Jardinage : supports de culture et cultures

J’avais rapporté que les tentatives de semis de colza de l’année dernière, avait toutes échoué. Cette année, du colza lève enfin.

Comme déjà rapporté, il semble que certaines variétés de colza font des graines qui ne germent pas. Il faut insister, retrouver des graines ailleurs et retenter, ça doit normalement finir par marcher. Quand ça marche, il faut évidemment faire des graines à partir de pieds qui ont été semés, pour être sûr d’avoir des graines d’une variété qui germe.

Le radis fourrager a un cycle un peu inhabituel. Habituellement, quand une plante fleurit, elle ne grandit plus. Le radis fourrager, lui, a commencé à fleurir tôt, vers début Avril de mémoire. À ce moment, il était petit, pas plus de 25 à 30 cm. Après avoir pourtant fleurit, il a continué à grandir, jusqu’à atteindre environ 1 m.

Il est actuellement en graines (ouf !).

Il y a peu, j’ai goûté quelques grains des Hurst Green Shaft, seulement des grains pas encore mûrs, pas la cosse, ce ne sont pas des mange‑tout. Ses grains ont meilleur goût que ceux de l’année dernière, qui étaient Anonay ; ces derniers étaient bons, mais sans plus. Idem, je ne pourrai pas en dire plus cette année, la récolte sera entièrement conservée pour les semis de l’année prochaine (ou peut‑être juste un peu seront cuisinés). S’ils étaient bons crus, ils devraient être bons cuits aussi.

Les haricots Saxa qui ont été semés en poquets avec des maïs de variété inconnue, l’ont été avec cette densité : six à huit grains de haricots et deux à trois grains de maïs par poquets espacés de 27 cm sur des lignes espacées de 28 cm. Ça pourrait être arrondi à 28 cm × 28 cm.

En pratique, ce sont 55 poquets sur quatre lignes sur un « carré » de 140 cm × 375 cm, les lignes étant dans le sens de la plus grande longueur.

Les maïs n’ont pas tous levé, peut‑être qu’ils ont été trop enfouis, ce qui indiquerait alors que les haricots supportent un plus grand enfouissement que les maïs. La profondeur devait être d’environ 3 à 4 cm au feeling ; elle n’a pas été mesurée, possible que la valeur soit erronée.

Les maïs qui lèvent au milieux des poquets de haricots, font ensemble comme un bouquet, c’est joli, même si c’est seulement vert sans autres couleurs (pour le moment).

Les haricots rouges semés de la même manière et le même jour, sur une toute petite zone, en sont au même stade. Leurs feuilles me semblent d’un vert plus sombre. Les grains des haricots Saxa sont petits et blancs. Les haricots rouges semés, sont des gros grains issus du commerce alimentaire.

L’orge a fleurit et le blé dur aussi, en même temps je crois. Le blé tendre, toujours pas, ni l’engrain.

Les récents épis d’orge ont une couleur plutôt jaune, les récents épis de blé dur ont une couleur plutôt verte, ce qui permet de les distinguer. Les deux ont des barbes aussi longues, mais je crois que ça dépend des variétés.

Les barbes des épis du blé dur, ont une tendance à onduler. La partie du rachis juste sous l’épis, aussi. Je ne sais pas s’il en est toujours ainsi avec le blé dur, où si c’est la variété ou les conditions environnementales.

Les récents épis du seigle laissent paraître des sortes de fleurs jaune qui s’en échappent, un phénomène semblable à celui qu’on peut observer avec certaines graminées sauvages.

Pour le moment au moins, l’orge, le blé dur et le blé tendre, poussent bien mieux que l’avoine … mais poussent mal quand‑même, les épis seront petits et les grains le seront sûrement aussi, mais c’est une autre question. Je le mentionne pour rappeler qu’on ne fait pas de bonnes récoltes de céréales sur n’importe quelle terre, qu’il ne faut pas s’attendre immédiatement à des miracles.

L’avoine se distingue facilement — comme mentionné l’année dernière —, le seigle assez facilement ; au contraire, par l’aspect de l’épis, l’orge et le blé peuvent être assez facilement confondus.

Au début au moins, l’épis de l’orge semble plat, mais plus tard cette différence s’estompe souvent, comme je crois l’avoir remarqué dans des champs.

L’épis du seigle a des airs d’être en partie dessiné au crayon.

Le lupin semble mieux se porter en sol argileux qu’en sol limoneux.

Les pousses de lin, ressemblent à des pousses de gaillet.

Dans un immense champs où un agriculteur avait cultivé du maïs l’année dernière, il y a maintenant une culture d’orge. On peut donc apparemment faire de l’orge après du maïs.

Sur un champs où il y avait du maïs l’année dernière, il y a encore du maïs cette année ; c’est étonnant. Ce maïs est plus grand que celui que j’ai semé, les plus petites pousses de ce champs ont la même hauteur que les plus grandes pousses que j’ai semé. Je dirais au feeling qu’il y a environ 18 jours d’écart entre les deux. Comme j’ai semé la maïs et les haricots ensemble le 5 Avril, peut‑être ce maïs a‑t‑il été semé vers la mi‑Mars. Mais ça me semble tôt, alors peut‑être que j’estime mal l’écart entre les deux. En tous cas, ça indique de tenter de semer plus tôt l’année prochaine, peut‑être vers le 25 Mars.