne même pas essayer.

Pour la fourche‑bêche, j’ai du couper le manche resté sur la douille cassée de la précédente fourche‑bêche. Couper, car la douille restée dessus ne pouvait plus être retirée. C’est donc finalement une mauvaise idée de faire tenir un manche en le calant, il est préférable de ne pas trop le caler et de le faire tenir par une vis.

Cette fourche‑bêche existe en deux versions : avec manche en bois et avec manche en fibre de ver. Il faut prendre la version avec manche en bois, mais je ne pouvais pas le savoir avant de finir par le savoir.

Est‑ce un accident ? Non, je ne crois pas. Je ne raconte pas le détail pour être bref, mais j’avais lu un témoignage qui m’avait intrigué, que je trouvais tellement étrange que j’ai pensé à une erreur, mais mon expérience confirme que le manche en fibre de verre n’est pas fixé et ne peut pas l’être, parce que non‑percé et il s’avère aussi que son diamètre est nettement trop petit pour le haut de la douille.

Pourquoi cette bizarrerie ? J’ai une hypothèse, mais je ne la donne pas, pour être bref, et parce que je leur enverrai un mail pour leur demander une explication à ce propos. Leur réponse, s’il y en a une, sera rapportée, et s’ils ne répondent pas, ce sera rapporté aussi.

La première bonne nouvelle avec le louchet, est comme dit plus haut, est qu’il est réellement solide. La seconde bonne nouvelle, et qu’il se confirme que c’est bien l’outil qu’il faut pour extraire des souches de buisson et arbuste et même couper des racines courant en surface. Nettoyer le sol d’une surface précédemment couverte de buissons, et donc une chose faisable même sans grosse machine, avec ce simple outil, à condition de le prendre solide. La référence de celui choisi sera donnée plus loin.

Il faut faire attention à ne pas se blesser avec, surtout faire attention à ses pieds et faire attention à ne pas s’occasionner des traumatismes à la main ou au poignet, pour les raisons qui viennent.

Une bêche s’utilise normalement en la tenant à la verticale et en appuyant sur le fer avec un pied. On peut faire de même avec un louchet, mais on va plus souvent encore se tenir tout entier debout dessus, sur une jambe. Le rebord en haut du fer, est large. Seulement, ça ne suffit pas toujours. Il y a deux types de racines : celles qui sont assez petites pour être coupée en utilisant l’outil comme décrit plus haut et il y a celles qui sont trop grosses pour être coupées de cette manière. Pour les racines trop grosses, il faut carrément tailler dedans avec le fer de l’outil, un fer qui est en fait une véritable lame, même si pas aussi épaisse que celle d’une hache ou hachette. C’est là qu’il faut faire attention : en le projetant, il ne faut pas se donner un coup sur le pied avec, la blessure serait grave et il faut faire attention au choc sur la main qui tient le haut le manche, ce choc pouvant être violent quand le fer heurte du bois, qui résiste beaucoup (si ça heurte de la pierre, il faut arrêter, un louchet n’est pas fait pour ça). Il y a petites racines et grosses racines, et il y a aussi racines et bois. C’est surtout avec le bois, qu’il faut se méfier de ce choc dans la main et éventuellement au poignet. Ça va peut‑être surprendre, mais les racines des arbres ne sont pas aussi solides que le bois, elles sont beaucoup plus tendres, une racine de 6 cm de diamètres peut être coupée en trois coups, en un certain nombre de coups pensés pour dégager des entailles, on peut couper une racine de 9 à 10 cm de diamètre, voir plus, en y mettant le temps. Mais il y a le bois. Le bois ne se trouve pas que dans le partie aérienne du pied de l’ex‑arbuste, le pied descend en fait dans le sol, et parfois, il n’est pas possible de faire autrement que, par entailles successives, de couper cette partie du pied descendant dans le sol. Je ne peux metre assez en garde contre le différence de dureté qu’il y a entre le bois au sens propre et le pseudo bois des racines, beaucoup plus tendre. J’invite à y faire très attention et à en tirer une leçon du premier coup ou presque.

Ces mises en garde étant faites, cet outil est magique, s’il est de bonne qualité. Intuitivement, je pensais que c’était l’outil adéquate pour cette tâche, quoique je verrai assez bien aussi une sorte d’herminette sur un long manche, mais je n’avais pas de certitude. Je suis rassuré, mais ce n’est qu’un sentiment personnel, il faut surtout retenir que retirer des souches de buissons et d’arbustes, en nombre, c’est faisable, avec un outil manuel.

