Jardinage : supports de culture et cultures

D’après trois « misérables » examples de carottes sauvages levées tardivement, quand les fanes des carottes sauvages font de 15 à 25 cm de long, la racine n’est pas dure, elle est souple. D’après d’autres examples, quand les fanes font moins de 15 cm, la racine est vraiment trop petite. Toutes celles que j’avais essayé de récolter plus tôt dans l’année étaient plus grandes et avaient une racine dure, mais c’était peut‑être aussi un effet d’un semis trop précoce, comme elles ont toutes fleurit (les carottes de variété cultivée, aussi).

Je re‑testerai un semi de carottes sauvages l’année prochaine quand‑même, elles avaient assez sûrement été semée trop tôt (en Mars), ce serait dommage de rester sur une mauvaise impression pour une mauvaise raison.

Cuite, la carotte sauvage a bien un goût de carotte, une différence est quand‑même sa texture qui me semble plus farineuse et granuleuse que celle des variétés cultivée. Sans oublier la différence de la couleur, pour ne rien oublier (la sauvage fait un racine blanche).

J’en parle ici et pas dans le sujet des plantes sauvages, parce que je déconseille fortement de récolter de la carotte sauvage dans la nature : pour l’identifier sans risque de confusion avec une toxique, il est assez nécessaire de voir les fleurs, mais quand elle a fleurit, la racine est ligneuse, et pour ne pas l’avoir ligneuse, il faut la récolter avant la floraison, mais en courant un risque de confusion avec ses cousines toxiques ; il y a une impasse dans les deux cas.

Pour goûter à la carotte sauvage, mieux vaut récolter des graines sur des pieds sauvages et les semer.

J’ai récolté les salsifis semés en Mars, il y en a pour 2 Kg 612 sur 6 m. Par longueur de ligne, c’est deux fois et demi moins qu’une bonne récolte de carotte, comme celle de l’année dernière.

Une racine de salsifis peut faire jusqu’à 30 cm de longueur, elles sont plus longues et plus fines que celles des carottes par exemple ; elles ont en commun la forme globalement conique, qui se retrouve avec plusieurs autres espèces. Elles ont nettement tendance à fourcher, souvent directement au niveau du pied. Le bout de la racine casse souvent, et même facilement plus haut. La racine cassée laisse s’échapper une sève d’aspect laiteux semblable à la sève des pissenlit ; les deux sont de la même famille.

Les racines seront conservées en saumure à hauteur de deux grands pots ; le reste sera cuisinés frais.

Les scorsonère n’avaient rien donnés, au point que j’avais plus tard semés des haricots à leur emplacement, n’espérant plus.

Le lait qui sort des racines de salsifis, est collant et se décolore en rose‑brun au bout d’un moment à l’air ; oxidation ? Il est plus abondant qu’il ne me semblait pendant la récolte. Il sort d’une zone périphérique de la racine, qui pourrait être à la racine ce que le cambium est au bois. Il fait un peu mousser l’eau.

Il faut enlever toutes les radicelles, ce qu’il vaut mieux faire à la main plutôt qu’au couteau, pour ne pas entailler l’épluchure de la racine qu’il faut laisser. S’il reste des radicelles, ça ne me semble pas grave temps que le plus gros est nettoyé.

En récoltant les pommes de terre, j’avais remarqué que plusieurs avait commencé à faire des pousses, ce qui comme je le disais précédemment, suggérait une récolte trop tardive, mais ce qui signifie aussi qu’elles s’accommodent du climat de Septembre pendant lequel elles peuvent continuer à pousser, ce qui signifie qu’elles pourraient être plantées au moins jusqu’à un mois plus tard que la date à laquelle elles sont été plantées, c’est à dire juqu’à fin‑Mai.

Les planter fin‑Mai pourrait peut‑être aider à éviter le mildiou, comme elles auraient moins de temps humide et moins de nuits longues.

L’année prochaine je tenterai deux plantations, une fin‑Avril et une fin‑Mai. J’en reparlerai le moment venu.

Les carottes semées début Août, poussent effectivement, mais n’auront probablement pas le temps de grandir, à cause du raccourcissement des journées et du refroidissement. Je pressens qu’un semis début Juillet aurait mieux convenu et aurait put laisser assez de temps (un mois supplémentaire).

