Notes en vrac sur les plantes

L’acide phytique est l’un des principaux moyens de stockage du phosphore par les plantes.

On retrouve l’acide phytique dans les grains de céréales, quand ils sont entiers. Et justement, les plantes ont un besoin accrus de phosphore quand elles fructifient et font des graines.

Une courte vidéo d’animation sur le trajet vers l’intérieur de la feuille d’un arbre. Le trajet imaginaire va jusqu’à l’intérieur d’un chloroplaste.

Il faut cliquer sur le bouton des sous‑titres pour pouvoir lire les explications en Anglais en même que la vidéo se déroule.

Travel deep inside a leaf — California Academy of Sciences — 2017

Tout comme il n’existe non‑pas une, mais plusieurs chlorophylles, il n’existe non‑pas un, mais plusieurs amidons.

Les ancêtres des plantes, il y a 470 millions d’années, n’avaient pas de feuilles et même pas de racines. Elles étaient accrochées je ne sais comment, au bord des cours d’eau et ne pouvaient pas pousser ailleurs, car sans cette proximité avec l’eau, elles ne pouvaient pas y accéder.

Ces plantes primitives, sont appelées des plantes hépatiques.

Ces ancêtres des plantes ont déjà commencé à avoir des relations symbiotiques avec des champignons, à l’initiative de ces derniers. La mycorhize chez les plantes, est encore plus ancienne que leurs racines, leurs feuilles ou leurs fleurs.

À cette époque, la seule forme de vie sur la terre ferme, en dehors de ces anciennes plantes sur les bords des cours d’eau, était des sortes mousses, en fait des champignons, et il y en avait partout.

À propos d’une récente théorie sur une utilisation que les plantes feraient du sucre, voir ce message : Re: Jardinage : supports de culture et cultures.

Logiquement, c’est en fin de journée qu’une plante contient le plus de sucre, comme elle fait du sucre par photosynthèse quand elle a de la lumière et qu’elle utilise le sucre comme énergie pendant la nuit ou qu’elle n’a pas de lumière. Mais je ne crois pas que ça s’applique aux fruits, qui ne sont pas des réserves pour la plante.

Je ne crois pas qu’il faut se préoccuper de savoir si la journée a été couverte ou pas, comme même par temps couvert il y a assez de lumière pour faire de la photosynthèse, même si elle est alors moins efficace. De plus, une journée non‑couverte n’est pas nécessairement synonyme de plus de photosynthèse, comme la photosynthèse a un seuil de saturation.

La lumière rouge est moins efficace pour la photosynthèse, que la lumière bleue, et les feuilles de certaines plantes renvoient même un peu le rouge. Les feuilles de certaines autres plantes renvoient plutôt un peu de bleu (cas de quelques graminées sauvages et de quelques variétés de poireaux, par exemple) ; je me demande si c’est le signe que ces plantes là peuvent se contenter de moins de lumière.

La plupart des plantes fabriquent de minuscules concrétions de silice, appelées phytolithes. Leurs formes et leurs aspects sont caractéristiques d’une famille ou d’une espèce ou d’une partie d’une plante. Les phytolithes font de un millième à un dixième de millimètre.

Elles durent bien dans le temps et sont alors étudiées et conservées comme de microscopiques fossiles permettant de renseigner sur beaucoup de choses, comme la végétation présente à un endroit il y a des millions d’années ou la nourriture d’animaux ou d’ancêtres des humains.

Voir aussi : Re: Notes en vrac sur les unicellulaires et les cellules. C’est sur comment une partie de l’oxygène sur Terre, produite pas la photosynthèse, est en fait dut à des virus infectants des cyanobactéries.

Les plantes transforment plus facilement les isotopes du carbone les plus légers, c’est ainsi qu’elles utilisent plus de carbone 12 que de carbone 13. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on peut savoir si une concentration de carbone est d’origine végétale ou pas, en mesurant la proportion de carbone 12 par rapport au carbone 13 : les deux sont en proportions assez égales sur terre en général, tandis que le carbone 12 est en proportion plus importante dans la matière organique produite par les plantes.