La référence de ce louchet sur le site du fabricant : PROF.BECHE 320/160/3 2PP MA-T FIB.9001 95CM (polet.be). Ils l’appellent une bêche sur cette page, mais c’est en fait un louchet. Attention aux éventuelles variantes, qui ne correspondraient pas tout à fait à l’outil dont le bilan est fait plus haut. Polet ne vend pas en ligne, alors voici la référence chez un distributeur proposant cette marque : Louchet Professionnel Arboriculture Manche T (greensquare.fr).

La référence de la fourche‑bêche que je n’a pas bien choisi : FOURCHE BECHE DOUILLE 4D 300X180MM MA-T FIBER 3001 95CM (polet.be). La référence de celle qu’il aurait peut‑être fallut plutôt choisir : FOURCHE BECHE DOUILLE 4D 300X180MM MA-T 95CM (polet.be). Ou encore, le fer seul, sans manche : FOURCHE BECHE DOUILLE 4D 300X180MM (polet.be). Je n’indique pas la référence sur le site distributeur auprès duquel j’ai commandé la fourche‑bêche, comme le choix n’était pas parfait pour la raison expliquée précédemment.

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Lun 1 Mar 2021 21:49
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour éviter un choc sur la main posée sur le haut du manche d’un louchet, une solution est, quand il doit être projeté, de le projeter en le tenant les deux mains sur la partie verticale du manche, assez haut, mais pas haut au point de risquer de se donner un coup sur une main ou l’avant bras, avec la barre du T du manche. Ce risque est partiellement limité par la petit taille de cette barre, ce qui est peut‑être justement la raison de sa petite taille. En le tenant les deux mains sur la partie verticale, il faut veiller à le faire de manière à ne pas risquer de se donner un coup de pommeau dans la tête ou dans la figure par un mouvement latéral. Le mieux est de le tenir devant soit, pas de côté. Mais en le tenant devant soi, il faut plus encore faire attention à ses pieds.

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Lun 1 Mar 2021 21:51
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
À l’extraction de certaines souches d’arbuste, on peut découvrir que presque toutes leurs racines sont pourries.

Non seulement le pseudo bois des racines est bien plus tendre que le vrai bois, mais en plus, il semble se décomposer bien plus facilement.

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Mar 2 Mar 2021 20:56
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
L’épeautre et l’engrain, n’ont apparemment que des variétés d’hiver.

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Mer 3 Mar 2021 20:00
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les coccinelles sont sorties de leur hibernation depuis au moins deux ou trois jours.

Les écureuils commencent à faire plus de bruits qu’en hiver (ils n’hibernent pas, mais en hiver, ils sortent peu).

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Mer 3 Mar 2021 23:01
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour ameublir une terre argileuse (vraiment argileuse), il faut gratter, au lieu de bêcher.

Avec un croc à fumier, c’est à dire un croc à dents fines et flexibles, procéder par carrés, pour ne pas piétiner ce qui a déjà été fait et pour plus de régularité.

Ce qui suit n’est qu’un exemple.

Sur un sol non‑trempé mais pas totalement sec (un sol argileux totalement sec, est crevassé), soit un carré de 120 à 30 cm de côtés. Gratter en poussant puis en tirant le croc sur le sol. Le mouvement en poussant et plutôt pour ratisser (quand l’émiettement a commencé à avoir un effet, surtout) et le mouvement en tirant et plutôt pour gratter. Le mouvement en poussant gratte aussi un peu, mais moins. Gratter de cette manière en se décalant progressivement de la gauche vers la droite (par exemple) d’environ 5 à 6 cm à chaque fois. Une fois arrivé au côté opposé, refaire de même en revenant dans l’autre sens. Faire deux aller‑retours ainsi. Refaire la même chose, les deux aller‑retours, perpendiculairement cette fois. Puis à nouveau de même, en reprenant l’orientation initiale. Le sol s’émiette et une couche meuble d’un centimètre d’épaisseur au moins ou deux centimètres au plus, se forme. Si la terre n’est pas totalement sèche et que le sol avait été « balayé », il se forme un gros grain faisant penser à des crottes de lapin, ce qui est amusant à voir. Le processus est simple, mais il est fatiguant, il ne faut pas espérer traiter plus d’environ 30 m² en une après‑midi.

Ce qui compte, ce n’est pas de suivre exactement cette procédure, le plus important est de répéter exactement des mêmes gestes pour chaque carré d’avancement, à fin que le résultat soit régulier et que le mouvement produise assez de passages de grattage pour aboutir un à un ameublissement en surface.

On ne peut obtenir ainsi qu’un ameublissement en surface, pas en profondeur, ce qu’il n’est de toutes manières pas crédible d’obtenir en une fois avec terre argileuse. Inutile de penser à bêcher, ce serait une catastrophe, il n’en résulterait que des blocs de terre impossibles à émietter. Ou alors, si les blocs de terre s’émiettent bien, c’est que ce n’est pas une terre argileuse, mais une terre limoneuse (il y a une exception : des blocs issus de la surface et qui sont assez desséchés).