D’après cette année, j’ai noté qu’un semis en Mars est trop précoce, les faisant fleurir la première année au lieu de la seconde et la floraison rend la racine ligneuse. En 2018, elles avaient été semées fin‑Avril, ce qui avait convenu.

Pour les carottes et même les bisannuelles en général, je testerai l’année prochaine, deux semis, un fin‑Avril et un début‑Juillet. J’en reparlerai le moment venu.

L’année prochaine, je tenterai le maïs, sur une terre très argileuse. Le même maïs est semé par un agriculteur sur un sol similaire. Le maïs a la réputation de faire des racines profondes, ce qui est une bonne chose pour un sol très argileux devant trop sec en surface et quasiment impossible à hydrater par un arrosage raisonnable. Le maïs produit une abondante matière qui me semble bonne pour en faire un terreau ou un humus. Le grain de maïs lui‑même a bon goût, assez bon pour se suffire à lui‑même, à la manière des pommes de terre. Il faut cependant lever l’obstacle de la difficulté à le tremper et cuire suffisamment pour ramollir son enveloppe qui reste dure. Comme ce sera du maïs que j’aurai semé, je pourrai tenter une récolte précoce des épis, avant maturité complète, avant que le grain ne soit sec.

Je pense le semer quelque part entre mi‑Mai et début‑Juin ; plutôt mi‑Mai.

J’en dit plus sur le maïs et sa préparation, ici : Re: Séchage ou saumure ?.

J’avais oublié de le rapporter. Dans l’avoine, avait poussé quelques grands roseaux, mais pas au point d’envahir l’avoine. Cette place avait été nettoyée deux fois, que le roseau y soit limité était donc prévisible, mais dès que l’avoine a été coupée, bien plus de pousses de roseaux sont apparues, ce qui suggère que l’avoine a limité la pousse du roseau.

L’année prochaine, l’avoine sera semée sur une zone qui n’aura été nettoyée qu’une fois jusque maintenant (qui va l’être dans un mois ou deux). L’année prochaine, je pourrai dire si l’avoine aura encore donné l’impression de limiter la pousse du roseau.

J’avais oublié de le rapporter. Les arachides font des fleurs oranges, je ne m’y attendais pas.

Les pois‑chiche et les arachides me semblent s’être comporté comme les petits pois quand ils sont semés trop tard : peu de floraison et floraison alors que la plante est encore petite. Peut‑être les pois‑chiche et les arachides devraient‑ils être semés en même temps que les pois. Ce sera tenté l’année prochaine.

En 2018, le bilan des pommes de terre était de 35 Kg 400 pour 74 pieds (26 Franceline et 48 Bintje), soit 479 g par pied en moyenne. Cette année 2019, le bilan des pommes de terre est de 50 Kg 600 pour 95 pieds (47 Cheyenne et 48 Monalisa), soit 533 g par pied en moyenne. C’est mieux, mais pas énormément plus, 111 % environ du bilan de l’année dernière, par pied. D’après ces chiffres et le rendement des Cheyenne, je crois qu’il est possible de compter sur 500 à 850 g par pied en moyenne, selon les conditions et les variétés, qu’il ne faut pas attendre plus des pommes de terre.

J’avais rapporté que le rendement des Cheyenne est de 160 % de celui des Monalisa ; les variétés sont importantes. J’avais rapporté que les pieds poussaient mieux là où il y avait eu de la cendre suite à un feu fait par des gens passés là en Mai 2018.

Mais il y avait d’autres différences, pour cette année : un sol mieux nettoyé, les pieds de pommes de terre étaient nettement moins empêtrés dans les rhizomes de roseau, les feuilles semblant malades étaient coupées et évacuées fréquemment sans espérer que le pied réagirait au début de maladie, les pommes de terre germées avaient été plantées au plantoir à bulbe comme l’année dernière, mais au fond d’un sillon et le buttage des pieds était simplement le comblement du sillon, j’ai aussi fait attention à ne pas trop arroser pendant la période propice au début du mildiou, c’est à dire toute la période avant l’été, incluant le début du mois de Juillet.

C’est mieux que l’année dernière, malgré que l’été dur pour la végétation, m’a fait craindre le contraire.

L’année prochaine, les pommes de terre seront plantées à la manière de cette année, mais avec aussi des différences que je vais tester.