Plantes sauvages comestibles

Je répète ici deux extraits du message Re: Expériences de conservations des fruits, deux extraits concernant la récolte du raisin sauvage.

« Pendant la cueillette, comme il faut parfois passer sous les branches et les grappes, il est possible que des cheveux se prennent dans les grappes et se retrouvent alors avec le grain. Il est préférable de s’attacher les cheveux pour cueillir le raisin sauvage. »

« Après l’égrainage, mieux vaut laisser reposer dans un grand récipient plat, pour que les insectes qui se cachent dans les grappes, s’échappent, parce que certains restent avec les grains : petites araignées et perce‑oreilles. »

Cependant, l’acide acétique du vinaigre, est antiseptique et désinfectant. Mais ça ne s’applique pas aux parasites et je ne sais pas à partir de quel concentration il a quel efficacité, surtout qu’il faut tenir compte du taux d’acide acétique du vinaigre et de la dilution dans l’eau. Mieux vaut donc en rester à la cuisson (ou à la fermentation).

Si vous voyez une plante dont l’aspect général inspire la guimauve, mais dont les feuilles et les fleurs sont nettement plus grandes, dont les feuilles ont un relief autant marqué que du papier crépon et dont les fleurs font assez penser à des fleurs d’hibiscus, alors c’est peut‑être de la passe‑rose, une malvacée.

Sa fleur se décline en plusieurs couleurs, du rose pâle au rose fushia.

Je crois qu’elle peut s’hybrider avec la guimauve, parce que au début de l’année, j’avais été intrigué par une guimauve à grande fleur mais qui ressemblait plus à la guimauve qu’à celle‑ci.

Si vous voyez une plante dont les feuilles très fines font penser à celles du fenouil sauvage et qui fait en ce moment — Septembre — des graines dans petites capsules comme des toutes petites billes jaune‑paille, alors c’est peut‑être de l’asperge sauvage.

L’asperge sauvage est comestible, mais en Septembre, il est trop tard, elle se récolte plutôt au printemps : les jeunes tiges souples qui n’ont pas encore fait leurs feuilles, les feuilles étant sous forme d’un groupe de bourgeons au bout de la tige souple.

Voir aussi ce sujet : Les aliments un peu toxiques.

D’après l’article ci‑dessous, les espèces de chêne dont les glands sont directement consommables, sont :

• Chêne liège ;
• Chêne de Michaux ;
• Chêne tauzin ;
• Chêne de Troie ;
• Chêne Vélani ;
• Chêne vert ;
• Chêne de Virginie.

… parfois seulement certaines variétés de ces espèces.

L’article : Les glands de chêne bientôt de retour dans nos assiettes ! (alsagarden.com), 2015.

D’après l’article ci‑dessous, les glands de ces espèces de chêne, sont « toxiques », non‑directement consommables. Exactement, ils contiennent beaucoup de tanin :

• Chêne pédonculé ;
• Chêne rouvre.

L’article : Fruit du chêne (alimentation.ooreka.fr), 2016.

Le tanin se reconnait à son amertume. Personnellement, j’ai goûté un gland que je sentais bien, et je ne lui ai pas trouvé d’amertume, mais un goût semblable à la châtaigne. Le goût de châtaigne est confirmé ici et là sur le web. Mais si je ne lui ai pas trouvé d’amertume, peut‑être était‑ce parce que je n’en ai goûté qu’un.

Pour éliminer les tanins, on peut faire tremper plusieurs heures, rincer, re‑tremper, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’eau devienne clair, car les tanins color l’eau en brun. Pour faciliter l’extraction des tanins, l’eau peut être chaude ou additionnée de cendre de bois.

Les graines des brassicacées, contiennent de l’albumine, qui peut être source d’allergie. Ça s’applique entre autre à la moutarde.

Voir cette page : L’allergie à la moutarde (ciriha.org).

En plus de la moutarde blanche, de la moutarde noire et de la moutarde des champs, il en existe une appelée moutarde brune. J’ignore si j’en ai déjà croisé sans y faire attention ou en la méprenant pour une des moutardes que je connais.

Sur ce site d’une pépinière, référençant environ 1 600 arbres et arbustes, ont peut obtenir une information sommaire sur la toxicité ou l’absence de toxicité (qui n’est pas encore la comestibilité) : www.vdberk.fr.

La recherche du nom de l’arbre ou de l’arbuste, doit être faite avec le nom botanique ; par exemple, Taxus baccata pour l’if.

Ça peut en faire un site compagnon de toxiplante.fr et floretox.fr.

Certains cerisiers sauvages ont déjà perdu toutes leurs feuilles.