Un ameublissement en surface peut être suffisant pour un lit de semence, pour des choses comme des céréales ou des plantes dont on ne récolte pas la racine. À noter que certains légumes racines, sont réputés s’accommoder des terres argileuses. C’est le cas de certaines variétés de carottes, comme la Chantenay. Ce sera vérifié ou pas au cours de l’année. Dans ces conditions, il faut probablement tremper la terre au moment de la récolte, qui sinon risque d’être impossible sans casser les racines.

Il est trop tôt pour dire si c’est un espoir vain, mais l’idée est que la répétition de ce processus, accompagné d’ajout de matière organique finement broyée et d’humus, finira par approfondir le sol au fil des ans.

Une idée pas encore tentée, est de creuser des sortes de bac dans le sol et de les remplir d’humus, pour les cultures qui ont besoin d’une terre profonde et qui ne s’accommodent pas d’un sol argileux. Dans ce cas, il faudrait faire attention à séparer les premier centimètres de sol, qui sont typiquement du mule, une sorte d’humus composé des déjections des lombrics, et le reste plus en dessous, qui est de l’argile quasiment pure. Le mule, riche en nutriment pour les plantes, doit être mis de côté pour être réincorporé. L’argile en dessous de la couche de mule, peut être mise de côté comme matériaux. Ce n’est qu’une idée qui n’a pas encore été mise en œuvre.

Pour récupérer la couche de mule, l’idée pas encore testée, est d’opérer par grattage, le résultat du grattage étant dragué avec un outil comme une binette pour être dégagé et mis de côté, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il semble que la couche minérale a été atteinte.

De tels bacs auraient l’avantage d’être stables, car creusés dans de l’argile. Mais comme ils sont plus un aménagement qu’une préparation du sol à proprement parler, il faudrait sûrement prendre bien le temps de choisir l’endroit où cet aménagement serait fait. Il faudrait sûrement aussi faire d’abord un petit test préalable, plutôt que toute une surface directement. Encore une fois, ce n’est qu’une idée dont la mise en œuvre n’a pas encore été testée.

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Jeu 4 Mar 2021 19:50
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
La surface d’orge et d’avoine a été semée hier 25 Février 2021.

[…] La surface ne semble pas avoir été remuée excessivement, et la plupart des grains semblent bien être dans la terre, il n’en reste pas trop en surface, excepté à quelques endroits. […]

Une semaine après, les quelques grains restés en surface ont disparu, ils ont peut‑être été picorés par des oiseaux ou des souris. Il n’en reste plus que peu, difficiles à repérer, qui ne présentent que de timides signes de début de germination. Mais c’est encore trop tôt pour un bilan de la germination, surtout pour les grains enfouis, il faut attendre encore au moins une semaine, ou plus, si les températures restent si fraîches (même pas 10 ℃ en journée et elles baissent).

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Jeu 4 Mar 2021 20:09
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
D’après le tas de compost de l’année dernière, c’est en ce moment que germent les graines de barbarée.

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Jeu 4 Mar 2021 20:22
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le millet jaune est vendu en magasin d’alimentation, sous forme décortiqué, le germe cassé. L’année dernière, le test de germination avait échoué. Le test de cette année montre une surprise : un grain germe sur environ une quarantaine d’autres qui pourrissent.

Il est donc peut‑être possible, en semant beaucoup de grains décortiqués, d’en avoir assez avec le germe intacte, pour avoir quelque pieds et faire de la multiplication à partir de ces pieds.

Mais il y a une autre option. Au moins un professionnel vend du millet jaune non‑décortiqué : Millet jaune (moulingiraud.com). Ce n’est pas un site de e‑commerce, pour commander, il faut passer par une prise de contact traditionnelle, soit par téléphone, soit par mail. La livraison pour les gens n’habitant par la région de ce commerçant, est possible, via le transporteur GLS, le même que pour Graines Baumaux, qui est satisfaisant. Voir cette page : Comment commander ? (moulingiraud.com).

Ils ne vendent pas que du millet jaune entier, non‑décortiqué, ils proposent bien d’autres choses intéressantes : Graines (moulingiraud.com). Toutes ces graines sont brutes, si bien qu’elles devraient toutes avoir des capacités germinatives, même si elles ne sont pas prévues pour ça. Les graines sont rangées dans une catégorie « Pêche », tandis que leur catégorie « Graines » est vide, un mystère que je ne m’explique pas, mais ce n’est pas grave.

On peu noter par exemple, qu’ils proposent du lupin à 3 € 57 le kilo, ce qui peut être intéressant. Mais comme avec toutes les graines issues du commerce non destiné aux semences, on ne sait rien de la variété exacte.

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